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ENSEMBLE 05 - Page 601

  • Commission paritaire interprofessionnelle

    ÉCONOMIE Commission paritaire interprofessionnelle : la CGT et l'UPA reprennent le flambeau

    par La Rédaction du DL | le 26/01/10

    La Commission paritaire interprofessionnelle départementale (CPID 05) poursuit son travail discrètement mais sûrement dans les Hautes-Alpes. Créée officiellement en septembre 2007, cette organisation demeure exemplaire : elle réunit patrons et syndicats de salariés à travers leurs organisations syndicales respectives. Ceci autour d'objectifs à la fois simples et ambitieux : « améliorer et appliquer les accords, anticiper et faciliter la résolution de problèmes, renforcer le dialogue social dans le département en se dotant d'un lieu de concertation local, prenant en compte les problématiques spécifiques au département ou proposant des solutions communes aux TPE » (Très petites entreprises).

    Rassembler ainsi au sein de la même organisation syndicats de salariés et syndicats patronaux est quasi unique en France. Seul le département de la Vendée a suivi l'initiative des Haut-Alpins !

    Passation de pouvoirs

    Récemment, une passation de pouvoirs avait lieu entre l'ancien duo responsable et le nouveau. En 2009, le secrétariat était assuré par l'UPE 05 avec sa présidente Viviane Judic et le poste d'adjoint tenu par Force ouvrière et Jean Schuler. En 2008, année du lancement de la CPID, c'était le duo CFDT/UPE qui était à la tête du dispositif. Pour 2010, le nouveau duo est composé de la CGT avec Philippe Cottet au poste de secrétaire, secondé par l'UPA (syndicat des patrons artisans) et Dominique Lamorte. Chaque année, un nouveau "couple" prend les rênes de l'organisation.

    Un colloque sur le stress au travail à l'automne 2010

    Côté bilan, il est riche de sept actions (lire ci-contre).

    Pour 2010, les risques psychosociaux seront l'un des thèmes phares. Le groupe de travail dédié à ce sujet important du stress au travail se réunira très régulièrement. Un colloque est prévu pour l'automne. Il devrait rassembler des témoignages de chefs d'entreprise, de représentants du personnel, d'acteurs de la prévention. Il sera question de montrer quelles pratiques sont à éviter, quelles règles sont à respecter.

    Autre thème pour cette année : la CPID en tant que telle sera présente au Forum des métiers le 5 février au collège Mauzan.

    Créer un document commun pour le décompte des heures travaillées

    La formation des saisonniers figure également sur la liste des dossiers 2010, de même que les chèques-vacances pour les entreprises de moins de 50 salariés, selon l'évolution de la loi de modernisation des services touristiques.

    Le nouveau thème pour cette année concerne l'élaboration d'un document commun chefs d'entreprise/salariés pour le décompte des heures réellement travaillées dans l'entreprise. « Car il y a de nombreux contentieux devant le conseil de Prud'Homme qui ont pour origine ces heures supplémentaires non payées », constate Viviane Judic.

    « L'objectif final de ce document commun est que chacun soit rémunéré en fonction de son travail », complète Philippe Cottet.

    Enfin pour 2010, les nouveaux responsables de la CPID ont l'intention de créer un site internet où chacun pourra trouver toutes sortes d'informations et l'actualité de la commission.

    REPÈRES
    la cpid en bref
    Font partie de cette Commission paritaire interprofessionnelle :
    - côté patronat : l'UPA 05 (Union professionnelle artisanale), l'UMIH (Union des métiers et des Industries de l'Hôtellerie), l'UPE 05 (Union pour l'entreprise des Hautes-Alpes regroupant le Medef et la CGPME) ; l'USGERES (Union
    de syndicats et groupements
    d'employeurs représentatifs
    dans l'économie sociale) ;
    - côté salarié : CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC.

    Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 26/01/2010
  • Election Régionale PACA

    Déclaration de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique

    Le rassemblement de l’autre gauche n’aura pas lieu

    Le rassemblement de la gauche radicale pour l’élection régionale n’aura pas lieu en PACA.

    Les militants de la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) le regrettent profondément. Cette élection, la dernière sur le territoire national avant la Présidentielle, aurait pu être l’occasion d’un rassemblement dynamique de la gauche de transformation, qui aurait dû tourner la page de la période de déchirement et de division ouverte à l’automne 2006.

    Ce rassemblement était nécessaire pour faire face à la politique antisociale de la droite dont les conséquences sont de jours en jours désastreuses pour nos concitoyens. Il était indispensable pour ouvrir de nouvelles perspectives susceptibles de dynamiser le mouvement social.

    La FASE n’aura ménagé, jusqu’au dernier moment, aucun effort pour unir sous l’intitulé « Ensemble pour des régions de gauche solidaires et citoyenne » les partenaires potentiels dans l’arc le plus large : du NPA aux formations qui composent le Front de Gauche (PCF, PG et GU).

    Force est de constater que les choix partidaires ont une fois de plus prévalu sur l’intérêt général. Le NPA a décidé de partir seul et les écologistes de prolonger au plan régional « Europe Ecologie ».

    Nous avons dans un deuxième temps tenté un rassemblement partiel avec les organisations du Front de gauche. Un accord électoral aurait pu être possible, il supposait seulement un partenariat respectueux de la diversité des hommes et des femmes désireuses de s’y engager, une co-construction de la campagne et des listes. Rien de tout cela ne fut possible, nous nous sommes heurtés aux tendances hégémoniques, aux conceptions de ralliement et de rassemblement « autour » du PCF.

    Dans ces conditions, la FASE régionale ne peut que prendre acte de la division annoncée des forces de la radicalité. Elle ne donne aucune consigne de vote préférentiel pour le premier tour de scrutin, elle continuera avec détermination à porter et à nourrir dans le débat politique et sur le terrain avec l’ensemble des mouvements sociaux les propositions alternatives pour un projet de transformation sociale et écologique. Elle s’inscrira pour le deuxième tour dans le rassemblement de la gauche, qu’elle souhaite le plus large, pour faire barrage à la droite.

    Marseille, 24 janvier 2010

  • Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique


    COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FASE
    DES 23/24 JANVIER 2010 SUR LES ELECTIONS RÉGIONALES

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    Pour l’unité la plus large possible dans chaque région
    Dans la perspective des élections régionales de mars 2010, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) s’est donné comme objectif la convergence de toute la gauche de transformation sociale et écologique.
    Il faut bien sûr se réjouir qu’une unité large de la gauche de transformation allant, pour le dire vite, « du NPA au PCF », ait pu être réalisée dans un certain nombre de régions : un rassemblement aussi ample, dans des élections de ce niveau, c’est un fait inédit ! Pourquoi ce qui a été possible, par exemple, dans le Languedoc-Roussillon, dans le Limousin et dans les Pays de la Loire n’aurait-il pas pu l’être ailleurs, dans d’autres régions, dans toutes les régions, au niveau national ?
    La FASE apporte également son soutien aux listes qui se constituent dans l’indépendance vis-à-vis-du PS et dans une démarche unitaire en Champagne-Ardenne, en Lorraine avec la liste « Front Lorrain de gauche » et en Auvergne avec la liste NPA/Alter-Ekolo.
    Force est de constater, et nous le regrettons, qu’il n’y a pas d’accord national « Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » dont la FASE pourrait être partie prenante. Non seulement parce qu’il n’y a rien de conclu, mais aussi et surtout parce que la réalité des listes régionales contredit frontalement l’existence d’un tel accord national. Quelles que soient les disparités régionales, il ne sera donc pas possible d’utiliser le nom de la FASE sur du matériel national.
    Ceci dit, nous appuyons l’action des camarades de la FASE impliqué-e-s dans des listes régionales « Ensemble » en Alsace et dans le Nord-Pas-de-Calais. Ces listes sont la réalité de l’unité qui était possible dans ces régions, et nous les soutenons donc pleinement.
    Plus que jamais, nous devons continuer à créer au quotidien les conditions pour que se constitue une force politique large, rassemblant les diverses traditions et courants qui veulent une alternative au système capitaliste et indépendante des politiques sociales-libérales et écolos-libérales, ce qui ne pourra se faire de manière efficace qu’en changeant les rapports entre le social et le politique.
    Bien entendu, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) continuera jusqu’au bout, jusqu’au dépôt des listes, à œuvrer pour que l’unité la plus large possible dans chaque région se réalise.
    Saint-Denis, le 24 janvier 2010

  • Pétition : SAUVONS LES CINEMAS LE CLUB ET LE CENTRE A GAP

    Nous allons passer le cap des 2500 signatures, faites connaître cette pétition à vos amis.

    JC Eyraud

    HAUTES-ALPES GAP Les cinémas Le Centre et Le Club (le seul art et essais de la ville et dans un périmètre de 40KM) risquent de fermer dans les prochains mois. Les locaux propriétés du diocèse vont être vendus. L’évêque de Gap et d’Embrun, Monseigneur Di Falco, a annoncé la décision qui entre dans le cadre de la rationalisation de l’immobilier de l’église dans le département. Aucune date n'a été donnée mais le diocèse de Gap a déjà informé l'association gestionnaire des cinémas de son obligation de quitter les lieux prochainement.

    NOUS VOULONS TROUVER UNE SOLUTION ET SAUVER NOS CINEMAS

    Il s'agit ici de défendre la culture en milieu rural et de sauvegarder plusieurs emplois ! Nous ne pouvons pas laisser faire ça sans agir, l'accès au cinéma d'auteur est un droit pour tous, alors aidez-nous, signez, et faites circuler cette pétition au plus grand nombre pour que nos voix soient entendues

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

  • Hôpital de Sisteron

    Sisteron : forte mobilisation au chevet de l'hôpital

    Publié le dimanche 24 janvier 2010 à 16H16

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Photo B.I.

    La température glaciale n'a pas refroidi celles et ceux qui se sont rassemblés une nouvelle fois pour défendre leur hôpital de proximité. Près de 300 personnes ont défilé, à l'appel de l'Audahs (association des usagers pour la défense et l'amélioration de l'hôpital de Sisteron), dans les rues de la ville pour tenter de sensibiliser la population et les élus aux menaces qui pèsent sur les services de l'établissement et la qualité des soins dispensés aux malades.

    De la fermeture du laboratoire de nuit et du bloc opératoire, en passant par l'absence du scanner "promis depuis plusieurs mois", jusqu'à la maison de retraite qui rencontre de graves difficultés de fonctionnement, les slogans avaient pour objectif, d'inviter la nouvelle direction à la concertation.

    Tous ensemble pour sauver l'hôpital

    Nombre de commerces ont aussi affiché dans leurs vitrines leur soutien à un établissement qui assure la sécurité d'une population de 30000 personnes et qui réalise 15000 admissions par un an, 400 interventions du Samu et 1200 consultations pédiatriques. Selon les membres de l'association Audahs, "l'administration de l'hôpital veut fragiliser les services" notamment par la fermeture du laboratoire de nuit qui oblige à envoyer les analyses ou les malades sur Gap ce qui, selon eux, "fait perdre un temps considérable dans la prise en charge des pathologies les plus lourdes." Tous n'ont pas hésité à lancer un appel au secours au député maire de la circonscription, absent hier pour cause de remise de médaille à un élu.

    Chacun a saisi l'occasion pour crier son désarroi comme ces représentants de la maison de retraite qui demandent "plus de respect pour nos aînés" en rappelant qu'au sein de la structure, "les contrats sont cassés, les prix d'hébergements montent en flèche, que des cautions sont demandées aux résidents qui, pour beaucoup, n'ont pas les moyens d'en assumer le paiement."

    En tête du cortège, beaucoup d'élus de l'opposition venus manifester leur soutien au maintien du service public comme Aimé Plan ou Jean-Louis Clément qui pointent les "promesses non tenues" mais aussi, des anonymes qui avouent ne pas avoir "beaucoup d'espoir" et qui regrettent que la mobilisation soutenue par les membres de l'Audahs, n'attire pas "assez de monde."

    Si pour certains, cette mobilisation ressemble à une sorte "d'acharnement thérapeutique" sans espoir, pour d'autres, l'arrivée en février à la tête du Chicas, de Richard Dalmasso, l'actuel directeur du centre hospitalier de Crest, représente un formidable espoir de rouvrir le dialogue, jugé aujourd'hui "absent ou non constructif". Exprimer sa souffrance pour un malade - et l'hôpital sisteronais l'est aujourd'hui - est, pour ceux qui ont défilé hier, la meilleure solution.

    Brigitte ILLY