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ENSEMBLE 05 - Page 510

  • Le Front de gauche régional tacle le projet du stade de glace de Gap

    Dans le cadre de leurs rencontres départementales, les élus régionaux Provence-Alpes-Côte d’Azur du groupe Front de gauche sont venus à la rencontre de la population haut-alpine ce jeudi à la salle de la Tour de la Bâtie-Neuve.

    Avec pour objectif de présenter le bilan de leur mandat et, plus particulièrement, débattre de la préparation du budget 2011 du conseil régional, lequel sera voté en février.

    Gérard Piel, président du front de gauche à la Région, et Jean-Marc Coppola, vice-président délégué aux lycées, au patrimoine et aux grands investissements régionaux, ont donc été accueillis par les membres de la délégation haut-alpine, dont Christian Schuller, secrétaire départemental du PCF. L’occasion pour les élus de dénoncer “les contraintes de la réforme fiscale (suppression de la taxe professionnelle, réductions des dotations de l’Etat...)” qui feraient de la Région “la seule collectivité à ne plus disposer d’autonomie fiscale”.

    “Des choix plus importants à faire”

    Concernant les Hautes-Alpes, les élus du Front de gauche ont taclé le projet du stade de glace à Gap, dont le financement s’élève à 16 millions d’euros : « Est-ce que dans une période comme la nôtre, avec les difficultés que les communes rencontrent, c’est vraiment nécessaire ? En milieu rural, il y a d’autres besoins, et des choix plus importants à faire, comme le développement des infrastructures » a lancé Jean-Marc Coppola. Et pour eux, les réformes des collectivités ne vont rien arranger pour les deux départements sud-alpins, comme l’a exprimé Gérard Piel : « Que vont devenir les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes si on va au bout de la réforme ? Car les grandes métropoles risquent de capter tous les financements...».

    Enfin, les élus régionaux ont présenté leurs actions prioritaires comme, par exemple, les tarifs de cantines modulés, la gratuité des transports pour les jeunes, ou encore la gestion publique de l’eau.

    par la rédaction du DL le 18/12/2010 à 05:00

  • Place de la République: le maire répond à notre demande d'association à l'élaboration du projet

    Gap_neige.jpgMadame la Conseillère Municipale,

    Monsieur le Conseiller Municipal,

     Comme vous le savez, la conduite des projets municipaux relève de la compétence de l’exécutif. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de projets inscrits dans le programme municipal de l’équipe qui a sollicité les suffrages de ses concitoyens pour les mener à bien.

     Tel est le cas du projet d’aménagement de la Place de la République.La conduite des projets municipaux suit différentes phases, allant de la programmation budgétaire et de la recherche de subventions à la consultation préalable des partenaires, à l’élaboration de l’avant-projet, sa soumission à la concertation publique, à l’élaboration du projet définitif, au lancement des appels d’offres et enfin aux travaux.

    Après avoir sollicité l’accord du Conseil Municipal pour demander les subventions afin d’en constituer le plan de financement, l’exécutif municipal va maintenant s’attacher à définir les grandes lignes du projet dans l’esprit de ce que je vous ai  présenté au dernier Conseil Municipal, qui, le moment venu, sera soumis à la concertation publique et bien évidemment à l’information de la Commission des Travaux.

    Nous n’en sommes pas encore là, il reste encore plusieurs semaines de travail avant de pouvoir présenter un avant projet qui soit la véritable base de la concertation, au cours de laquelle, l’opposition aura bien évidemment toute sa place pour, après en avoir pris connaissance, exprimer sa position et se déterminer.

     Je ne suis pas encore en mesure de vous dire aujourd’hui si le dossier pourra être soumis à la prochaine Commission des Travaux, mais je vous le ferai savoir dés que possible.

     S’agissant de la rencontre que je vais avoir prochainement avec les commerçants de la Place, je tiens à vous informer que celle-ci a un caractère privé et n’est donc pas ouverte aux représentants de l’opposition.

     Bien cordialement,

     

    Roger DIDIER.

     

  • Communiqué à la presse

    foyer_bellevue_-_Gap.jpgFOYER BELLEVUE : OU EN SOMMES NOUS ?

     Début décembre 2010 les résidents du foyer Bellevue ont reçu un courrier du maire de Gap (LIRE) « démentant formellement la fermeture de l’établissement à échéance de 2015 »

    Rappelons les faits :

     - Madame DUSSERRE, vice présidente du CCAS (membre de la majorité municipale), a informé les membres du Conseil de la Vie Sociale de l’établissement (composé des représentants du personnel, des familles et des résidents) le MARDI 6 JUILLET 2010  que le foyer Bellevue ne serait plus aux normes EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes) et qu’un déplacement vers l’Adret était envisagé.

     - Jean-Claude Eyraud a fait une déclaration au conseil d’administration du CCAS le 6 SEPTEMBRE 2010 (soit 2 mois jour pour jour après l’information donnée par Madame Dusserre). Il y rappelle l’attachement des gapençais au Foyer Bellevue, le bien être des personnes hébergées dans un lieu familial et convivial, au prix de journées assez souple et  accessible au plus grand nombre.

    Il demande à être destinataire de l’étude réalisée par l’architecte et toutes les informations sur le sujet.

    Il propose la mise en place d’un groupe de travail sur le dossier afin que le moment venu les administrateurs du CCAS aient tous les éléments pour décider.

     

    Lors de la séance du conseil d’administration du jeudi 16 décembre, il a demandé un éclaircissement sur le courrier du maire transmis aux résidents et renouvelle sa demande de transparence.

    Réponse de la présidente « l’étude se poursuit, il n’y a aucun élément nouveau, le groupe de travail on verra…. »

     Bilan : un courrier du maire, qui sème la confusion parmi les résidents, une absence totale de transparence (à ce jour nous n’avons toujours pas l’étude du cabinet d’architecte) et un mépris inacceptable pour les résidents, les familles, le personnel et les élus.

     Gap le 17 décembre 2010

     

    Le groupe GAUCHE

     

        

     

  • Lettre des Mutuelles de France Méditerranée

    mutuelle_logo.gifMesdames, Messieurs,

     LIRE le 10e numéro de la lettre électronique des Mutuelles de France Méditerranée.

     

     

     

  • LA SANTE AU TRAVAIL : IL EST ENCORE TEMPS DE SE RESSAISIR !!!

    Nous déplorons que la France soit encore aujourd’hui et depuis longtemps lanterne rouge en Europe dans la plupart des indices de santé au travail et les besoins de prévention au travail sont immenses. Il n’est plus besoin de démontrer  qu’une réforme s’attaquant aux vrais empêchements à la prévention ferait faire un bond en avant à la fois à la santé publique et à la cohésion sociale.

    La réforme actuelle, rejetée par le Conseil Constitutionnel, ne touchait à aucun des déterminants de progrès bien identifiés par les professionnels de terrain impliqués. Bien au contraire, elle laissait annoncer une véritable erreur historique. Ce sujet nécessitait un grand débat public et non un passage à la sauvette, à l’ombre du grave sujet des retraites.

    Alors qu’il était urgent de libérer les acteurs de santé pour qu’ils œuvrent en toute indépendance , la mission de santé au travail était , par ce texte de  réforme qui vient d’être censuré, retirée aux médecins pour être confiée aux gestionnaires employeurs , non compétents et porteurs d’un grave conflit d’intérêt, conflit d’intérêt qui a été à l’œuvre déjà dans les dysfonctionnements des services de santé au travail et dans des instances comme le Comité Permanent Amiante,  aboutissant aux drames que l’on connait.

    La confusion organisée dans ces jeux d’intérêt doit être cassée : que la question de la gestion des risques qui doit être assurée par les employeurs ne soit pas amalgamée avec l’exercice de la santé au travail comme le prévoyait les articles 25 et suivants; que, au contraire, les professionnels de santé au travail soient clairement séparés, dans leur mission et dans leur activité, de  ceux qui génèrent les risques, avec de véritables garanties d’indépendance .

    Le paritarisme de la gestion des services n’est certainement pas une garantie dans le contexte de défaillance de la démocratie sociale (dans les PME en particulier). Un petit pas vers l’équilibre consisterait à ce qu’il y ait dans les conseils d’administration 50% de salariés, 40% d’employeurs, 10% de professionnels.

    En aucun cas les  directeurs de service, nommés par le patronat, ne peuvent être garants de l’indépendance du médecin.

    La mission de santé au travail doit être confiée à une équipe de professionnels coordonnée par les  médecins,  lesquels devraient pouvoir, en toute indépendance, mener les actions de prévention exclusivement à partir de leurs diagnostics portés sur la base de leurs constats : il ne peut pas y avoir de santé au travail si on ne fait pas de lien santé/ travail.

    Perdurer dans un tel assemblage confusionnel et porteur de dégénérescence serait terriblement dangereux pour la santé des salariés, mais assurément aussi très pathogène pour ceux qui pratiquent la prévention en santé au travail.

    Il est essentiel à cette phase de travail, que le dialogue avec les organisations syndicales soit ré-ouvert, pour construire une réforme au plus près des constats de terrains , une réforme qui s’attaque aux vrais empêchements à la prévention, nous le répétons, et qui permette de renforcer les effectifs , les moyens et l’indépendance de la médecine du travail, garante essentielle de son efficacité.

     

     

                                                   Le  collectif des médecins du travail de Bourg en Bresse

                                                   Tél 04 74 21 88 24  ou 04 74 47 40 49

                                                    Le 26 novembre 2010