Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps !
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Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps !
A propos de la réédition du livre de Paul Laffargue : "Le droit à la paresse" que Filoche a préfacé... Une actualisation de cette oeuvre ...
C'est quoi "le travail" ? Travail aliéné etc...
Des thèmes qui avaient un peu "disparu" des réflexions politiques...sous cette forme-là du moins.
On en parlait beaucoup à la fin des années 60 et au début des seventies, mais, depuis...on ne parle plus que de "valeur travail" sans remettre cette notion vraiment en question...Comme si on était un peu paralysés ( mais pourquoi échapperions-nous, complètement, au discours dominant ? )
Je nous trouve un peu timides à ce sujet...non ?
Cette vidéo a le mérite ( selon moi...) de remettre au goût du jour, une question que je trouvais un peu "reléguée" !
http://renovitude.net/?p=2011
Pour le soignant, prendre un moment pour parler « de tout et de rien » avec son patient est devenu rare, cela ne rapporte pas. Pour être rentable, il faut au contraire produire de l’activité, comme procéder à des examens ou opérer : faire donc fonctionner le matériel médical dans lequel l’hôpital a investi. Hospitalisation courte ou longue, pathologie aiguë ou chronique, chacun demande pourtant de l’attention et souhaite que la machine s’arrête un instant. Le caractère mécanique et technique de l’hôpital peut devenir très anxiogène. Le soignant doit pouvoir cesser toute activité si besoin, et rester un moment au chevet du patient, sans se soucier de la logique comptable. Or c’est précisément ce temps de l’écoute et de l’échange – temps de parole et d’empathie qui échappe résolument à la catégorisation voulue de tout acte – qui est aujourd’hui en danger. Pourtant, la dimension relationnelle est au cœur du métier de soignant : le médecin et l’infirmière traitent d’abord avec des personnes en état de fragilité et de dépendance. La disparition de ce lien humain génère une profonde perte de sens pour la majorité du personnel soignant, questionnant ses fondements éthiques.
Logique marchande et perte de sens
Avec le lancement en 2007 de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l’équilibre des comptes est devenu la priorité des administrations de l’Etat. A l’hôpital, cette rationalisation des dépenses – déjà engagée dans les années 1990 – a pour effet pervers d’envisager l’acte soignant à l’aune de sa seule rentabilité. Symbole de cette approche économique de la médecine et de l’institution, la tarification à l’activité (T2A) a remplacé la dotation globale comme mode de financement des hôpitaux publics. Sa logique est simple : à chaque pathologie correspond une enveloppe, allouée par l’Etat, variable selon la durée du séjour. Plus la durée de l’hospitalisation s’allonge, moins l’hôpital perçoit d’argent des pouvoirs publics. Cette nouvelle grille tarifaire contraint l’hôpital à considérer le patient d’abord en fonction de ce qu’il rapporte : les pathologies ayant recours à des techniques médicales sophistiquées, et réclamant peu de jours d’hospitalisation, génèrent plus d’argent que les maladies chroniques, qui ne nécessitent pas ou peu d’opérations.
Cette logique pourrait conduire à l’exclusion de certains malades jugés pas assez « rentables », ou au refus de prendre en charge les surcoûts liés à des complications. En ligne de mire : les personnes âgées, les malades en soins palliatifs et toutes les personnes atteintes de maladies longues. Cela apparaît, au regard de l’allongement de la vie, comme un véritable aveuglement face aux réalités de demain. L’un des fondements du modèle français de cohésion sociale – héritière de l’Ordonnance fondatrice de la Sécurité Sociale en 1946 et construite autour de l’idée que chaque individu qui vit en France doit avoir accès à la santé – est largement ébranlé.
Les suppressions massives d’emplois au sein de l’hôpital public ne font qu’aggraver la situation. Benoît Leclercq, directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris – les estime entre 3 000 et 4 000 d’ici 2012. L’ensemble des syndicats professionnels s’accordent à dire que la qualité des soins et l’accueil des patients seront sévèrement touchés par cette réduction de personnel. Ils rappellent qu’ils souffrent déjà, et dans de nombreux établissements, de problèmes liés aux sous-effectifs.
L’approche financière renverse le fonctionnement éthique de l’hôpital public, fondé sur les notions d’hospitalité et d’accueil de tous les malades. Par la même occasion, elle met à mal toute tentative d’accompagnement par l’art et la culture des personnes hospitalisées et fragilise le lien qu’entretient l’hôpital avec la cité. L’hôpital fait partie de l’espace public et de la « vie normale », le couper de sa dimension sociale et culturelle reviendrait à réduire la personne malade à un objet de soin et le soignant à un technicien. Laisser faire, c’est reléguer au second plan ce qui fonde notre humanité.
Anita Vega et Norma Tellier
jeudi 4 mars 2010, par Frédéric Dayan
La ville de Gap confirme implicitement l’information qu’Alpes 1 vous révèle depuis ce matin : l’entreprise gapençaise Peller a été retenue pour construire le nouveau stade de glace. Selon nos informations, la commission a retenu le 2ème projet le plus cher établi à 13,3 millions d’euros, en hausse de 40 % par rapport au budget préalablement dévoilé. 1,5 millions d’euros sont dépensés également pour les aménagements extérieurs.
Une explosion du budget que la mairie conteste dans un communiqué. Pour elle, la hausse n’est que de 40 % mais de 24 % par rapport au budget initial et s’exprimera officiellement à l’issue des délais légaux.
Contacté, le conseiller d’opposition Jean-Claude Eyraud s’exprimera sur le dossier après la déclaration municipale.
Source Alpes 1