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ENSEMBLE 05 - Page 593

  • CFA

    GAP / FORMATION PROFESSIONNELLE
    Après sa reprise en octobre par la chambre des métiers, la CFDT s'inquiète pour le CFA

    par La Rédaction du DL | le 20/02/10

    Forum CFA 2.jpgLe sort du centre de formation des apprentis (CFA) de Gap préoccupe la CFDT. Marc Thévenin se dit « très inquiet sur la pérennité du CFA et l'avenir de l'apprentissage dans les Hautes-Alpes ».

    Mandaté par son syndicat, il entend s'en ouvrir et demander des précisions au président Jean-Pierre Gaulard lors du conseil de perfectionnement (organe consultatif du CFA) qui doit se réunir le 8 mars prochain.

    Les inquiétudes portent sur l'avenir des personnels du centre. Leur statut doit être calqué sur ceux de la chambre des métiers et de l'artisanat des Hautes-Alpes, qui a pris le contrôle du CFA en octobre 2009. « Les discussions ne sont toujours pas entamées » remarque Patrick Prost, secrétaire départemental de la CFDT.

    Le syndicat souhaite aussi interpeller le CFA pour connaître l'état de ses finances, et notamment l'enveloppe du conseil régional. « Depuis la prise de fonction de la chambre des métiers, on a très peu d'éléments. » La CFDT demandera aussi lors du conseil de perfectionnement des explications sur le licenciement de la directrice du CFA, qui l'a « interloquée ».

    Jean-Pierre-Gaulard : « Faire en sorte que le CFA se développe »

    Jean-Pierre Gaulard trouve ces inquiétudes « un peu bizarres ». Il rappelle que la reprise de la gestion du CFA par la chambre des métiers et de l'artisanat (qu'il préside aussi) date seulement du mois d'octobre. Un état des lieux « matériel mais également de gestion » a été entrepris. Les audits commandés par la Région ont révélé « de gros problèmes sur la rémunération et les congés, des dépenses excessives ».

    Le nouveau directeur du CFA Jacques Meyer a donc du pain sur la planche. C'est lui qui devra se pencher sur le changement de statut de la cinquantaine d'employés. Tâche ardue, puisqu'il s'agit de passer d'un statut privé (association loi 1901) à un statut public. Sans compter que les contrats de travail actuels relèvent de plusieurs conventions collectives différentes. Les négociations - individuelles - s'annoncent longues.

    Au sujet des finances du CFA, son président se veut rassurant. Mais il ne cache pas que « c'est toujours difficile, surtout au moment où des investissements importants ont été réalisés », notamment pour pallier la panne de chauffage à laquelle le centre a dû faire face.

    L'avenir du CFA de Gap ? « Je ne l'aurais pas repris s'il y avait des inquiétudes, assure Jean-Pierre Gaulard. Notre objectif, c'est de faire en sorte que ce CFA continue, et se développe. »


    Nicolas MANIFICAT
    Paru dans l'édition 05A du 20/02/2010

     

  • La mise en disparition du travail et ses effets pathologiques et sociaux


    par philippe Zarifian, professeur des universités en sociologie

    elsametal.jpgDans les propos tenus au sujet de la vague de suicides à France Télécom, on a beaucoup insisté sur la « souffrance au travail », thème devenu une véritable idéologie, c’est-à-dire un énoncé d’évidences qui ne se discutent même pas, qui s’imposent à la manière d’un réflexe.

    Or, dans souffrance au travail, il y a le mot « travail ». Outre que la souffrance n’est qu’un effet, un ressenti, qui demande diagnostic et donc qui demande à être cerné et expliqué (quel type de souffrance ? suite à quoi ?), il me semble symptomatique que l’on n’ait pratiquement jamais parlé du rapport des salariés au travail. Ce ne sont pas les individus qui demandent à être soignés. C’est le rapport au travail.

    Or nous assistons, depuis quelques années, mais avec une généralisation dans la période actuelle, à une véritable « mise en disparition du travail ». L’engagement dans le travail et la qualité de ce dernier ne sont plus vus, appréciés, discutés, évalués et moins encore reconnus. La généralisation des pratiques de contrôle par « objectifs/résultats », que France Télécom a connu, comme bien d’autres entreprises, masque l’essentiel : la qualité du travail et son efficience. On se polarise sur l’amont (les objectifs) et sur l’aval (les résultats) et on ne voit plus l’essentiel : le travail lui-même.

    Cette « mise en disparition du travail » se produit au moment où une mutation cruciale est en jeu. Pour des multiples raisons, le travail n’a plus lieu d’être objectivé sous forme de tâches à réaliser. Il devient l’expression directe du pouvoir d’action de ceux qui le réalisent, de leur intelligence des situations et de leur prise d’initiative. Autrement dit : de leur compétence. Or en organisant sa « mise en disparition », le management se prive de toute possibilité sérieuse de développer et reconnaître les compétences réellement mises en œuvre. On voit alors fleurir des référentiels de compétences, souvent réduits à la « capacité à » occuper tel ou tel emploi, compétences, imaginées et prescrites par des personnes spécialisées. On recrée l’équivalent d’un bureau des méthodes taylorien, centré désormais sur ces fameuses « capacités à ». Ceci engendre un déni du véritable travail réalisé et des véritables compétences mobilisées, qui dégrade les relations entre salariés et management et met la santé des salariés en danger.

    On se retrouve dans des pratiques encore pires que le taylorisme, car ce dernier avait au moins pour mérite de réaliser une analytique du travail, de s’y intéresser. Le travail devenant invisible, le management va progressivement glisser sur des prescriptions de comportement et/ ou se référer à un usage mécanique et soit disant prévisible de la technologie.

    Non seulement on nie le contenu du travail, mais on nie en même temps le pouvoir d’action et d’initiative des salariés. Plus encore : on les nie en tant qu’êtres humains. Le déni considérable qui en résulte, en particulier pour les personnes qui ont le sentiment justifié d’être utilisées bien en-dessous de leur  pouvoir d’agir potentiel et de leur compétence ou, à l’inverse, d’être mises face à des situations et injonctions de résultat pour lesquels l’entreprise ne les a préparés, n’a pas créé les conditions nécessaires à la réussite de leurs actions, est la cause première de ce que l’on appelle la « souffrance au travail ».

    Il faut donc en finir avec l’idéologie de la commisération et de la culpabilité et redécouvrir pleinement en quoi consiste le travail, sa qualité, ses difficultés, mais aussi ses voies de progression et ses potentialités et établir, dans les entreprises, un véritable dialogue sur la nature des compétences qu’il sollicite et leur reconnaissance.

  • Nous vivons une époque formidable....SECU A GOGO ou pour gogos

    TOUS CONCERNÉS par les génériques, mais souvent bernés par les industriels et les pharmaciens !

    Instructif !!!

    Le BON CITOYEN et la SECU .........


    Je fais une triste constatation cette semaine.
    Je vais chercher une prescription d'un médicament appelé "SPASFON" et, arrivé à la pharmacie on me propose le médicament générique appelé "PHLOROGLUCINOL MERCK", ou plutôt on me l'impose, car pas le choix à la pharmacie. Ils m'en donnent donc 3 boites.
    En tant que bon citoyen j'accepte, sachant très bien que c'est la même composition, et qu'il est remboursé par la sécu aussi bien que le spasfon.
    C'est en rentrant chez moi que j'ai fais une triste découverte : (j'avais encore du vrai "SPASFON" dans ma trousse à pharmacie...)
    Pour me rassurer dans mon choix je compare le prix des 2 médicaments:
    la boite de spasfon coute 2.81 euros (voir photo) et la boite de merck coute 2.13 euros.
    Hourra! j'ai fais gagner 68 centimes à la sécu, c'est pas le pérou mais on est content de soi.
    Le revers de la médaille c'est que le spasfon contient 30 comprimés de 80mg et le merck que 10 comprimés de 80mg !!!

    Pour un traitement il en faut 6 comprimés par jour, soit 30 comprimés

    sur 5 jours, c'est pour cela qu'on m'a donné 3 boites de merck !
    Total : 3 x 2,13 = 6,39 euros pour Merck alors que cela n'aurait dû couter
    qu'une boite de spasfon à 2.81 euros !!
    J'ai donc fait perdre 3.58 euros à la sécu juste en ayant accepté ce génériqu
    e.


    C'est une honte qu'un pharmacien impose ceci, il fait ainsi plus de chiffre d'affaire et en plus, probablement bien vu par la sécu car il "place" beaucoup de génériques. (Il doit aussi être bien vu par le représentant de ce générique !)
    Ces pratiques devraient donc être interdites et sanctionnées.
    Donc à partir d'aujourd'hui, je demande systématiquement de comparer les médicaments originaux avec leurs génériques, et je vous propose de faire la même chose.Pour ceci, je fais systématiquement sortir au pharmacien les 2 boites, et ce, dans chaque cas de remplacement par un générique !














  • Le billet "au jour le jour" de notre présidente

    J’ai un peu laissé tombé mes billets doux ou râleurs : je reprend !

    1916454872.JPGPour en terminer avec l’épisode « élections régionales » qui aura marqué notre association je retiens une note positive : nous avons proposé de faire un Forum sur les compétences de la région : malgré les difficultés, ce forum a eu lieu le 16 janvier et s’est très bien passé avec la présence des Verts et du NPA. 6000 tracts distribués, 61 personnes présentes, 2 adhésions, un groupe de travail qui s’est crée sur les transports ! C’est donc bien le débat et la construction qui intéressent les gens et pas les guéguerres stériles. C’est évident qu’à ce rythme et pour ce résultat, il faudra couper beaucoup d’arbres (tracts…) pour gagner des adhérents !

    Deux autres observations locales : le PS qui avait fait une liste pour les régionales où apparaissaient 4 jeunes militants qui se démènent pour leur parti, a changé la composition de celle-ci. Trois des jeunes ont été virés au profit de Joël Giraud  (3 mandats), Christine Nivou (2 mandats), Bernard Jaussaud (3 mandats) et la dernière est en position inéligible…Je me dis que nous avons raison d’être contre le cumul des mandats et des fonctions : c’est scandaleux pour les jeunes en question. Ensuite Marie Bouchez quitte les Verts pour aller en 12ème position sur une liste PS dans le Var : elle défend avec un bel acharnement le bilan de Vauzelle qu’elle trouve remarquable ! Etonnant non ? Mais je reconnais que ces 2 réflexions relèvent de mon mauvais esprit…et de la guéguerre stérile…mais ça me fait du bien !

    Si certains d’entre vous aiment les gros bouquins qui durent longtemps je vous recommande un roman : «Le club des incorrigibles optimistes » de Jean-Michel Guenassia, 757 page, je me suis régalée ! Un film aussi : « Contes de l’âge d’or » : il passe au Club. Précipitez-vous avant que cette salle d’Art et d’Essai ne disparaisse, victime de l’avidité de l’Eglise locale et du manque d’initiative de notre municipalité. Les salles du Club et du Centre doivent fermer fin mai : nous avons édité un numéro spécial de la Lettre de l’opposition sur ce sujet et nous la distribuons à la sortie des cinémas cette semaine : venez nous aider si vous avez un peu de temps. Nous espérons pouvoir organiser un débat public sur ce sujet rapidement. D’ici là signez et faites signer la pétition : plus de 3000 signatures sur le net + les pétitions imprimées, mais ce n’est pas assez. Nous ne nous laisserons pas faire !

    A cause du temps, de la fatigue, des vacances et des petits enfants, on fait une petite pose associative. Le prochain bureau ouvert à tous aura lieu le vendredi 26 février 2010 de 14h à 17h dans la petite salle de la mutualité. Au menu : nous cherchons des idées nouvelles de fonctionnement pour notre association, plus actives et  participatives !

    Cécile Leroux



  • Les retraités ont les moyens de se faire entendre :

    IMGP0022.JPG Avec l’ensemble
    des Unions Confédérales de retraités
    CFTC, CGT, FGRFP, FSU, FO


    LE 24 FÉVRIER 2010,
    LES RETRAITÉS PARTOUT DANS L’ACTION
    POUR L’AUGMENTATION DES PENSIONS !


    Rassemblement à 10 H, Place Grenette
    (Devant la Bourse du Travail)

    11 h  entrevue à la Préfecture

    Après-midi demande d’audience au Président du Conseil Général
    pour parler notamment des problèmes du CODERPA du département