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ENSEMBLE 05 - Page 462

  • Flottille de la liberté : la guerre de l'image a déjà commencé

    http://gaza.blogs.liberation.fr/flottille/

    Plus qu'apporter de l'aide humanitaire à Gaza, la «flottille de la liberté» veut jouer sur le symbole et remporter la bataille médiatique contre Israël qui fait pression sur la presse.

    Le mardi 28 juin, la «flottille internationale de la liberté» pour Gaza devrait partir d'Athènes. Objectif: rejoindre le territoire palestinien 48 à 72 heures plus tard. L'année dernière, la tentative d'un navire turc de briser le blocus israélien s'était terminée dans le drame: intervention de l'armée israélienne, neuf morts et des images de l'assaut qui font le tour du monde.

    Cette année, rebelote, même principe pour les organisateurs,  «apporter de l'aide humanitaire et faire respecter le droit international», avec toutefois un contexte et des acteurs différents.

    Il n'y aura ainsi pas de bateau turc, interdit de départ par son gouvernement. Certains de ses passagers se sont répartis sur les douze ou treize embarcations qui vont composer cette flottille. On y trouve notamment deux Français, le premier est parti de Corse dès samedi, un américain, un espagnol, un canadien, un suisse, etc. Ils devraient transporter plusieurs dizaines de tonnes d'aide humanitaire, surtout des médicaments.

    A bord de chaque bateau, on retrouvera des militants de la cause palestinienne, des défenseurs des droits de l'homme, des syndicalistes, des hommes politiques et des journalistes. Sur les embarcations françaises, le «Louise Michel» et le «Dignité-Al-Karama», seront normalement présents Olivier Besancenot, Julien Bayou du collectif Jeudi Noir, le député communiste Jean-Paul Lecoq, la députée européenne europe-écologie Nicole Kiil-Nielsen ou encore le marin breton Jo Le Guen (qui fait la visite du bateau sur Youtube, ici). Il y aura

    également plusieurs médias français pour couvrir l'événement, dont Lemonde.fr, RFI, France 3 et moi-même pour Libération.

    Sur l'embarcation américaine, opportunément nommée The Audacity of Hope, comme l'un des livres de Barack Obama, on retrouve des militants pacifistes et des droits de l'homme comme Nic Abramson qui édite le journal militant The Woodstock International, ou Medea Benjamin, fondatrice de l'ONG Global exchange.

    Le contexte est lui aussi différent. Nous sommes depuis six mois en plein printemps arabe, une situation géopolitique pleine d'espoir mais aussi très instable qui inquiète Israël. Du coup, il ne semble prêt à aucune concession alors qu'il estime que les changements de gouvernement dans les pays voisins peuvent menacer sa propre sécurité. Lorsque la Syrie a tenté de déporter sur le Liban, Israël et la Palestine son propre conflit intérieur, la réponse de Tsahal a été très claire, n'hésitant pas à tirer sur des hommes sur le plateau du Golan le 5 juin dernier.

    Combat médiatique

    Comme le reconnaissait la porte-parole de l'opération française, Claude Léostic, sur Libération.fr, l'aide humanitaire apportée, si jamais la flottille passe le blocus, ne va pas sauver Gaza. L'enjeu est le symbole. Si les navires passent, cela peut créer un précédent et cela serait considéré comme une victoire pour la cause palestinienne.

    Tous les participants se présentent comme des pacifistes qui ne sont pas là pour affronter Tsahal, mais juste pour «faire respecter le droit international». En France, le collectif a ces derniers mois organisé de nombreux événements et conférences pour plaider sa cause, lever des fonds – avec succès puisqu'il a récolté plus de 600 000 euros – et créer un comité de soutien très large. Ils ont donc bien fait attention à avoir un bateau avec une quarantaine de personnes aussi variées que possible, afin de paraître légitime et humaniste, non pas extrémiste. L'année dernière, Israël avait beaucoup joué sur le possible côté fondamentaliste des Turcs pour justifier son intervention.

    Les autres embarcations ont adopté une tactique similaire. Sur l'américaine on trouve même une Israélienne, Hagit Borer, qui affirme être née là-bas en «1952» et y avoir vécu jusqu'en 1977 avant de partir pour les Etats-Unis.

    Une fois en mer, il faudra continuer à maîtriser la bataille médiatique. Sur le bateau français a été installé le Wifi et il a été expressément recommandé aux passagers de twitter. Inspiré des révolutions dans le monde arabe, le contrôle des réseaux sociaux est essentiel. Israël, évidemment, n'est pas en reste. Des pages Facebook ont été créées en plusieurs langues pour dénoncer cette flottille. De plus, le gouvernement israélien, qui se passerait bien de regards extérieurs, a menacé dimanche d'interdire son territoire pendant dix ans à tous les journalistes qui embarqueront.

    La désinformation jouera un rôle important, sans doute des deux côtés. Récemment, un homme se présentant comme un « activiste des droits des homosexuels » a posté une vidéo sur YouTube affirmant que les organisateurs de la flottille avaient refusé qu'il embarque: donc cela prouvait leur intolérance, leur non respect des valeurs occidentales, etc. Sauf que cette personne ne semblait   n'avoir jamais milité avant ce témoignage et, après enquête de plusieurs journalistes, elle devrait bientôt être embauchée par un des services du premier ministre israélien. Un hoax -une fausse rumeur- donc , ce n'est pas le premier, cela ne sera pas le dernier.

    Quentin Girard (à Athènes)

     

     

  • Communiqué du Front de Gauche

     

    Les organisations fondatrices du Front de gauche, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire se sont réunies le mardi 21 juin 2011. Jean-Luc Mélenchon et les délégations conduites par Martine Billard, Pierre Laurent et Christian Picquet se sont félicitées du résultat de la consultation des militants communistes qui ont choisi à plus de 59% de désigner Jean Luc Mélenchon comme candidat commun du Front de Gauche pour l’élection présidentielle et de présenter des candidats communs aux élections législatives de 2012.

    C’est une nouvelle étape pour le Front de Gauche qui s’ouvre. L’ambition est de changer la donne à gauche pour construire une majorité qui mette en œuvre une politique de rupture avec le capitalisme et le productivisme. Avec le Programme Populaire et Partagé du Front de Gauche, il s’agit de tourner la page des politiques qui sacrifient le peuple aux intérêts des marchés financiers et des banquiers.

    Nous voulons engager un véritable élargissement populaire et citoyen du Front de Gauche, en nous adressant largement à toutes les femmes et tous les hommes qui veulent que ça change.

    D’ores et déjà nous nous félicitons de l’aboutissement du processus de discussion avec la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), République et Socialisme et l’association Convergence et Alternative qui, sur la base d’un accord stratégique et programmatique, ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et son enracinement populaire et citoyen.

    C’est l’enjeu vital du moment. Le Front de Gauche veut construire une perspective politique pour tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques. Il a notamment décidé d’impulser des Assemblées Citoyennes ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui veulent s’investir dans la démarche de reconstruction d’un nouvel espoir à gauche. Rien ne se fera sans une implication populaire permanente.

    La première étape de ce rendez-vous sera le meeting de campagne du Front de Gauche, le mercredi 29 juin à partir de 18h30 à Paris (Place Stalingrad – Métro Jean Jaurès) où interviendront Lucien Jallamion, Danielle Obono, Clémentine Autain, Christian Picquet, Martine Billard, Pierre Laurent et notre candidat à la présidentielle Jean Luc Mélenchon. Il s’agira du premier grand rassemblement de campagne à gauche pour en finir avec Nicolas Sarkozy et sa politique.

    Place au peuple

  • Souffrance au travail des fonctionnaires territoriaux

    gapLire la déclaration du groupe G.A.U.C.H.E. au conseil municipal de Gap le 24 juin.
     
    Cécile, Françoise et Jean-Claude

  • la fédération du SPF 05

    Nous vous saurions grés de bien vouloir relayer le message national. Conjointement, devant la gravité de la situation et faute d'une évolution positive de ce dossier, la fédération des hautes alpes du SPF entend mettre les autorités politiques et les représentants de l'Etat devant leur responsabilité. Nous démontrerons, chiffres à l'appui, la véritable catastrophe sociale qu'engendrerait cette mesure pour notre département. Aussi, sans tarder la fédération du SPF 05 entend s'adresser à toutes les associations humanitaires départementales victimes de cette mesure, afin d'envisager une riposte commune à la hauteur de l'enjeu, associant le maximum de bénéficiaires de ces aides. Le temps des jacqueries est peut être de retour.

    Le secrétaire général

     Gérard LADOUX

  • Les acteurs de l'ESS demandent une loi cadre


    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : lundi 20 juin 2011

    ************

    Les 17,18 et 19 juin 2011 se sont tenus les Etats généraux de l'Economie
    sociale et solidaire. Objectif : rendre plus visible au niveau national
    un mouvement essentiellement issu des territoires.

    L'ensemble des acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS) se sont
    retrouvés les 17,18 et 19 juin 2011 au Palais Brongniart pour les Etats
    généraux de l'économie sociale et solidaire, lancés par Claude
    Alphandéry, président de France active et du Labo de l'économie sociale
    et solidaire. Objectifs de ces journées : élargir le cercle des acteurs
    mobilisés, convaincre les citoyens qu'une autre économie est possible et
    influencer les décideurs. Des objectifs a priori atteints, si l'on
    observe le nombre de participants à ces Etats généraux, plusieurs
    milliers, dans un lieu hautement symbolique. Les Etats généraux auront
    aussi été l'occasion de rendre visible un mouvement essentiellement
    parti des territoires. "Ce qui se passe dans cette mobilisation des
    territoires reste trop peu visible au niveau national, explique Laurent
    Fraisse, socioéconomiste au Laboratoire interdisciplinaire pour la
    sociologie économique (Lise) et membre du Labo ESS. C'est bien au niveau
    local que se fait l'ESS mais on a besoin aujourd'hui que le niveau
    national, voire européen, réponde présent sur ce secteur, or il y a pour
    le moment un décalage entre ce qui se passe localement et
    nationalement." Et de citer les actions engagées par bon nombre d'élus
    sur le territoire, que ce soit en région Provence-Alpes-Côte d'Azur,
    Bourgogne ou Ile-de-France. La manifestation a aussi été l'occasion de
    faire le point sur les "Cahiers d'espérances" qui ont été construits
    depuis le début de l'année 2011. Plus de 400 cahiers de ce type ont
    ainsi été remontés de tous les territoires, qui constatent une
    aggravation des difficultés de vie des populations. Le laboratoire va se
    donner le temps d'analyser ces cahiers pour en faire ressortir des
    propositions, comme par exemple la reconnaissance législative des
    coopératives d'habitat, une forme de propriété collective entre la
    propriété individuelle et le logement collectif ou le développement des
    circuits courts pour une alimentation plus saine.

    Loi cadre

    Les Etats généraux ont aussi permis aux acteurs d'avancer leur
    proposition phare : la création d'une loi cadre autour de l'ESS qui
    permette la reconnaissance de cette économie. "Il faut aussi que cette
    loi cadre soit associée à des propositions sur ce que l'ESS peut
    apporter en matière de transport, de logement, de santé… Ce qu'elle peut
    apporter à la société", détaille Laurent Fraisse. Et c'est justement ce
    travail qui va être maintenant réalisé. Des orientations concrètes
    seront ainsi présentées à l'occasion du comité de pilotage de l'ESS le
    29 juin. Elles seront ensuite portées auprès des futurs candidats à la
    présidentielle de 2012.

    Actuellement, l'économie sociale et solidaire représente 10% de l'emploi
    salarié national et 8% des salaires. Une part non négligeable qui
    devrait encore augmenter au fil des années, offrant des perspectives
    favorables à l'emploi et suscitant l'attrait des cadres, grâce à ses
    valeurs. Ce secteur a contribué à la croissance de l'emploi à hauteur de
    18,1%, soit l'équivalent de 104.176 emplois entre 2006 et 2008. Il
    attire particulièrement les jeunes. 25% du recrutement de l'économie
    sociale et solidaire est ainsi constitué par les jeunes, d'après l'Union
    de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie
    sociale (Usgeres).