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ENSEMBLE 05 - Page 597

  • SOCIAL

    Les cheminots ne désarment pas

    par La Rédaction du DL | le 03/02/10

    « Une fois de plus, on veut tirer la sonnette d'alarme. Il faut se demander vers quel service public ferrovaire on s'achemine. » Hier, Francisco Murillo, pour la CGT cheminots - en présence de Philippe Cottet, secrétaire de l'union départementale CGT - présentait la journée d'action à laquelle appellent au niveau national et de façon unitaire les syndicats CGT, Unsa, Sud Rail et CFDT. Outre un préavis de grève nationale qui court de mardi 2 février 20h au jeudi 4 février 8h, la CGT des cheminots de la ligne des Alpes « appelle l'ensemble des agents de la ligne et de tous métiers » à participer au rassemblement organisé ce matin, à 11 heures, devant la gare de Gap.

    Distribution de tracts, discussion avec les usagers, motion transmise au directeur de l'Etablissement multifonction sont prévues. « Le but est de mener une journée d'action de référence, tous services, pour peser sur les choix de la SNCF » explique encore Francisco Murillo. En ligne de mire des syndicats figurent toujours, entre autres, « le recul du niveau des conditions de vie et de travail, la mobilité imposée par les restructurations, le transfert de charges vers les filiales ». La CGT cheminots s'intéresse aussi, dans la lignée de la mobilisation du 20 octobre dernier, au fret. Pour le syndicat, « la SNCF et le gouvernement sont toujours dans une logique de destruction du fret. désormais, sur la ligne des Alpes, le fret représente deux agents seulement, contre une vingtaine il y a quelques années».

    Pour la CGT, qui se veut «force de proposition», une solution plus cohérente serait la création d'un établissement multi-activités (EMA), favorisant le maintien de l'emploi cheminot à statut spécifique (plutôt que des emplois occupés par des travailleurs relevant du régime privé). Cet "EMA" coordonnerait les différentes activités (TER, grandes lignes et fret), « à l'inverse d'une logique de segmentation des activités et de spécialisation des agents », comme l'explique Francisco Murillo.

    Quant à la journée de grève. elle s'annonce assez suivie. « Ce n'est qu'une prévision, mais il pourrait y avoir 40 % de grévistes au niveau national, 60 % chez nous » indique le représentant de la CGT cheminots. Si ce préavis de grève n'est pas reconductible, les syndicats de cheminots n'excluent pas d'en déposer un autre dans la foulée s'ils restent «sans réponses concrètes».


    A.T.
    Paru dans l'édition 05A du 03/02/2010
  • Sondage retraite

     

    L’âge légal à 60 ans est un acquis social pour 63% des Français

    lundi 1er février 2010, par Frédéric Dayan

    Selon un sondage BVA publié par Les Echos et France Info, 63% des Français sont favorables à 63% au maintien de l’âge du départ à la retraite à 60 ans, considéré comme "un acquis social sur lequel il ne faut pas revenir". Ils sont 34% à estimer que l’âge de la retraite peut être repoussé en raison de l’allongement de l’espérance de vie, et 3% ne se prononcent pas.
  • Hommage de Là-bas à Daniel Bensaïd.

    Daniel Bensaïd nous a quitté mardi 12 janvier



    Dimanche 24 janvier 2010 à la Mutualité à Paris un hommage était rendu à Daniel Bensaïd.

    Une girafe dans un champs de mulots

    Une girafe dans un champ de mulots. Voilà comment on peut représenter Daniel Bensaïd dans le paysage intellectuel d’aujourd’hui.
    Ce que je dis n’est pas très aimable pour les mulots, c’est vrai. Mais, déjà parmi ces mulots, vous avez reconnu BHL ou Finkielkraut ou Cohn Bendit, ... À chacun son mulot.
    Moi, c’est Télérama. À la mort de Daniel Bensaïd, Télérama a titré « Une pensée s’éteint ». Le lendemain sur leur site, ils ont rectifié, c’est devenu « Un penseur s’éteint ».
    Mais rassurez-vous, cher Télérama, le penseur et la pensée sont restés allumés. Vous avez pris vos rêves pour des réalités. Sachez-le, la lutte continue !
    Ah, bien sûr, les vieux soixante-huitards en chaise roulante continueront longtemps encore à se battre à coup de canne à propos de Kronstadt et des amours de Frida et Léon dans la maison bleue accrochée à la colline. Mais la lutte continue, elle se mobilise pour les Conti ou les Goodyear, elle lutte contre la privatisation de la Poste et contre la Pwofitassion, elle se bat pour ce qu’il appelait « l’éco-communisme ». Bensaïd voulait assurer la suite de l’histoire, il n’était pas du genre à mettre des enclumes dans les poches des enfants.
    Et pour ça, j’avoue que je me suis un peu servi de lui en l’invitant à la radio. Pour dire, voyez, notre génération c’est pas que des renégats, pas que des publicitaires libertaires, pas que des épaves social-démocrate...Pas que ceux qui ont propagé la théologie de l’impuissance et du renoncement et qui ont installé la peur au cœur même du système social. Ceux qui nous ont persuadé que nous ne pouvons rien sur notre devenir, et -encore mieux- qui nous ont fait croire que toutes les luttes ont été vaines, quand elles n’ont pas conduit au goulag.
    C’est ça l’irrésistible dont parlait Bensaïd. Résister à l’irrésistible, c’est résister à cette résignation c’est résister à ce détachement cynique qui justifie les inégalités, l’appropriation privée, la sauvagerie des rapports sociaux.
    En fait Bensaïd n’avait jamais perdu la boussole de sa jeunesse. Le mot communisme par exemple. Il s’est cassé les reins à débarasser ce mot de toutes les casseroles pleines de gravats que l’histoire lui a accrochés dans le dos. Et Marx ? Marx revendiqué par Jacques Attali, Alain Minc et Joseph Staline...Comment débarrasser Marx de son manteau de plomb ?
    Bensaïd a passé sa vie à nous dire que c’est par là que se trouvent les outils, les leviers et les munitions pour tous ceux qui n’ont pas renoncé à faire le pari de l’émancipation humaine.
    Pour Bensaïd, cette émancipation n’est pas un pari, c’est une évidence. Cette émancipation vient du bas. On ne fait pas le bonheur des peuples malgré eux. Même si on est du côté de l’opprimé, et surtout si on est du côté de l’opprimé...Il revenait souvent sur « l’auto émancipation »
    Sa boussole lui venait de ce bistrot toulousain où sa mère chantait « Le temps des cerises » et, où son père, dans le tiroir du comptoir, rangeait son étoile jaune, souvenir de Drancy.
    C’est de là que lui venait ce dur désir d’égalité.
    Sauf que l’égalité, nous ne la désirons qu’avec nos maîtres. Évidemment les maîtres et les dominants sont beaucoup moins enclins à l’égalité et au partage. Il faut parfois leur tirer un peu l’oreille et même leur tirer un peu dessus.
    Car comme disait les Motivés « Il n’y a pas d’arrangement »
    Ou bien tu luttes contre les abus du capitalisme en disant « un autre capitalisme est possible « ou bien tu cherches les voies et les moyens pour le renverser...
    Non, la pensée n’est pas éteinte et le penseur non plus.
    Comme disait Bensaïd, « Au moins pour s’épargner la honte de ne pas avoir essayé »,


    La lutte continue !

    Daniel Mermet
    24 janvier 2010

  • Défense de l'hôpital public

    hopital_Gap.jpgCi-dessous vous trouverez la pétition de défense de l'hôpital public, à faire signer au plus grand nombre possible de personnes.

    Merci de la signer vous même et de la faire suivre à  tout votre carnet d'adresses.
    Quelques secondes de votre temps pour une grande cause !
    Objectif du Mouvement de Défense de l'Hôpital public : dépasser le million de signatures avant la fin de la semaine.
    http://petition-mdhp.fr/index.html

  • ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE Quel accès aux soins en zone rurale ?


    par La Rédaction du DL | le 01/02/10 à 05h02

    Les premiers états généraux de la santé organisés par les trois collectifs des hôpitaux de Digne-les-Bains, Sisteron et Manosque et en collaboration avec le Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, se tiendront le mercredi 3 février, à Sainte-Tulle.

    C'est une première dans le département et certainement au niveau de la région. Les états généraux tourneront autour de l'accès aux soins dans les territoires ruraux et les outils, structures et moyens humains pour les mettre en œuvre.

    « Cette manifestation ne se veut ni solennelle, ni habituelle et aura pour ambition de mettre à disposition une tribune d'experts à destination des citoyens pour leur permettre de mieux appréhender la problématique de l'accès aux soins dans nos départements ruraux », annonce Jean-François Pellarey, porte-parole des collectifs de défense des hôpitaux des Alpes-de-Haute-Provence.

    Cette journée orchestrée autour de deux tables rondes sera l'occasion de mettre en exergue l'accès aux soins pour tous.

    Laisser la place à l'expression des citoyens

    « Organisés autour de deux tables rondes, ces états généraux de la santé ont pour ambition d'amener les populations à réagir contre le démantèlement des services publics et la désertification programmée de nos campagnes au profit des grandes agglomérations », ajoutent les organisateurs.

    « La santé, l'hôpital comme la culture ne sont pas une marchandise », lançait Roland Aubert qui représentait le conseil général partenaire de la manifestation.

    Aujourd'hui, la première préoccupation des Français est la condition d'accès aux soins.

    « Il est impensable qu'on laisse à ce jour les citoyens face à un système de santé qui depuis 2002 ne cesse de devenir de plus en plus inégalitaire », poursuit Jean-François Pellarey qui met en avant la nécessité de conserver les outils pour soigner les populations.

    Après la récente mobilisation de la population de Sisteron pour le maintien de son hôpital, et devant les préoccupations des élus et des citoyens alpins face aux menaces et aux risques qui pèsent sur le devenir des hôpitaux en milieux ruraux, les organisateurs espèrent une forte mobilisation des élus et des citoyens.

    les haut-alpins invités

    Les collectifs des hôpitaux de Briançon, Embrun et Gap ainsi que celui de Pertuis (84) se joindront à cette initiative et se rendront à Sainte-Tulle pour participer à la manifestation.

    Les états généraux se tiendront à Sainte-Tulle le mercredi 3 février à l'Espace culturel Gaston Vachier de 13h30 à 17h30.


    Paru dans l'édition 05A du 01/02/2010