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ENSEMBLE 05 - Page 497

  • La dépendance

    La prise en charge de la dépendance n’est pas qu’une affaire de solidarité familiale

    mercredi 9 février 2011



    Le Président de l’ADF, Claudy LEBRETON, a pris connaissance de l’intervention de Nicolas Sarkozy sur la dépendance prononcée aujourd’hui au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Si le chef de l’Etat a reconnu le « rôle majeur » des départements dans ce domaine et les immenses difficultés financières qui en découlent pour eux, le fond de son intervention n’est en revanche pas de nature à rassurer nos concitoyens sur le contenu de la réforme à venir.

    En effet, le Président de la République n’a pas hésité à affirmer que la prise en charge de la perte d’autonomie de nos aînés revenait avant tout à la famille et non à la société dans son ensemble. Cette analyse compassionnelle de la situation ne vise, semble t-il, qu’à ouvrir devant l’opinion la brèche du recours à l’assurance privée.

    Le Président de l’ADF estime à l’inverse que c’est en premier lieu à la solidarité nationale d’assumer ce soutien quotidien et de permettre ainsi aux personnes âgées de finir leur vie dans la dignité.

    L’allongement de la vie est une bonne nouvelle pour la France et il ne faudrait pas que cela soit présenté exclusivement comme un défi financier. La dépendance des personnes âgées n’est pas une fatalité ; les Français vivent plus longtemps et en meilleure santé, il convient de le rappeler.

    Claudy LEBRETON s’étonne que l’Assemblée des départements de France n’ait pas été invitée à s’exprimer à l’occasion du lancement du débat national. Cet « oubli » reflète malheureusement le peu d’égard du gouvernement à l’endroit des départements de France.

    Ceci est regrettable, d’autant que depuis des mois, l’ADF a lancé une réflexion sur cette question du vieillissement et de l’autonomie des personnes âgées. Le mercredi 9 février se tiendra d’ailleurs le troisième atelier des Assises de l’autonomie consacré au financement de la dépendance. L’objectif étant de construire une plate-forme de propositions au printemps afin de contribuer au débat national.

    Au-delà des discours du Président de la République, l’ADF attend des décisions immédiates, notamment le complément de financement des 3 allocations individuelles de solidarité qui se chiffre à près de 4 milliards d’euros pour la seule année 2010.

  • Le logement social dans les Alpes du sud (sources Alpes 1)

    Alpes du Sud - Où en est-on du logement social dans les Alpes du Sud ? Alors que la Fondation Abbé Pierre vient de publier son rapport annuel sur le mal logement, le débat est relancé sur ces communes qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux minimum, obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants. Tour d’horizon de l’offre de logement social dans les Alpes du Sud.

    Débutons avec L’Argentière dans le Briançonnais, qui est le leader du logement social dans les Alpes du Sud, avec entre 35 et 40% de logements sociaux et un projet lancé cette année de 15 nouveaux logements. Briançon qui est aussi bien placé avec un quota de 29% et pleins de projets : 40 logements dans les anciens locaux de la DDE, une résidence séniors à accession aidée, et bien sûr le réaménagement de la zone Berwick.

    Dans le sud des Hautes-Alpes, Rosans affiche 25% de logements sociaux partagés de moitié entre la mairie et les bailleurs.

    Il faut savoir que la moyenne dans les Alpes du Sud se situe entre 20 et 25%, ça concerne des communes telles que La Bâtie-Neuve, Sisteron, Jausiers, ou encore Digne-les-Bains. Digne qui entreprend par ailleurs, la construction d’un grand ensemble de 82 logements pour 2012. Et Sisteron qui réalise 74 logements, dont 26 en centre-ville.

    Plus bas dans l’échelle, Château-Arnoux-Saint-Auban, Veynes et Gap qui frôlent avec les 17%, voir 18%. Veynes qui devrait augmenter son score avec un programme lancé cette année de 13 logements. Et la ville de Gap qui développe son Foyer Jeunes Travailleurs. 55 nouveaux logements sociaux sont prévus dans les cartons.

    De 10 à 17%, on retrouve par exemple Barcelonnette sans projet pour l’instant, Guillestre qui elle recherche des constructeurs, et Laragne avec près de 13% sans projet locatif non plus.

    En dessous de cette ligne, Forcalquier à 9% qui elle va créer 90 logements dans les prochaines années et la commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur avec entre 7 et 8% de logements sociaux.

    Au total et selon les données de janvier 2011 de l’Insee, on compte 5 649 logements sociaux sur les Alpes de Haute-Provence et 7 166 dans les Hautes-Alpes, avec un taux entre 3 et 5 % de turn-over.

     

  • Conseil municipal ville de Gap du 17 février 2011

    gapLa prochaine séance du conseil municipal de la ville de Gap est fixée au jeudi 17 février à 18h15 à l'hôtel de ville.
     
    Afin de la préparer, nous vous invitons à participer à la réunion qui se tiendra le MARDI 15 FEVRIER à 18h salle "La MUTUALITE" immeuble le St Denis à GAP.
    Cette réunion est IMPORTANTE car nous devrons préparer nos interventions sur les ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011 (nous vous ferons parvenir les éléments dès que possible).
    Nous comptons sur votre active participation.
     
    Cécile, Françoise et Jean-Claude
     

  • MICHOU NOUS A QUITTE

    Michou.JPGElle venait de faire valoir ses droits à la retraite, elle pouvait enfin commencer à s’occuper d’elle et de ses petits enfants. Michèle Herrisson, Michou comme tous ses proches l’appelaient vient de nous quitter.

    Dotée d’une personnalité très attachante et d’une grande humanité, cette militante de la CGT des Hautes-Alpes restera présente à jamais dans nos cœurs.

    Elle anima, entre autre, le mouvement des chômeurs hauts alpins avec une conviction hors du commun et une générosité débordante, jusque dans la cuisine qu’elle mijotait pour tous.

    Toujours disponible, elle était de tous les combats,  luttait avec  opiniâtreté,  faisait merveille dans les moments difficiles. Quand nous perdions l’espoir  elle était là pour redonner courage. Elle était à l’écoute des plus précaires, des plus pauvres et dénonçait sans concession cette société qui broie les plus faibles.

    Nous perdons une femme d’exception qui  va terriblement nous manquer. Sachons  suivre son   exemple et trouver la force nécessaire afin de poursuivre son combat pour un monde meilleur.

     

    Gap le 7 février 2011

  • Tunisie, Egypte,... : les peuples n'ont pas dit leur dernier mot. Rendez-vous à Dakar

    Les peuples s’insurgent, les dictateurs vacillent, des centaines de manifestants sont tués en Tunisie et en Egypte pour avoir demandé pacifiquement la démocratie et la justice.

    Que font les agences de notation ? Elles abaissent la note de la dette souveraine de la Tunisie et de l’Egypte ! Les peuples qui se lèvent sont mal notés par la finance internationale qui les voudraient dociles sous le joug de la police et des politiques d’austérité.

    À Davos, les puissants s’inquiètent pour leurs marchés et leurs investissements. Ils croyaient qu’après la grande secousse de la crise financière la tranquillité était revenue. Ils ont repris leurs affaires comme avant, spéculant sur tout ce qui leur passe sous la main, l’alimentation des hommes comme l’énergie ou la dette publique. Ils se frottent les mains quand les dépenses sociales, de santé ou d’éducation sont sacrifiées, quand les prix des produits de base flambent, quand les inégalités explosent. Ils ont fermé les yeux sur les dictatures les plus corrompues. En Egypte comme en Tunisie, les capitaux et entreprises françaises tiennent une place importante dans ce manège sordide.

    Mais la révolte gronde, les révolutions qu’ils croyaient à jamais disparues reviennent, la voix des opprimés et des humiliés résonne à nouveau sur la scène mondiale. Ne permettons pas que les puissances impérialistes opèrent un rétablissement en imposant leurs solutions.

    Depuis plus de dix ans, le mouvement altermondialiste affirme qu’un autre monde est possible. Il avance des propositions pour la mise sous contrôle de la finance, pour la justice, la démocratie, la préservation de la planète. Les révoltes populaires de Tunisie et d’Egypte montrent l’actualité de ces combats. Elles seront au centre des débats du Forum social mondial qui s’ouvre à Dakar, où les Attac du monde et l’ensemble des mouvements sociaux exprimeront leur soutien aux peuples qui renouent avec l’espoir.

    Attac France,
    Paris, le 4 février 2011