Bon d’abord pour les sportifs : on a 11 médailles aux JO, dont 2 d’or, c’est pas mal. A coté du Canada on est minable…Mais c’est un beaucoup plus grand pays que nous. Qui peut faire mieux dans le monde politique ? Qui va remporter la médaille aux élections régionales ?
Vous allez dire c’est facile de se moquer quand on ne participe pas : mais notre association est seule dans une compétition autrement compliquée. Arriver à suivre localement, nationalement, les dossiers en cours :
- ne pas laisser disparaître les cinémas du Club et du Centre et surtout le cinéma d’art et essai. On a tiré un numéro spécial de la lettre de l’opposition G.A.U.C.H.E, un collectif est né et va organiser une réunion publique le samedi 27 mars de 14h à 16h30 (salle le Centre à Gap) pour créer une association de spectateurs.
- Suivre attentivement le feuilleton de l’équipe municipale de Gap : le crématorium, la patinoire : autant de dossiers, autant de bêtises…On a rencontré le président du club des Rapaces.
- L’eau : une association va voir le jour à l’initiative du collectif : « Eau-Secours » Gap
- Faire le bilan de la journée du 16 janvier sur les compétences de la Région : Martine va s’y atteler. Serait-il possible que les rapporteurs ou les participants lui envoient leurs notes ?
- L’Hôpital : un journal est né « L’hôpital désintox » lisez-le, adhérez à l’association citoyenne de défense de l’hôpital public. On en a besoin si vous voulez garder un hôpital public.
- Le 1er mars on nous a enlevé les poubelles dans le chemin des Hauts de Valbonne : le camion ne passera plus : 69 familles lésées pour une histoire sordide de chemin. Vous me direz vous vous en fichez, chez vous elles passent…Méfiez-vous !
Sur le local j’arrête : on pourrait en dire des tonnes.
Sur le national : le 1er mars changement de statut de la Poste : elle devient une Société Anonyme à capital public, tout cela pour que le secteur postal soit ouvert à la concurrence européenne. Préparez-vous à ne plus jamais voir de courrier dans votre boite aux lettres (mais gardez-là ça deviendra un objet de musée comme le moulin à café, le pot à lait, la lampe à pétrole, le rond de serviette ou le gant de toilette).
Canular : un site qui propose un fromage à base de lait de femme ! C’est une artiste qui critique la crise économique, l’instrumentalisation de la femme et la Ferme Célébrités…
A propos de la femme j’aurai bien aimé qu’on fasse quelque chose pour le 8 mars (qui fête ses 100 ans cette année) mais c’est trop tard et on ne peut pas tout faire. Parce que là aussi ce n’est pas gagné.
Le 1er mars c’était aussi « la journée sans immigrés » : cela veut dire qu’il était conseillé à tous les immigrés de ne pas aller travailler pour montrer leur poids économique en France. Moi ça me choque à cause du titre, je ne sais pas ce que vous en pensez ?
Enfin dernière info : notre prochaine AG aura lieu le 22 mars de 18h30 à 22h et nous vous proposons de voir le film sur « les LIP, l’imagination au pouvoir » et d’en discuter. C’est un magnifique documentaire qui donne la pêche à tous ceux qui se battent.
Cécile Leroux
ENSEMBLE 05 - Page 589
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Au jour le jour du 7 mars
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Crise financière en grèce
Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps !
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"Le droit à la paresse"
A propos de la réédition du livre de Paul Laffargue : "Le droit à la paresse" que Filoche a préfacé... Une actualisation de cette oeuvre ...
C'est quoi "le travail" ? Travail aliéné etc...
Des thèmes qui avaient un peu "disparu" des réflexions politiques...sous cette forme-là du moins.
On en parlait beaucoup à la fin des années 60 et au début des seventies, mais, depuis...on ne parle plus que de "valeur travail" sans remettre cette notion vraiment en question...Comme si on était un peu paralysés ( mais pourquoi échapperions-nous, complètement, au discours dominant ? )
Je nous trouve un peu timides à ce sujet...non ?
Cette vidéo a le mérite ( selon moi...) de remettre au goût du jour, une question que je trouvais un peu "reléguée" !
http://renovitude.net/?p=2011 -
Prendre soin n’est pas rentable
Pour le soignant, prendre un moment pour parler « de tout et de rien » avec son patient est devenu rare, cela ne rapporte pas. Pour être rentable, il faut au contraire produire de l’activité, comme procéder à des examens ou opérer : faire donc fonctionner le matériel médical dans lequel l’hôpital a investi. Hospitalisation courte ou longue, pathologie aiguë ou chronique, chacun demande pourtant de l’attention et souhaite que la machine s’arrête un instant. Le caractère mécanique et technique de l’hôpital peut devenir très anxiogène. Le soignant doit pouvoir cesser toute activité si besoin, et rester un moment au chevet du patient, sans se soucier de la logique comptable. Or c’est précisément ce temps de l’écoute et de l’échange – temps de parole et d’empathie qui échappe résolument à la catégorisation voulue de tout acte – qui est aujourd’hui en danger. Pourtant, la dimension relationnelle est au cœur du métier de soignant : le médecin et l’infirmière traitent d’abord avec des personnes en état de fragilité et de dépendance. La disparition de ce lien humain génère une profonde perte de sens pour la majorité du personnel soignant, questionnant ses fondements éthiques.
Logique marchande et perte de sens
Avec le lancement en 2007 de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l’équilibre des comptes est devenu la priorité des administrations de l’Etat. A l’hôpital, cette rationalisation des dépenses – déjà engagée dans les années 1990 – a pour effet pervers d’envisager l’acte soignant à l’aune de sa seule rentabilité. Symbole de cette approche économique de la médecine et de l’institution, la tarification à l’activité (T2A) a remplacé la dotation globale comme mode de financement des hôpitaux publics. Sa logique est simple : à chaque pathologie correspond une enveloppe, allouée par l’Etat, variable selon la durée du séjour. Plus la durée de l’hospitalisation s’allonge, moins l’hôpital perçoit d’argent des pouvoirs publics. Cette nouvelle grille tarifaire contraint l’hôpital à considérer le patient d’abord en fonction de ce qu’il rapporte : les pathologies ayant recours à des techniques médicales sophistiquées, et réclamant peu de jours d’hospitalisation, génèrent plus d’argent que les maladies chroniques, qui ne nécessitent pas ou peu d’opérations.
Cette logique pourrait conduire à l’exclusion de certains malades jugés pas assez « rentables », ou au refus de prendre en charge les surcoûts liés à des complications. En ligne de mire : les personnes âgées, les malades en soins palliatifs et toutes les personnes atteintes de maladies longues. Cela apparaît, au regard de l’allongement de la vie, comme un véritable aveuglement face aux réalités de demain. L’un des fondements du modèle français de cohésion sociale – héritière de l’Ordonnance fondatrice de la Sécurité Sociale en 1946 et construite autour de l’idée que chaque individu qui vit en France doit avoir accès à la santé – est largement ébranlé.
Les suppressions massives d’emplois au sein de l’hôpital public ne font qu’aggraver la situation. Benoît Leclercq, directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris – les estime entre 3 000 et 4 000 d’ici 2012. L’ensemble des syndicats professionnels s’accordent à dire que la qualité des soins et l’accueil des patients seront sévèrement touchés par cette réduction de personnel. Ils rappellent qu’ils souffrent déjà, et dans de nombreux établissements, de problèmes liés aux sous-effectifs.
L’approche financière renverse le fonctionnement éthique de l’hôpital public, fondé sur les notions d’hospitalité et d’accueil de tous les malades. Par la même occasion, elle met à mal toute tentative d’accompagnement par l’art et la culture des personnes hospitalisées et fragilise le lien qu’entretient l’hôpital avec la cité. L’hôpital fait partie de l’espace public et de la « vie normale », le couper de sa dimension sociale et culturelle reviendrait à réduire la personne malade à un objet de soin et le soignant à un technicien. Laisser faire, c’est reléguer au second plan ce qui fonde notre humanité.
Anita Vega et Norma Tellier
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Emploi des femmes
Ralentissement et paupérisation
jeudi 4 mars 2010, par Frédéric Dayan
Selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques, "la dégradation liée à la crise prend d’autres formes pour les femmes que pour les hommes".L’OFCE note que "pour les femmes, le ralentissement du nombre d’emplois s’accompagne aussi et surtout par un ajustement de la durée du travail (...) lourd de conséquences car il accroît à la fois le chômage et la précarité (...) embauches majoritairement en CDD ou sous-emploi durable fait de temps partiel imposé et accepté faute de mieux". L’économiste Françoise Milewski note que "quand un salaire horaire au Smic (ou à peine plus) et à temps partiel ne permet déjà pas de joindre les deux bouts, toute réduction des horaires fait basculer vers la pauvreté" et "de plus en plus de femmes voudraient travailler davantage".
l’Ofce note une accélération des embauches de moins d’un mois et "nul doute que les femmes vont en faire les frais, quand on sait la structure des emplois et la ségrégation du marché du travail entre les hommes et les femmes", ajoute l’OFCE.