Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 592

  • Total

     

    La direction ne lâche rien sur l’avenir du raffinage

    lundi 22 février 2010, par Frédéric Dayan

    Les négociations engagées hier dimanche au siège de Total à la Défense se sont soldées par un échec en fin d’après-midi. "Les négociations sont rompues, nous n’avons que des propos verbaux et pas d’engagement de la part de la direction", a dit Charles Foulard (CGT).
    "Contrairement aux propos de M. Estrosi et de M. de Margerie, la direction en est restée aux simples annonces d’intention de participation à une table ronde sur Dunkerque et à une table ronde nationale (sur le raffinage pétrolier en général, ndlr) sans aucune garantie. Nous allons appeler les salariés à durcir le mouvement. Des assemblées générales sont prévues à partir de lundi dans tout le groupe", a-t-il ajouté. Lors des discussions avec les syndicats, la direction, selon la CGT, "n’a pas caché que la raffinerie de Dunkerque ne raffinera plus de pétrole brut", ce que le syndicat a jugé "inacceptable".
    La décision de fermer Dunkerque n’a pas encore été annoncée officiellement et Total doit préciser le 29 mars ses décisions, soit après les élections régionales, ce qui fait craindre un report des mauvaises nouvelles après une période trop sensible.
    Inquiets de à l’avenir du raffinage français, les salariés des cinq autres raffineries Total Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique), Grandpuits (Seine-Maritime), Feyzin (Rhône), La Mède (Bouches-du-Rhône) sont en grève depuis mercredi à l’appel de la CGT, Sud, la CFDT et FO.
  • HISTOIRE TRISTE

    Je suis Professeur des Écoles
    Dans un petit village de l'Eure,
    Trois cents âmes y demeurent,
    Et vingt-six élèves à l'école..
    Une classe, dite « unique »,
    Mais cinq cours , dits multiples...

    Dans cette école une chance,
    Un p'tit morceau de bonheur,
    Qui s'écrit avec ces trois lettres :
    ... 
    Pour l'Education Nationale,
    Un p'tit bonheur, c'est pas banal,
    Un léger baume sur le coeur
    De cette Grande Dame
    Un peu... bancale !

    Notre bonheur, c'est Géraldine,
    En silence elle participe
    A la guérison d'la Grande Dame...
    Elle est... une Valeur Ajoutée
    HUMAINE rentabilité,
    Et c'est du bonheur... assuré !


    Dès le matin, elle s'active,
    C'est sur le net qu'elle s'incline
    Les courriers, les notes de service,
    Toutes les infos de l'inspectrice,
    Et celles de l'Académie....

    Mes mots notés au brouillon,
    Les compte-rendus de réunion,
    Tapés, imprimés, photocopiés,
    Enveloppés, adressés, timbrés,
    Prêts à être distribués...

    Encadrés, les derniers dessins des CP,
    Affichés, sinon... à quoi bon dessiner ?
    Un CM vient montrer son texte sur le musée,
    Elle l'aide à le recopier, à taper sur le clavier...
    Afin de ne pas gêner, le travail commencé,
    Un autre enfant vient finir avec elle l'exercice,
    Elle explique et décortique, redonne de l'énergie...

    Rangée la bibliothèque,
    Notés les livres prêtés,
    Elle prépare la maquette,
    La une du journal scolaire...

    Ah! Notre petit journal
    « Magique », ils l'ont appelé
    Quel travail de fourmi,
    J'y passerai......des nuits ?

    Sonne la récréation, une mi-temps pour souffler,
    Elle me rejoint, souriante, à la main nos deux cafés,
    Quelques chaudes gorgées, entre... deux conflits à régler,
    Des solutions à trouver, des mots à reformuler,
    Une écorchure à soigner, une blessure à consoler...

    Et puis... c'est reparti !
    Sur les chemins de la connaissance,
    Vaincre ainsi sans cesse l'ignorance,
    Avec labeur, effort, sérieux,
    S'ouvrir l'esprit, être curieux.

    Ne pas oublier l'insouciance,
    De tous ces êtres en enfance,
    La bonne blague !... On la mettra dans le journal,
    Les bons gags, et les rires, c'est vital !
    Dans les pots
    Les peintures sont bien préparées,

    Quatre enfants sur un chevalet,
    Deux à l'ordi pour recopier,
    Les autres en dessin sur papier,

    ...Sans elle, jamais...
    Ce ne serait si bien géré.

    Le soir, coup de fil...
    C'est Géraldine,
    A sa voix, je perçois,
    Une blessure qui abîme...
    Ecoute, me dit-elle... c'est à pleurer !
    Du « Pôle Emploi » j'ai reçu... un imprimé,
    Dans quelques semaines, c'est marqué,
    Votre contrat est terminé...
    Ils me demandent ce que j'ai fait,
    Pour trouver un futur emploi..

    Sa voix se fêle... "J'ai..un emploi! »
    Ils me demandent ce que j'ai fait,
    pour me former, pour m'insérer,
    Sa voix se gèle.... puis accélère: « Je... suis formée, depuis trois ans,
    j'me sens utile, insérée et c'est varié,
    pas bien payé, mais... j'veux rester ! »
    Sa voix s'étrangle... c'est à pleurer...


    Ils me demandent mes compétences

    C'que j'ai acquis, que vais-je répondre ?
    Il y a l'espace... d'UNE LIGNE
    UNE LIGNE.... mais tu te rends compte !

    J'ai honte, honte... il aurait fallu UNE PAGE

    Au moins UNE PAGE pour répondre,
    J'ai honte, honte... pour notre Grande Dame
    Pour ceux qui l'ont créée, l'ont fait évoluer,
    Qui a tant appris aux enfants,
    Qui a tant encore à leur apprendre..

    Et Géraldine ???
    On n' lui dira même pas MERCI
    Bien sûr, pas de parachute doré,

    Et même pas d'indemnité
    Ils lui précisent... Oh!..comme ils disent D'étudier ses droits... pour...
    le R.M.I.
    Elle a raison... c'est à pleurer...

    Alors qu'on demande chaque jour,
    A nos élèves de dire « Bonjour »
    De dire « Au revoir » et.... « Merci »
    De s' respecter, d'être poli
    Comme vous dites, Monsieur Sarkozy...
    Que vais-je dire, à la p'tite fille,
    Qui l'aut're jour, près de moi, s'est assise,
    Et, tout fièrement, m'a dit :
    « Tu sais, Maîtresse, moi, quand j'serai grande,
    J'irai au collège, comme mon grand frère,
    J'irai au lycée, j'passerai mon bac,
    Et je ferai... comme Géraldine! »

    Je sursaute... Mon coeur se serre...C'est à pleurer.

    C.Picavet
    Professeur des écoles
    à l'école des Livres Magiques
    Saint-Grégoire du Vièvre (Eure)

  • CFA

    GAP / FORMATION PROFESSIONNELLE
    Après sa reprise en octobre par la chambre des métiers, la CFDT s'inquiète pour le CFA

    par La Rédaction du DL | le 20/02/10

    Forum CFA 2.jpgLe sort du centre de formation des apprentis (CFA) de Gap préoccupe la CFDT. Marc Thévenin se dit « très inquiet sur la pérennité du CFA et l'avenir de l'apprentissage dans les Hautes-Alpes ».

    Mandaté par son syndicat, il entend s'en ouvrir et demander des précisions au président Jean-Pierre Gaulard lors du conseil de perfectionnement (organe consultatif du CFA) qui doit se réunir le 8 mars prochain.

    Les inquiétudes portent sur l'avenir des personnels du centre. Leur statut doit être calqué sur ceux de la chambre des métiers et de l'artisanat des Hautes-Alpes, qui a pris le contrôle du CFA en octobre 2009. « Les discussions ne sont toujours pas entamées » remarque Patrick Prost, secrétaire départemental de la CFDT.

    Le syndicat souhaite aussi interpeller le CFA pour connaître l'état de ses finances, et notamment l'enveloppe du conseil régional. « Depuis la prise de fonction de la chambre des métiers, on a très peu d'éléments. » La CFDT demandera aussi lors du conseil de perfectionnement des explications sur le licenciement de la directrice du CFA, qui l'a « interloquée ».

    Jean-Pierre-Gaulard : « Faire en sorte que le CFA se développe »

    Jean-Pierre Gaulard trouve ces inquiétudes « un peu bizarres ». Il rappelle que la reprise de la gestion du CFA par la chambre des métiers et de l'artisanat (qu'il préside aussi) date seulement du mois d'octobre. Un état des lieux « matériel mais également de gestion » a été entrepris. Les audits commandés par la Région ont révélé « de gros problèmes sur la rémunération et les congés, des dépenses excessives ».

    Le nouveau directeur du CFA Jacques Meyer a donc du pain sur la planche. C'est lui qui devra se pencher sur le changement de statut de la cinquantaine d'employés. Tâche ardue, puisqu'il s'agit de passer d'un statut privé (association loi 1901) à un statut public. Sans compter que les contrats de travail actuels relèvent de plusieurs conventions collectives différentes. Les négociations - individuelles - s'annoncent longues.

    Au sujet des finances du CFA, son président se veut rassurant. Mais il ne cache pas que « c'est toujours difficile, surtout au moment où des investissements importants ont été réalisés », notamment pour pallier la panne de chauffage à laquelle le centre a dû faire face.

    L'avenir du CFA de Gap ? « Je ne l'aurais pas repris s'il y avait des inquiétudes, assure Jean-Pierre Gaulard. Notre objectif, c'est de faire en sorte que ce CFA continue, et se développe. »


    Nicolas MANIFICAT
    Paru dans l'édition 05A du 20/02/2010

     

  • La mise en disparition du travail et ses effets pathologiques et sociaux


    par philippe Zarifian, professeur des universités en sociologie

    elsametal.jpgDans les propos tenus au sujet de la vague de suicides à France Télécom, on a beaucoup insisté sur la « souffrance au travail », thème devenu une véritable idéologie, c’est-à-dire un énoncé d’évidences qui ne se discutent même pas, qui s’imposent à la manière d’un réflexe.

    Or, dans souffrance au travail, il y a le mot « travail ». Outre que la souffrance n’est qu’un effet, un ressenti, qui demande diagnostic et donc qui demande à être cerné et expliqué (quel type de souffrance ? suite à quoi ?), il me semble symptomatique que l’on n’ait pratiquement jamais parlé du rapport des salariés au travail. Ce ne sont pas les individus qui demandent à être soignés. C’est le rapport au travail.

    Or nous assistons, depuis quelques années, mais avec une généralisation dans la période actuelle, à une véritable « mise en disparition du travail ». L’engagement dans le travail et la qualité de ce dernier ne sont plus vus, appréciés, discutés, évalués et moins encore reconnus. La généralisation des pratiques de contrôle par « objectifs/résultats », que France Télécom a connu, comme bien d’autres entreprises, masque l’essentiel : la qualité du travail et son efficience. On se polarise sur l’amont (les objectifs) et sur l’aval (les résultats) et on ne voit plus l’essentiel : le travail lui-même.

    Cette « mise en disparition du travail » se produit au moment où une mutation cruciale est en jeu. Pour des multiples raisons, le travail n’a plus lieu d’être objectivé sous forme de tâches à réaliser. Il devient l’expression directe du pouvoir d’action de ceux qui le réalisent, de leur intelligence des situations et de leur prise d’initiative. Autrement dit : de leur compétence. Or en organisant sa « mise en disparition », le management se prive de toute possibilité sérieuse de développer et reconnaître les compétences réellement mises en œuvre. On voit alors fleurir des référentiels de compétences, souvent réduits à la « capacité à » occuper tel ou tel emploi, compétences, imaginées et prescrites par des personnes spécialisées. On recrée l’équivalent d’un bureau des méthodes taylorien, centré désormais sur ces fameuses « capacités à ». Ceci engendre un déni du véritable travail réalisé et des véritables compétences mobilisées, qui dégrade les relations entre salariés et management et met la santé des salariés en danger.

    On se retrouve dans des pratiques encore pires que le taylorisme, car ce dernier avait au moins pour mérite de réaliser une analytique du travail, de s’y intéresser. Le travail devenant invisible, le management va progressivement glisser sur des prescriptions de comportement et/ ou se référer à un usage mécanique et soit disant prévisible de la technologie.

    Non seulement on nie le contenu du travail, mais on nie en même temps le pouvoir d’action et d’initiative des salariés. Plus encore : on les nie en tant qu’êtres humains. Le déni considérable qui en résulte, en particulier pour les personnes qui ont le sentiment justifié d’être utilisées bien en-dessous de leur  pouvoir d’agir potentiel et de leur compétence ou, à l’inverse, d’être mises face à des situations et injonctions de résultat pour lesquels l’entreprise ne les a préparés, n’a pas créé les conditions nécessaires à la réussite de leurs actions, est la cause première de ce que l’on appelle la « souffrance au travail ».

    Il faut donc en finir avec l’idéologie de la commisération et de la culpabilité et redécouvrir pleinement en quoi consiste le travail, sa qualité, ses difficultés, mais aussi ses voies de progression et ses potentialités et établir, dans les entreprises, un véritable dialogue sur la nature des compétences qu’il sollicite et leur reconnaissance.

  • Nous vivons une époque formidable....SECU A GOGO ou pour gogos

    TOUS CONCERNÉS par les génériques, mais souvent bernés par les industriels et les pharmaciens !

    Instructif !!!

    Le BON CITOYEN et la SECU .........


    Je fais une triste constatation cette semaine.
    Je vais chercher une prescription d'un médicament appelé "SPASFON" et, arrivé à la pharmacie on me propose le médicament générique appelé "PHLOROGLUCINOL MERCK", ou plutôt on me l'impose, car pas le choix à la pharmacie. Ils m'en donnent donc 3 boites.
    En tant que bon citoyen j'accepte, sachant très bien que c'est la même composition, et qu'il est remboursé par la sécu aussi bien que le spasfon.
    C'est en rentrant chez moi que j'ai fais une triste découverte : (j'avais encore du vrai "SPASFON" dans ma trousse à pharmacie...)
    Pour me rassurer dans mon choix je compare le prix des 2 médicaments:
    la boite de spasfon coute 2.81 euros (voir photo) et la boite de merck coute 2.13 euros.
    Hourra! j'ai fais gagner 68 centimes à la sécu, c'est pas le pérou mais on est content de soi.
    Le revers de la médaille c'est que le spasfon contient 30 comprimés de 80mg et le merck que 10 comprimés de 80mg !!!

    Pour un traitement il en faut 6 comprimés par jour, soit 30 comprimés

    sur 5 jours, c'est pour cela qu'on m'a donné 3 boites de merck !
    Total : 3 x 2,13 = 6,39 euros pour Merck alors que cela n'aurait dû couter
    qu'une boite de spasfon à 2.81 euros !!
    J'ai donc fait perdre 3.58 euros à la sécu juste en ayant accepté ce génériqu
    e.


    C'est une honte qu'un pharmacien impose ceci, il fait ainsi plus de chiffre d'affaire et en plus, probablement bien vu par la sécu car il "place" beaucoup de génériques. (Il doit aussi être bien vu par le représentant de ce générique !)
    Ces pratiques devraient donc être interdites et sanctionnées.
    Donc à partir d'aujourd'hui, je demande systématiquement de comparer les médicaments originaux avec leurs génériques, et je vous propose de faire la même chose.Pour ceci, je fais systématiquement sortir au pharmacien les 2 boites, et ce, dans chaque cas de remplacement par un générique !