Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 623

  • Trop de polémiques tue la politique (chronique France Culture) par Clémentine AUTAIN


    L’actualité médiatique vit au rythme d’un zapping étourdissant, dans lequel se succèdent les polémiques. Denis Sieffert l’écrit dans son dernier édito de l’hebdomadaire Politis : « Pour atteindre l’intensité sonore qui la placera au-dessus du tumulte ambiant, une information doit de nos jours être propulsée par ce carburant puissant et bon marché : la polémique ». Depuis la rentrée, la réponse à la crise du capitalisme, la faim dans le monde ou l’avenir de nos libertés n’ont jamais suscité autant d’intérêt médiatique que la nomination de Jean Sarkozy à l’EPAD, « l’affaire Frédéric Mitterrand » ou plus récemment la main malheureuse de Thierry Henri. Qu’importe le contenu, pourvu qu’on ait l’ivresse ! La posture et le scandale : voilà l’événement. L’initiative sur l’école organisée il y a une quinzaine de jours par un courant du PS à Dijon fut de ce point de vue frappante. Ce qui a été abondamment couvert, c’est la polémique suscitée par la présence de Ségolène Royal. Le duel Peillon/Royal, l’échange de noms d’oiseaux, a totalement pris le dessus sur ce qui s’est dit dans les tables rondes. A tel point que je n’ai trouvé nulle part dans les grands médias ce qui s’est raconté sur l’école, thème autrement plus intéressant que les batailles de courants et de leadership. La guerre de positionnement des personnalités a pris le dessus sur l’affrontement des idées. La visibilité médiatique d’une Rama Yade à droite ou d’un Manuel Valls à gauche est directement liée à leur capacité à faire polémique, à détonner dans leur propre camp. C’est une méthode aujourd’hui pour sortir du lot. Les deux candidats à la dernière présidentielle le savent bien, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : c’est pour l’un et l’autre une part de leur recette. Si l’on veut exister médiatiquement, rien de mieux que de se positionner différemment des autres, d’avoir le sens de la formule ou de lancer une « petite phrase » assassine sur l’un de ses camarades.

    Or, s’il est vrai que la polémique peut être porteuse de débats réels et profonds en soulevant de vraies questions de fond, elle appauvrit souvent l’échange public par le caractère binaire de ses termes – on doit être pour ou contre. Elle va aussi de pair avec une temporalité éclair, qui nuit à la maturation et la qualité du débat, même si l’enjeu soulevé est important. Autrement dit, la polémique comme aliment principal de l’actualité fait le lit des raccourcis de la pensée. Elle déforme également souvent la vision du réel : par exemple, la burqa mobilise tous les médias alors que, d’après les RG et quoique le chiffre ait quelque chose d’absurde, il y aurait 367 femmes qui porteraient la burqa. Force est de constater la disproportion entre le bruit engendré et l’énergie mobilisée, d’une part, et la marginalité du fait, d’autre part… Que si peu de femmes puissent ainsi « menacer la République », comme on nous le dit partout, ne lasse pas de me laisser perplexe…

    La succession de polémiques, montées en boucle jusqu’à notre écœurement, élude en partie les grands enjeux de notre époque. Une polémique en zappe toujours une autre. La vitesse avec laquelle on passe à autre chose ne permet souvent pas l’émergence des alternatives et des réelles lignes de fractures en termes de réponses. De quoi nous  donner le tournis, alors même que les boussoles pour nous orienter politiquement sont branlantes. Comme à grande échelle les réponses font pour l’essentiel défaut ou en tout cas n’apparaissent pas de manière claire et identifiable, la polémique finit surtout par occuper le paysage médiatique en donnant l’illusion que des clivages existent, puisqu’il y a polémique, et que des réponses existent, puisque celles-ci prennent fin et vite. Pour conclure, disons que la polémique à haute dose comble une part du vide politique et favorise en bout de course l’idéologie dominante.

  • Artisans du Monde se mobilise pour l’ultimatum climatique

    Le mouvement Artisans du Monde soutient, avec les ONG qui l'ont initié, l'Ultimatum Climatique enjoignant nos responsables gouvernementaux, avec  les dirigeants des pays membres de l'ONU, de  trouver un accord à la hauteur des défis actuels.

    Artisans du Monde se mobilise depuis 35 ans pour demander le respect des droits économiques, Sociaux et Environnementaux, le maintien de la souveraineté alimentaire, l'autodétermination des peuples, tout en faisant la promotion d'échanges équitables et Solidaires.

    Le changement climatique est une réalité dont les effets sont déjà visibles pour des millions de personnes à travers le monde, principalement dans les zones du Globe déjà les plus défavorisées et pour les personnes les plus fragilisées.

    La conférence de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain réunira les chefs d’état et de gouvernement de 192 pays pour une occasion historique de changer l'évolution actuelle du climat. Ils devront répondre à l’urgence de la situation et aux nouvelles données scientifiques, avec comme ultime priorité de maintenir l’augmentation de la température mondiale sous la barre des 2 °C par rapport à 1850, en s’accordant sur des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de l’activité humaine.

    Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990).

    Artisans du Monde a relayé l'appel des peuples indigènes appelant au respect de la terre mère, et contre la marchandisation de la vie, nous alertant ainsi sur la crise des civilisations et nous enjoignant de remettre en cause notre mode de vie. Les pays du nord portent une double responsabilité : ils doivent d'une part réduire leurs émissions de GES, et d'autre part  faire preuve de solidarité envers les pays du sud en prévoyant notamment des moyens financiers pour leur permettre de lutter contre les effets négatifs des changements climatiques sur leurs sociétés. Les populations les plus vulnérables du monde sont les principales victimes, alors qu’elles sont les moins responsables du réchauffement de la planète et ne disposent pas des moyens techniques, humains et financiers pour s’y adapter.

    Lors du premier sommet mondial des peuples indigènes sur le changement climatique d’avril 2009, ceux ci ont appelé à la vigilance notamment sur les atteintes que pourraient porter à leurs droits les mécanismes financiers envisagés par le sommet de Copenhague dans la continuité de Kyoto.Par exemple les REDD ( Reduced Emessions from Deforestations and Degradation) , qui ne font pas la différence entre une forêt primaire et une monoculture d’arbres (OGM à croissance rapide dans la plupart des cas ). On peut craindre là des atteintes à la biodiversité et aux droits des populations. Le Forum International des peuples indigènes ne semble pas aujourd'hui être  associé aux discussions de Copenhague.

    Artisans du Monde vous invite à signer l’ultimatum climatique : http://www.copenhague-2009.com/appel




    --
  • Conseil municipal du 10 décembre 09

    details-gap-france-2325708271-894037.jpgLa prochaine séance du conseil municipal de la ville de Gap, est fixée au JEUDI 10 DECEMBRE à 18h15 salle de l'hôtel de ville (ouverte au public).
    Afin de préparer les travaux, nous vous invitons à la réunion qui se tiendra le MERCREDI 9 DECEMBRE, petite salle de la Mutualité à GAP, immeuble le St Denis à partir de 18h.

  • POUR NOTRE SYSTEME DE SANTE SOLIDAIRE, CONTRE LES DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES…

    Coordonnons nationalement les mouvements de résistance et de proposition

    Sous les masques de réforme, modernisation, rénovation, la démolition de notre système de santé solidaire se poursuit. L’asphyxie et/ou la suppression de toutes les structures publiques de santé de proximité  (en ville et à la campagne, de l'hôpital local au CHU) s'accompagnent de l'accroissement des charges pesant sur les usagers : déremboursements, forfaits, franchises, incitation à l’automédication, sans compter le scandale de la pratique des "dessous de table",etc.  Ce sont autant d’outils qui s’installent dans le quotidien de nos démarches de santé. Ils nous entraînent dans la dérive du chacun pour soi, poussent de nombreuses personnes à moins ou ne plus consulter (et ce sont souvent les plus démunis d'entre nous), et nous font oublier le grand principe égalitaire et solidaire fondateur de notre sécurité sociale:

    « Je cotise en fonction de mes revenus, je me soigne en fonction de mes besoins »

    Dans un tel contexte, la mobilisation contre les dépassements d’honoraires médicaux est nécessaire et hautement symbolique tant l'état des lieux n'est pas acceptable :
    - forte hausse du volume des dépassements réalisés, et du nombre de professionnels utilisant ce dispositif notamment la majorité des spécialistes, dans les établissements privés et publics ;
    - l’offre de soins remboursés disparaît dans certaines régions et dans certaines pratiques  médicales ;
    - la création du secteur optionnel va forcément étendre le phénomène ; ce dépassement d'honoraire déguisé ne touche dans un premier temps que certaines spécialités, mais son extension paraît inéluctable.

    Les résistances à une telle dérive sont multiples, organisées localement, parfois à l’échelon départemental. De nombreuses actions exigent la suppression de telles pratiques et le retour à des tarifs opposables, clairement déterminés et remboursés, évitant la double peine pour les personnes malades.

    La COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense
    des Hôpitaux et Maternités de Proximité se mobilise fermement pour :
    - rappeler que la grande majorité des citoyens de ce pays préfèrent un système de santé solidaire, alors qu'ils ont de plus en plus de difficultés pour y accéder ;
    - EXIGER LA SUPPRESSION DE CES DÉPASSEMENTS, COMME NOUS EXIGEONS LA SUPPRESSION DES FRANCHISES ;
    - soutenir publiquement les différentes formes de résistance à ces pratiques d’honoraires modulables et organiser l’indispensable mobilisation nationale.
    - demander simultanément aux professionnels de santé de situer leurs exigences légitimes de statuts et de revenus dans le cadre de la solidarité nationale fondée sur les principes de la Sécurité Sociale de 1945, solidarité garante de notre cohésion sociale ; elles les invitent :
    - à négocier avec le Gouvernement et les Caisses d’Assurance Maladie, plutôt que de « piocher dans     les poches » des citoyens ;
    - à débattre publiquement de leurs revenus, charge de travail, difficultés et exigences, etc.


    Adoptée à l'unanimité des présents - Die - 13° Rencontre nationale - 28 novembre 2009

  • A vos agendas

    1916454872.JPG2 décembre 18h : réunion du collectf de l'eau à la mutualité
    3 décembre : comité de rédaction de l'Alp'ternatives 17 h à la mutualité,
    collectif copenhague à 18h30 hôtel de Verdun à Gap
    réveillons la démocratie 20h30 CMCL : la réforme territoriale
    4 décembre : 18 h30 : la Batie Neuve, salle de la tour : la réforme territoriale avec Jean Marc Coppola du PCF
    5 et 6 décembre : FASE Paris
    7 décembre : bureau de l'association à 17h à la mutualité
    9 décembre : prépa du conseil municipal ville de Gap : 18h à la mutualité
    10 décembre : conseil municipal de Gap à l'hôtel de ville : 18h15.(ouvert au public)
    12 décembre : réunion régionale de la FASE à 15h à Gardanne (maison du peuple)
    14 décembre : AG de l'association : 18h salle Dum'art à Gap (à l'ordre du jour, les élections régionales)
    Cécile