Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 594

  • SECILEF EMBRUN : le dogme libéral a encore frappé !!


    Ainsi, le patrimoine de la  SECILEF, société d’économie mixte dont la Commune d’Embrun était l’actionnaire principal à hauteur de 56,6%, a été vendu pour un montant inférieur à l’estimation effectuée par le service des Domaines, soit 40 000€ en moyenne par appartement. Une aubaine pour la Société Immobilière Rhône-Alpes qui achète !!!!

    Les salariés de l’Embrunais (rappelons que la moyenne des salaires dans les Hautes-Alpes est inférieure de 30% à la moyenne nationale) ne manqueront pas d’apprécier lorsqu’ils compareront avec les prix de l’immobilier qui sont pratiqués à Embrun et aux alentours.

    Pourtant, une motion avait été votée sur proposition de la CGT par le Conseil d’Administration de l’OPH05 le 20 janvier 2010 demandant à la Commune d’Embrun de lui faire une proposition de cession. En effet, la Commune d’Embrun fait état de difficultés de construction de logements locatifs sociaux par la Secilef, la proposition de l’OPH05 aurait donc du être la bienvenue.
    Que nenni ! Bizarrement cette délibération de l’OPH05 entraîne la colère de Monsieur le Président de la SECILEF.

    La CGT ne cesse de se battre pour le droit au logement pour tous et notamment pour les salariés, dans une ville où le taux de résidences secondaires atteint désormais plus de 37% et où la spéculation immobilière s’en donne à cœur joie, au plus grand bénéfice de certains promoteurs ! Mais certainement pas des salariés qui ne trouvent plus à se loger sur Embrun !

    Des promesses sont faites, une fois de plus (2,5 millions d’euros de travaux, construction de 20 logements par an, ………) et « les Embrunais auraient donc fortement à gagner dans cette opération », dixit Madame le Maire, selon la presse locale. De quels Embrunais parle-t-elle ? Des  salariés de la grande distribution, des saisonniers, des privés d’emploi ? Ou des actionnaires privés de la SECILEF qui vont par cette opération empocher la bagatelle de 1 600 000 euros…

    La CGT revendique au plan national la production de 120 000 logements sociaux pendant 5 ans. A Embrun, en 2006, sur 4845 logements au total seuls 422 logements relevaient du parc HLM ( chiffres INSEE...), soit même pas 10%, alors que la loi SRU oblige à 20% de logements à caractère social…

    Gap, le 15 février 2010

  • CERISES 60

    Au sommaire de Cerises 60, entre autres :
    - Avatar, témoin de notre temps
    - les dessous politiques de la prohibition du voile
    - Die Linke sans Oskar Lafontaine
    - Ce que nous entendons par communisme

  • Intersyndicale du 15 février 2010


    Communiqué commun



    photo_1266273879638-11-0-225x149.jpgCOMMUNIQUE COMMUN CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

    Lors du sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le président de la République s’est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.

    Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi.

    Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.

    La dégradation des conditions de travail et de l’emploi touche les salariés du privé comme du public.

    Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.

    Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.

    C’est pourquoi les organisations syndicales décident d’une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d’une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.

    Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.

    Le 15 Février 2010

  • Les chasses présidentielles

    Les chasses présidentielles! On avait oublié que ça existait. Ou plutôt on pensait que ça ne pouvait plus exister. D'ailleurs, un président du XXIe siècle qui avait dit, je cite... «Je veux changer la pratique de la république: plus de simplicité plus de proximité, plus d'authenticité» (spot de campagne, avril 2007) ne pouvait pas réactiver cette institution caricaturale de notre république aux accents monarchiques que sont les chasses présidentielles.

    Elles avaient partiellement disparues sous Jacques Chirac qui, sous l'influence moderniste de sa fille Claude, avait supprimé les chasses de Marly et Rambouillet. Restait Chambord, son château, ses 160 hectares de forêts encloses, parfaites pour ce type d'activité coûteuse, obscure et anachronique.
    Tableau de chasse

    Vendredi dernier, se tenait donc à Chambord une chasse présidentielle organisée par le conseiller et ami du président, l'inénarrable Pierre Charon, qui vient d'être nommé par Nicolas Sarkozy responsable de la chose avec pour mission d'en faire un objet d'influence et d'entretien de réseaux. Donc vendredi, ça a commencé, comme le veut la tradition, par un petit déjeuner pour les 30 invités et leurs épouses (ou maris) et ça s'est terminé (après la partie de chasse) par un dîner dans le château. Juste avant ce repas, il y aura eu la cérémonie dite du «tableau de chasse».

    Pierre Charon a réintroduit le faste qui avait disparu depuis longtemps, c'est-à-dire la présentation du tableau de chasse avec garde républicain en grande tenue et flambeau à la main. Tout le décorum le plus éculé, le plus clinquant, le plus monarchique, le plus impérial, le plus déplacé –pour ne pas dire le plus obscène– est réhabilité. Tout ça bien sûr, dans la confidentialité et l'opacité la plus totale. On ne sait pas combien ça coûte. Le contribuable n'a pas le droit de savoir qui est invité. Pas de listes, pas de photos. C'est clinquant, pompeux et dépensier et c'est secret comme une réunion de secte.
    Créer des «obligés de l'Etat»

    Généralement, le ridicule ne tue pas, là il dégomme du gibier. Si c'était du folklore, ce serait public comme ce fut d'ailleurs le cas sous les présidents Auriol et Coty. Pierre Charon assume tout à fait (il le dit dans L'Express de cette semaine) de faire des chasses présidentielles un instrument de réseau, un lieu et un moment de rencontre entre grands du pays.

    Sont invités des préfets, des ministres, surtout des partons du CAC40 et des grands flics aussi. On dit que Martin Bouygues, Serge Dassault, l'ancien procureur Yves Bot, le sans doute futur membre du Conseil constitutionnel Michel Charasse y ont tiré quelques gibiers récemment. Le but avoué est de créer des «obligés de l'Elysée». On se promet des rosettes, des pistons, des prébendes, des marchés... On y fomente des trahisons, des alliances... après avoir descendu un vieux faisan qui n'avait sans doute jamais volé avant d'être lâché fort opportunément devant les calibres de cette nouvelle noblesse bling bling.

    La nuit du 4 août avait aboli le privilège de la chasse réservée aux nobles. Les chasses présidentielles réhabilitées discrètement, avec le retour de ce protocole à plumeau, sécurisées par des gendarmes réquisitionnés pour l'occasion, sont un peu plus qu'anecdotiques parce qu'elles traduisent une façon de faire de la politique, celle des réseaux et des amitiés hauts placés, celle des mélanges public/privé, celle des grosses fortunes qui s'amusent avec les grosses responsabilités d'Etat. Les chasses présidentielles sont aux antipodes de ce que suggérait la campagne du candidat Sarkozy et tout simplement aux antipodes de notre époque.

    Thomas Legrand (France Inter)


  • Lettre du groupe d'opposition G.A.U.C.H.E. N° 11

    places-gap-france-1089441181-898984.jpgLIRE et TELECHARGER LA LETTRE SPECIALE CONSACREE AUX SALLES de CINEMA le CLUB et LE CENTRE.