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ENSEMBLE 05 - Page 603

  • ETATS GENERAUX DE LA SANTE DANS LES ALPES DE HAUTE-PROVENCE Sainte-Tulle le 3 février 2010

    Introduction - Contexte

    hopital_Gap.jpgUn contexte:
    La SANTE est LE SECTEUR qui arrive en tête des préoccupations des Français.

    Depuis de nombreuses années, toutes les dispositions visant à réduire le déficit de la Sécurité Sociale, se sont systématiquement traduites par une augmentation de la part restant à charge des Citoyens, notamment des moins favorisés. Cela va de la diminution du remboursement des médicaments et des actes divers à l’augmentation du forfait hospitalier en passant par le prélèvement systématique sur les médicaments et les actes médicaux et paramédicaux, sans oublier les franchises, les "dessous de tables" gentiment rebaptisés dépassements d'honoraires, etc…
    En ce début de XXIème siècle il est intolérable de constater que nous sommes de plus en plus nombreux à devoir choisir entre:
    - se soigner, se nourrir ou se loger,
    - se soigner soi-même ou soigner ses enfants,
    - se soigner maintenant, en s'endettant ("dépassements d'honoraires"), ou se soigner plus tard et souvent TROP TARD,
    Des études sociologiques récentes montrent un recul de l'accès aux soins des Français et de manière concomitante une dégradation de leur état de Santé.
    Ce sont les effets des choix politiques opérés depuis plus de deux décennies, qui visent à faire de la Santé une nouvelle variable d'accroissement des profits spéculatifs d'une infime minorité s'opposant à l'accès égalitaire aux Soins et à la Santé de tous.
    Si l'on ajoute à cela la technocratisation et l'industrialisation de ce secteur, on constate l'effritement du Service Public de la Santé (voire sa disparition dans certains endroits) avec en corollaire la fermeture orchestrée de nombreuses structures.
    Ceci est particulièrement palpable dans les Territoires Ruraux dont les Populations sont de plus en plus éloignées des structures d'accueil et de soins, des lieux d'examens et de traitement, générant ainsi une nouvelle catégorie: les SOUS-CITOYENS dont l'égalité d'accès aux Soins et le maintien en bonne santé sont remis en cause.
    Ces politiques sont à l’origine du découpage sanitaire territorial bien particulier du 04. Le territoire de santé mentale englobe tout le département, alors que le territoire sanitaire (Médecine, Chirurgie, Obstétrique… etc) a été amputé de sa partie nord (27000 habitants ) devenant ainsi le plus petit de la région PACA.
    Les Citoyens doivent mettre un terme à cela et, relayés par leurs Elus, imposer un retour à des politiques mettant enfin la Femme et l'Homme au centre de leurs préoccupations tout en se donnant les moyens de les contrôler et les maitriser.
    C'est l'ambition de ces Etats Généraux:
    CONDUIRE LE CITOYEN A REPRENDRE SON AVENIR EN MAIN.
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  • Lu dans la Provence

    Tous ensemble sur la neige

    Publié le jeudi 21 janvier 2010 à 10H47

    Le site de Gap-Bayard fait découvrir les sports d'hiver aux personnes en situation de handicap

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    Les ateliers mis en place par les bénévoles de

    Les ateliers mis en place par les bénévoles de "Neige pour tous" seront dimanche, toute la journée, à Montgenèvre. Le 3 février, le camp déménage à Larche et le 9 mars à Crevoux.

    L'accès aux plaisirs des sports d'hiver n'est pas une simple éventualité. C'est un droit qui échappe trop souvent aux personnes touchées par un handicap.

    Pour rompre ces barrières, à la fois physiques et sociales, et faire découvrir au grand public les activités nordiques dans un cadre adapté, le site de Gap-Bayard a accueilli hier les bénévoles des journées "Neige pour tous".

    Grâce à la mobilisation du Comité Handisport 05, de l'association Hautes-Alpes ski de fond, du Comité départemental olympique et du Comité Sport adapté, plus de 100 personnes déficientes mentales ou physiques ont pu apprivoiser l'or blanc en glissant ou en marchant.

    Une dizaine d'ateliers ouverts à tous leur ont permis de s'amuser au milieu du domaine, dans le même contexte que les clubs sportifs mais un plus de joie et de coeur à l'ouvrage. "De telles rencontres leur permettent d'aller au-delà de leurs capacités et donc de progresser dans leur motricité", explique l'un des organisateurs.

    L'échange n'est pas à sens unique. Les valides changent de regard et découvrent dans les yeux ce ceux à qui ils tiennent la main la joie à l'état brut

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    LE PROJET d'Olivier Ningel

    Combattre l'exclusion

    Etudiant en master II intervention et gestion en activité physique adaptée, Olivier a créé le lien entre les structures partenaires. Au-delà de son cursus, cette initiative représente un projet de vie: "Il ne faut pas oublier que les personnes en situation de handicap sont des individus comme les autres qui ne demandent qu'à s'intégrer. Pour faciliter leur accès aux loisirs, j'envisage de créer un gîte d'accueil pour permettre aux familles d'organiser des séjours sportifs adaptés.

    En attendant, les pistes de randonnées tracées à Bayard vous rester ouvertes tout l'hiver. Les barrières commencent à tomber."

    T. Co.

  • 21 JANVIER 2010 : ENSEMBLE DANS L’ACTION !

    SOCIAL 210 fonctionnaires dans la rue hier, à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires

    par La Rédaction du DL

    GAP

    Le petit groupe de 40 manifestants à 10 heures devant la cité Desmichels s'est bien étoffé au terme de la matinée d'hier, avec 210 personnes bloquant le rond-point du Cèdre pendant environ une heure à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires. Les manifestants avaient formé deux groupes : l'un composé d'enseignants devant l'inspection académique, l'autre composé de fonctionnaires de tous horizons devant Desmichels. Avec comme point de ralliement le rond-point du Cèdre avant de terminer devant le conseil général.

    Les salaires, la retraite,

    la RGPP, la réforme des collectivités, la suppression

    de la taxe professionnelle...

    Leurs revendications concernaient « les suppressions d'emplois dans la fonction publique, les salaires qui n'augmentent pas, la question de la réorganisation des services qui a abouti à la disparition de services départementaux », résume le secrétaire départemental de la CGT, Philippe Cottet. Postiers, enseignants, cheminots, personnel hospitalier, du Trésor et des Impôts étaient là. Tout comme les fonctionnaires territoriaux venus « par rapport à la réforme des collectivités et la suppression de la taxe professionnelle. Elle va d'ailleurs être compensée par l'Etat qui va donc avoir la main-mise et imposer sa politique en matière de recrutement aux collectivités territoriales », pense Philippe Cottet. Et la retraite alors ? « Les fonctionnaires risquent de la voir calculée en fonction des 25 dernières années et non plus des six derniers mois, craint le secrétaire départemental. Et on parle aussi de repousser l'âge de la retraite à 62 ans...»

    Personnels hospitaliers

    et enseignants en force

    Valérie Clément (CGT) n'a pas manqué à l'appel pour défendre le Chicas, tracts en mains. « Les soins sont assurés mais les conditions de travail sont mauvaises : on constate d'ailleurs des départs et des dépressions. Soins qui doivent être pratiqués qu'ils soient rentables ou non. On veut du personnel pour faire notre travail en respectant l'écoute du patient et la qualité des soins », martèle-t-elle.

    Ils manifestent un verre

    à la main et en musique

    Plus loin, Emmanuel Maigret (SUD Education/Solidaires) installe ses tracts sur une table devant le rond-point du Cèdre. « On bascule vers un système de classes plus chargées avec une aide personnalisée qui ne concerne que quelques élèves. » Emmanuel Maigret dit aussi militer pour « un droit à la visite médicale du corps enseignant ».

    Et pendant ce temps, les autres manifestants installent "leur village" en plantant leurs drapeaux sur le rond-point et en buvant un verre en musique.


    Marie-France BATARD
    Paru dans l'édition 05A du 22/01/10
  • 21 JANVIER 2010 : ENSEMBLE DANS L’ACTION !

    20100121_13_9_1.JPGDans la Fonction publique, les organisations CGT, FSU et Solidaires appellaient les agents à une journée de grève ce 21 janvier, jour de l’examen par le Sénat du projet de réforme territoriale.

    20100121_07_4_1.JPGA Gap plusieurs centaines de personnes ont participé à la manifestation.

     

     

     

    20100121_25_15_1.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    20100121_30_19_1.JPGDont 2 conseillers municipaux d'opposition de la ville.

  • Communiqué

    Les informations transmises ces derniers jours au sujet de la vaccination contre la grippe H1N1 conduisent, si elles sont avérées, à un constat accablant :

    -Achat global de 94 millions de doses de vaccin pour environ 5 millions utilisées à ce jour,

    -Absence dans le contrat de clauses permettant d’adapter le volume et l’échelonnement des commandes en fonction des besoins et de le réduire dans l’hypothèse d’une injection unique,

    -Résiliation unilatérale, dans l’urgence, de la commande de 50 millions de doses,

    -Achat de 33 millions de doses de tamiflu et de 1,5 milliards de masques stériles sans dispositif prévisionnel de diffusion et d’utilisation,

    -Organisation rigide et inadaptée des centres de vaccination,

    -Réquisitions d’internes mettant ponctuellement en péril le fonctionnement de services hospitaliers, réquisition des élèves IDE au détriment de l’obtention de leur diplôme (stage, problèmes financiers…),

    -Absence totale de dialogue avec les professionnels de santé,

    -Campagne de communication présentant sans réel fondement scientifique un scénario catastrophe et utilisant la peur comme levier de décision de vaccination,

    -Montant initial des achats de 2,2 milliards d’euros et pertes sèches à la charge du contribuable d’ores et déjà estimées entre 800 millions et un milliard d’euros selon les sources, ce qui représente la quasi-totalité des déficits des hôpitaux publics.

    Au vu de ces faits, les populations sont conduites à penser que le gouvernement, en particulier les ministres de l'Intérieur et de la Santé, ont, en l’espèce, fait preuve d'incompréhensible précipitation, voire d’incompétence, et pris des décisions visiblement inadaptées sur la base de connaissances incomplètes et d’analyses erronées.

    Comment, dans ces conditions, croire à la pertinence de leur politique de restructuration hospitalière quand on constate à ce sujet qu’ils font preuve de la même ignorance des réalités de terrain, du même autisme vis-à-vis des acteurs locaux (les principaux intéressés : usagers, personnels et élus), et du même mépris des conséquences néfastes de ce qu’ils veulent imposer sur l’ensemble du territoire national, tant pour l’accès aux soins que pour la sécurité des prises en charge, les conditions de travail des personnels, l’équilibre financier des hôpitaux ou le développement des territoires concernés ?

    Nous demandons au Président de la République de mettre fin à cette dictature technocratique aveugle pour permettre, dans la concertation et le dialogue, l’égalité de droits et de devoirs des citoyens inscrite dans notre constitution et dont il est le garant.

    Nous demandons enfin une vraie politique de santé qui parte des besoins des personnes et des territoires, et qui ne voit plus la santé comme une marchandise et l'hôpital comme une entreprise et donc qui privilégie les services publics, seuls aptes à répondre aux exigences d'égalité et de solidarité. Avant toute énième réforme, il faudrait analyser les dégâts occasionnés par les précédentes, aux dépens d'une santé humaine et égalitaire, et nous exigeons le retrait des aspects les plus néfastes de la politique actuelle, notamment le centralisme autocratique des ARS, la T2A, la loi dite Bachelot, l'autorisation de tout dépassement d'honoraires…

    Le Conseil d'Administration de la Coordination - Paris le 20 janvier 2010

    COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité