RDV VARS Office du tourisme à 9H30
RISOUL ESF à 14H30.
Salarié e s « saisonniers », il est possible de gagner !
De nouveaux droits sociaux et salariaux
Amalgame entre saisonnalité et statut des salariés : danger !
Pour la CGT, les salariés n’ont à subir ni les conséquences de la saisonnalité de l’activité économique, ni les abus par les employeurs de ce « statut » régi par aucune règle de droit.
La saisonnalité est une réalité qu’il convient d’encadrer, les droits et les garanties collectives des salariés ne peuvent, eux suivre le rythme des saisons. Ils doivent être identiques à ceux des autres salariés.
De plus en plus d’employeurs ont recours à ce type d’emploi, car les contrats saisonniers sont d’autant plus attractifs que les employeurs sont exonérés des cotisations sociales et du paiement au salarié de l’indemnité de précarité de 10% au terme du contrat.
10 à 12 000 salariés sont concernés dans notre département, dont 3000 agricoles, et 6000 environ pour la saison d’hiver.
D’autres ambitions sont réalisables
Pour la CGT, il faut instaurer un « statut du travail saisonnier », dans le sens d’une sécurité et de droits attachés à la personne garantis collectivement et transférables d’une entreprise à l’autre.
Dans l’immédiat, pour les salariés, ayant par choix ou par obligation, des emplois saisonniers, des premières pistes peuvent être mises en œuvre :
- La reconnaissance du CDI à temps plein (reconnaissance de la pluriactivité, reconduction automatique de contrats, alternance de formation/emploi/congés, prise en charge intégrale des périodes de chômage imposé par l’activité économique saisonnière par une caisse spécifique de mutualisation des employeurs……)
- La définition juridique de la saisonnalité avec des motifs strictement limités, évitant les abus.
Des réponses peuvent immédiatement être apportées :
- Recours aux contrats « de droit commun » avec tous les droits y afférents,
- Suppression immédiate des exonérations sociales liées à l’utilisation de « contrats saisonniers »
- Versement de la prime de précarité à l’issue du contrat,
- Reconnaissance des droits à la carrière, à la formation continue et de la rémunération des qualifications acquises,
- Droit à une protection sociale et à une médecine du travail de qualité (création par exemple de « caisses pivots » permettant le passage d’un régime de sécurité sociale à un autre), droit au logement de qualité, droit à une famille, aux transports, etc.…
Les saisonniers ne doivent pas subir la double peine : conditions de travail difficiles conditions de vie fortement dégradées.
ENSEMBLE 05 - Page 590
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La CGT à la rencontre des saisonniers Le 4 mars 2010
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Elections régionales
ÉLECTIONS RÉGIONALES : MODE D’EMPLOI
Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 1er mars 2010.
Un diaporama pour tout savoir sur les régions :- Fonctionnement
- Compétences
- Mode électoral
Pour accéder au diaporama « Élections régionales : mode d’emploi », cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article1646
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LA CRISE
Mathieu Magnaudeix - mediapart
Mathieu Magnaudeix. Journaliste à Mediapart.fr, il suit l'actualité sociale.500.000 pauvres de plus à cause de la crise ?
Pour la première fois, une étude économique tente d'évaluer l'impact à long terme de la crise sur le chômage et sur la hausse du nombre de pauvres. On attendait cette étude depuis plusieurs mois. Certes, il ne fallait pas être grand clerc pour émettre l'hypothèse que vu sa brutalité et son ampleur, la crise actuelle allait être dévastatrice, le chômage allait se poursuivre, la pauvreté gagner du terrain. Mais grâce à l'Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po Paris), il est désormais possible d'évaluer plus précisément les conséquences prévisibles de la crise en 2010, mais également eau cours des années suivantes, jusqu'à la présidentielle de 2012. A la demande de l'ONPES, un organisme gouvernemental de lutte contre la pauvreté, l'OFCE s'est penché il y a plusieurs mois sur cette évaluation. la première du genre. Cette étude, qui devait être dévoilée jeudi 25 février lors de la remise du rapport annuel de l'Onpes, a été dévoilée dès mardi 23 sur Mediapart.fr.
Même si ce genre d'étude prospective doit être maniée avec des pincettes car elle repose certes sur des données existantes mais aussi sur des modèles économiques par définition fragiles, le rapport de l'OFCE confirme dans les grandes lignes ce dont la majorité des Français se doutent au vu des ravages de la crise : «La brutale montée du chômage [..] va se poursuivre dans les années qui viennent, dit le rapport [...] On entre aujourd'hui dans une phase de chômage durablement élevé. Cette hausse du chômage aura des conséquences considérables en termes sociaux.»Première leçon, cruciale alors qu'il est partout question de sortie de crise : les difficultés sont encore devant nous. Selon l'OFCE, qui n'a certes pas la réputation d'être optimiste quand elle fait des prévisions économiques, la croissance dans les trois ans qui viennent (0,8% en 2010, 1,8% en 2011 et 2012) ne sera pas suffisante pour faire baisser le chômage. En clair : avec la brutale explosion du chômage en 2009, une marche a été franchie qu'il sera très difficile de redescendre. Le chômage va continuer d'augmenter. En 2012, année d'élection présidentielle, il pourrait culminer autour des 10% (contre 9,5% aujourd'hui). En décembre 2012, il pourrait être de 3 millions, ce qui évaudrait à 3,9 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi et tenus de faire des recherches actives. Surprise: le pic du nombre de chômeurs ne sera atteint qu'en juin 2011. Le mouvement de reflux, maintes fois prophétisé par les ministres et par le président de la République lui-même, ne tient donc pas à l'épreuve de ces estimations.
Dans ce contexte, «le nombre de chômeurs de très longue durée ne cessera d'augmenter». De façon mécanique, explique l'OFCE : comme l'activité ne s'améliore pas, les chômeurs de la crise vont venir grossir les rangs déjà fournis des demandeurs d'emploi. Ainsi, en 4 ans (janvier 2008-décembre 2012), le nombre de demandeurs d'emploi recherchant un emploi depuis plus d'un an augmenterait de presque 600.000. Des personnes durablement éloignées du marché du travail, et confrontées au fort risque de ne rien retrouver...Conséquence prévisible de cette profonde désorganisation du marché du travail, fruit de la récession historique de 2009, «la plus profonde depuis la Grande Dépression des années 1930» : les rangs des pauvres vont devenir plus nombreux. A en croire l'OFCE, entre 239.000 et 523.000 personnes pourraient avoir basculées en dessous du seuil de pauvreté entre 2007 et 2010. Sur deux personnes qui ont perdu leur emploi entre 2007 et 2010, une ou deux risquent de basculer en-dessous du seuil de pauvreté dans la même période. Et les dépenses liées au RSA vont augmenter, dit encore l'étude. Qui précise : à ce diagnostic sombre, il n'y a pas de fatalité. L'Etat et les partenaires sociaux, en prenant des mesures de correction par exemple pour aider les chômeurs en fin de droit ou rapprocher les chômeurs de l'emploi, peuvent infléchir cette tendance. Problème : dans les caisses, l'argent manque. Il faudra donc inventer des solutions efficaces et peu coûteuses pour tenter de réduire l'onde de choc. La mission s'avère d'ores et déjà difficile. Voire impossible.
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Déclaration commune des partis et organisations de gauche en défense des retraites
Alternative Libertaire (AL), Les Alternatifs, La Fédération pour une Alternative Social et Écologique (FASE), Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Le Parti de Gauche (Le PG), Le Parti Communiste Ouvrier de France (PCOF)
Nicolas Sarkozy a confirmé son obstination de réformer le système des retraites, lors du troisième sommet social qui s'est réuni le lundi 15 février, Même s’il n’est pas connu encore exactement sur quoi va porter cette contre-réforme, différentes pistes de régression sont dessinées. En particulier, les deux plus importantes sont l' allongement de la durée de cotisation et le recul de l'âge légal du départ à la retraite.
A cela s’ajoutent de nombreux coups portés aux droits du plus grand nombre : un million de « fin de droits » qui frappent les chômeurs et les précaires et les laissent sans ressource, une réduction des effectifs de la Fonction publique et en particulier l'Éducation nationale, immense plan social public, la chasse aux sans-papiers, familles et salariés, la multiplication des fermetures d’entreprises de grands groupes qui font des profits immenses (Philips à Dreux, Total à Dunkerque), la poursuite de la contre-réforme Bachelot qui liquide des hôpitaux,
Sur tous ces fronts, des résistances se développent, comme celles des ouvriers de Total, les travailleurs et travailleuses sans-papiers en lutte pour leur régularisation, les enseignants, élèves et parents…
S'agissant des retraites, les signataires refusent ces nouvelles attaques annoncées contre les salariés et la population pour leur faire payer les frais de la crise. Les pensions de retraite sont déjà si basses ! Le recul de l'âge légal de départ ou le rallongement de la durée de cotisation aurait comme autre conséquence, notamment compte tenu de la situation globale de sous-emploi, la baisse du niveau des pensions, ce qui est inacceptable.
Alors que la productivité n’a jamais été aussi forte et que le temps de vivre aussi hors travail est une avancée considérable de civilisation.
Nous défendons le départ à la retraite à 60 ans à taux plein. D'autres choix sont possibles pour assurer le financement des pensions pour l'ensemble des salariés. Ils nécessitent une autre répartition des richesses en prenant sur les revenus du capital qui se sont accumulés au détriment de l’emploi et de la rémunération du travail.
Le débat sera lancé officiellement par le gouvernement de droite en avril pour déposer un projet de loi en septembre prochain ; d'ici là, il faut organiser les résistances.
Les organisations syndicales annoncent une journée de grève et de manifestation le mardi 23 mars. Nous la soutenons pleinement et ferons tout pour qu'elle soit une réussite.
A l'initiative de la fondation Copernic et d’ATTAC, un cadre unitaire a commencé à se réunir pour envisager les alternatives à construire. Nous y prenons toute notre place et appelons toutes les organisations politiques et sociales de gauche à s'y investir, à l’exemple de ce que nous avons réalisé pour la Poste afin de mener une campagne à la hauteur des enjeux.
Nous en appelons à l’ensemble des salariés et de la population pour en faire une grande démarche populaire et citoyenne,.
Paris, le mardi 23 février 2010 -
Grève au collège de Veynes
Monsieur l'Inspecteur d'Académie,En tant que parents soucieux de l'avenir des enfants de notre pays, nous désirons vous faire part de notre incompréhension face aux mesures prises depuis quelques années par l'Education Nationale, et qui se concrétisent brutalement aujourd'hui par la suppression d'une classe de troisième au collège de Veynes.C'est la raison pour laquelle nous nous associons à l'équipe enseignante de cet établissement pour vous exprimer notre profond mécontentement et soutenons leur légitime mouvement de grève.En effet, malgré la gêne ponctuelle occasionnée pour la scolarité de nos collégiens, elle n'est en rien comparable aux effets dévastateurs de votre décision. Sachant l'importance que vous attachez à un enseignement de qualité pour tous les enfants, nous nous interrogeons donc sérieusement sur la méthode consistant à en faire "toujours plus avec de moins en moins de moyens". Cette dégradation continuelle de l'enseignement public génère de plus en plus d'inégalités dans l'acquisition des savoirs et nous ne pouvons tolérer cet état de faits.Dans ce sens, nous vous demandons de maintenir les effectifs des professeurs de ce collège, permettant ainsi de garder le même nombre de classes, et à la condition que ce ne soit pas au détriment d'autres établissements.Nous sommes de fait bien conscients que cette politique est menée dans tout l'hexagone et nous refusons son application de manière globale.En vous remerciant à l'avance de l'attention que vous porterez à ce courrier, veuillez agréer Monsieur l'Inspecteur, nos respectueuses salutations.Florence et Frédéric JANDARDA diffuser le plus largement possible :Contact : pourlecollegeveynes@voila.fr (pour s'inscrire sur la liste de diffusion - laisser alors son nom + e-mail)