Découvrir cette lettre d'un chef d'établissement qui dénonce la logique comptable du gouvernement.
ENSEMBLE 05 - Page 498
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Lettre d'un proviseur honoraire au ministre de l'éducation nationale
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Elections cantonales: lu dans la Provence
Une campagne au-delà du canton
Publié le mercredi 02 février 2011 à 11H43
Les candidats s'affrontent sur des thèmes transversaux, entre politique municipale et grands enjeux nationaux
Il y a deux types de candidats dans le canton de Gap Centre. Le premier magistrat, Roger Didier, et ses partisans qui considèrent qu'être à la fois maire et conseiller général représente un atout pour défendre des projets à l'assemblée départementale. Et ses adversaires, contre le cumul, qui pensent que cette double casquette n'a fait avancer aucun dossier.
Les premiers mettent en avant les réalisations "transversales" qui, partant du centre névralgique, profitent au département. Comme les politiques liées au développement durable, le renforcement des Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, la gratuité des transports en commun gapençais, le crématorium ou encore la construction du stade de glace Les autres, à l'image de Christophe Peyre (PRG), parlent de "gestion hasardeuse", de "non-maîtrise des budgets" ou de clientélisme. "Le canton ne doit pas être le bras armé pour un autre mandat", s'insurge le jeune candidat radical.
Deux visions s'opposent Dans la même veine, Marie-José Allemand, pour le parti socialiste, affirme que "le centre ville se meurt" et que "depuis que le maire a tous pouvoirs, la population n'a rien vu venir." La remarque est la même du côté de Christophe Peyre: "Ce canton est abandonné. À force de monter des opérations en périphérie, le centre se paupérise. Roger Didier se préoccupe de sa clientèle mais ne fait rien en matière de mixité sociale." Des affirmations quelque peu contredites par le dynamisme des commerçants. Et par le maire qui, en guise de réponse, cite en exemple les nocturnes, qui rassemblent 5000 personnes tous les mardis en été. Sur la question de la mixité, Roger Didier met en avant "les contrats de vente en état futur d'achèvement" qui permettent aux bailleurs sociaux d'acheter des logements au coeur du parc privé. "Quatre opérations de ce type ont vu ou vont voir le jour à Gap", avance-t-il.
Autant de thèmes que Jean-Claude Eyraud, à la gauche de la gauche, préfère réserver au conseil municipal. Histoire de mettre tout le monde d'accord, le candidat a décidé d'axer sa campagne, très pédagogique, "sur les compétences du conseil général": la solidarité, l'insertion, la création d'un syndicat mixte des transports collectifs, la culture ou encore la défense des saisonniers et des pluriactifs. Enfin, sur "l'endettement du département, malgré l'augmentation des impôts", Jean-Claude Eyraud "exige une réelle participation de l'état à hauteur des transferts réalisés" et "refuse la réforme de collectivités". Même avec la meilleure volonté du monde, les enjeux de la campagne ont beaucoup de mal à ne pas sortir de Gap Centre.
Tanguy COHEN (tcohen@laprovence-presse.fr)
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Intercommunalité
Commissions départementales de la coopération intercommunale : le décret est paru
Publié le lundi 31 janvier 2011
La première des étapes qui doivent conduire à la mise en place d'une nouvelle carte intercommunale a débuté le 30 janvier avec la publication au Journal officiel du décret relatif aux commissions départementales de coopération intercommunale (CDCI). Le texte fixe les règles de composition et de fonctionnement de ces instances chargées dans chaque département de contribuer activement à la définition, d'ici la fin de l'année, des schémas de coopération intercommunale (SDCI).
Conformément aux souhaits du législateur, le décret définit en particulier les modalités de prise en compte du poids démographique des communes et de l'importance du nombre des communes et groupements classés en zone de montagne dans le département. Il fixe par ailleurs un calendrier resserré pour la désignation des représentants du conseil général au sein de la commission à l'issue des élections cantonales de 2011. Afin que la CDCI renouvelée puisse prendre connaissance rapidement du projet de SDCI que lui soumettra le préfet, le conseil général dispose de trois semaines, à compter du 27 mars 2011, pour désigner ses nouveaux représentants.
Tout comme le conseil général, le conseil régional désignera lui-même ses représentants au sein de la commission. Quant aux représentants des communes et des intercommunalités, ils seront élus au scrutin proportionnel à la plus forte moyenne lors d'une élection organisée d'ici le 16 mars par le préfet.
Dans sa composition, la CDCI fera plus de place aux représentants de l'intercommunalité à fiscalité propre, qui auront 40% des sièges, à égalité avec les représentants des communes. Les syndicats de communes et syndicats mixtes ne disposeront que de 5% des sièges, les régions en auront autant. Quant aux conseillers généraux, ils représenteront un dixième des membres de la commission.
De peur que la campagne des élections cantonales ne "perturbe" les élections des commissions départementales, l'Association des maires de France réclamait la parution le plus tôt possible du décret.T.B. / Projets publics
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Le mal-logement en France
10 millions de personnes touchées de près ou de loin par la crise du logement… La question politique s’efface derrière la question humaine. Aux personnes sans abri, qui cumulent les difficultés et subissent parfois une inexorable chute dénuée de réelles perspectives, s’ajoutent désormais des catégories de population de plus en plus nombreuses qui ne se voient pas.
Ce 15e Rapport sur l’état du mal-logement se penche notamment sur les plus jeunes, en analysant comment l’enfant devient une « victime collatérale du mal-logement », comment la situation difficile de nombreuses familles impacte lourdement le quotidien et l’avenir des plus petits en provoquant des souffrances sociales (difficultés scolaires, difficultés d’insertion…) ou des pathologies médicales parfois irréversibles (saturnisme, problèmes de développement...).
Si la situation est grave, la Fondation Abbé Pierre refuse tout fatalisme et propose des pistes de solutions crédibles et réalisables, pour autant que la volonté politique soit réelle et consciente de cette priorité.
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ENSEMBLE VRAIMENT A GAUCHE A GAP CENTRE
LIRE et TELECHARGER le DOCUMENT PROGRAMME INTEGRAL.
CELUI-CI SERA ENRICHI PAR VOS PROPOSITIONS.