Publié par : http://www.rtes.fr
Le : 27 juin 2011
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L’ancienne Bourse parisienne, dont les colonnes étaient pour le week-end
habillées par les porteurs d’espoirs de l’ESS, a abrité pendant trois
jours une multitude de débats, d’échanges, de films et de moments
festifs, un village de l’innovation sociale, des étals d’un marché
solidaire,...
80 journalistes présents, une couverture médiatique importante, environ
5000 visiteurs de tous horizons (dont environ 30% de néophytes), le
succès de ces Etats Généraux de l’ESS est réel. Pari réussi donc pour
Claude Alphandéry, le Labo de l’ESS et l’ensemble des partenaires et
bénévoles qui ont construit l’événement.
Comme l’a indiqué Benoît Lévesque, un des invités internationaux
professeur au Québec citant Durkheim, ce type de rassemblement est un
moment important où l’on prend conscience que le tout est plus que la
somme des parties.
De nombreux temps forts ont rythmé ce week-end, à commencer par la
plénière d’ouverture du vendredi soir, une file d’attente
impressionnante pour entendre 3 intervenants de poids, Claude
Alphandéry, Edgar Morin et Stéphane Hessel s’exprimer puis répondre à 4
jeunes de moins de 30 ans. Moments d’émotions.
La mise en perspective historique a mis en évidence que l’histoire ne
bascule positivement que parce que le terrain a été préparé par des
initiatives d’abord considérées comme minoritaires. Claude Alphandéry a
fait part de sa conviction qu’on ne sait pas à quel moment l’histoire va
basculer, mais qu’il faut préparer ce moment car elle va basculer. Ce
retour historique étayé par des regards internationaux a aussi mis en
évidence avec force que l’économie ne peut se déconnecter du social et
du territoire. L’ESS ne doit plus être considérée comme trop souvent, un
secteur marginal, à côté de, elle ouvre la voie à un nouveau paradigme
économique.
Si l’on peut regretter quelques points (des invités internationaux, dont
une Ministre de l’Equateur, rélégués en 2ème partie de soirée devant une
salle qui se vidait, une mobilisation des territoires insuffisamment
valorisée, une faible participation des habitants des quartiers, des
difficultés à avoir une parité hommes-femmes,...), les Etats Généraux de
l’ESS ont réussi leur pari de mettre en mouvement une grande diversité
d’acteurs. La séance de clôture a été l’occasion d’entendre
l’implication de plusieurs d’entre eux et leur volonté de poursuivre la
démarche : Caroline Naett, secrétaire générale de Coop FR, a ainsi
indiqué que le mouvement coopératif s’associait et se félicitait de ces
Etats Généraux. Gérard Andreck, président du Ceges, retenu pour l’AG de
la Macif, a en vidéo apporté son soutien à la démarche. La CNCRES et le
MES ont élaboré une contribution commune, lue à 2 voix. Le RTES a
également marqué avec force sa volonté de poursuivre la démarche.
Patrick Viveret a souligné la chance pour l’ESS d’avoir Claude
Alphandery pour impulser la dynamique. Il a également pointé que l’ESS
ne peut se situer uniquement dans une logique pionnière, elle doit
également s’inscrire dans une logique auto-transformatrice. Il a pointé
2 axes de progrès, la question des écarts de revenus, et la proposition
d’une charte de qualité démocratique, pour réellement faire vivre le
principe « une personne, une voix ». Pierre Calame, de la Fondation
Charles Léopold Mayer, a donné quelques pistes pour transformer dans la
durée un souffle en un processus, en présentant notamment des éléments
de méthodes pour bâtir une alliance.
Claude Alphandéry a en conclusion ouvert quelques perspectives, autour
de la proposition de nouer entre les personnes et organisations
volontaires une Alliance, déclinée autour de plusieurs projets :
- étendre et approfondir les Cahiers d’Espérance,
- porter le débat public dans les territoires, dans une démarche de
co-construction entre collectivités et acteurs de l’ESS, en généralisant
les expériences pour en faire de nouvelles politiques publiques,
- faire entendre la voix de l’ESS dans le débat politique en appelant
les candidats à la Présidentielle à créer une loi pour l’ESS, en
veillant à sa mise en œuvre et en étant attentif au niveau européen.
Retrouvez la conférence plénière d’ouverture du vendredi 17 et d’autres
vidéos sur TV Brongniart.
http://www.livestream.com/telebrongniart/video?clipId=pla_ccc1676b-a485-426c-a59f-f7b93d8d43e2&utm_source=lslibrary&utm_medium=ui-thumb
ENSEMBLE 05 - Page 460
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Pari réussi pour les Etats Généraux de l’ESS à Brongniart
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Personnel municipal de Gap : le parquet alerté
Un préavis de grève a été déposé par l’intersyndicale CFDT-CGT-FSU, mardi prochain, entre 11 h et 12 h, au pied de la mairie. Une grève organisée en soutien au directeur adjoint du réseau de bus Linéa, qui aurait été pris à partie par le maire, Roger Didier, lors d’une réunion technique, il y a deux semaines. « Il s’agissait d’une réunion avec quelques agents, explique Marc Thévenin de la CFDT. Le ton est monté. Et le maire a été très violent dans ses propos. »
Un premier épisode qui aurait pu ne pas avoir de suite si seulement le maire n’avait, quelques jours tard, convoqué le directeur adjoint pour lui administrer un avertissement. « C’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase, note Marc Thévenin, faisant référence à la lettre rédigée par les syndicats du personnel de la mairie faisant par de leur malaise. Elle avait été évoquée lors du dernier conseil municipal. « Il y a un manque de reconnaissance certain, la politesse n’existe plus au sein de la mairie. Certaines personnes sont en situation très difficile, voire même au bord du suicide » affirme le syndicaliste.
Le parquet a été saisi d’un courrier relatant l’incident entre le maire et le directeur adjoint. Une enquête est en cours.
Joint par téléphone, Roger Didier n’a pas souhaité s’exprimer.
par la rédaction du DL le 02/07/2011 à 05:47LIRE l'intervention du groupe G.A.U.C.H.E. à la séance du conseil municipal du 24 juin 2011 -
un bateau pour Gaza
Chers amis,
Le gouvernement grec vient d'annoncer officiellement qu'il ne laissera pas partir les bateaux. Ci-dessous le communiqué de la Campagne et un appel à la mobilisation avec modèle de lettre à l'ambassadeur de Grèce.
Prévoyons-nous quelque chose dans le département ?
Merci de relayer dans vos réseaux.Pierre Villard
A diffuser dans vos réseaux
Laissez-les partir !
Communiqué - La Grèce et l’UE complices du blocus de Gaza
Paris le 01 juillet 2011,
Le gouvernement grec vient d’annoncer qu’ « aucun bateau ne partira d’un port grec vers Gaza ». La campagne Un bateau français pour Gaza dénonce cette décision et appelle à une mobilisation de toutes celles et ceux qui soutiennent la flottille. Nous partirons quels que soient les obstacles.
La Grèce a donc cédé aux pressions israéliennes. Benjamin Netanyahou a remercié hier le premier ministre grec Georges Papandréou ainsi que « tous les responsables politiques du monde d'avoir récemment pris position en paroles et en actes contre cette flottille qui était une provocation ». Israël sous traite sa politique à la Grèce. Elle n’a pas pris cette décision seule, l’Union européenne est aussi responsable et tout aussi complice. Le blocus de la bande de Gaza s’étend maintenant jusqu’à ses portes.
Il est inconcevable que l’Union européenne cautionne de façon aussi ouverte la politique illégale d’Israël dans la bande de Gaza. Il est inconcevable qu’elle puisse nier de façon aussi insultante une mobilisation populaire d’une ampleur inédite dans des dizaines de pays en faveur du droit et de la justice. La liberté de circulation et de navigation est bafouée et encore une fois la voix citoyenne est bâillonnée.
La décision grecque est une décision injuste et scandaleuse. Le danger vient de l’occupation pas de ceux qui défendent le droit international.
Campagne « Un bateau français pour Gaza ».
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Notre blog se porte bien!
En juin 2011, vous avez été 1927 visiteurs uniques, pour 7231 visites et 28722 pages consultées.
Merci de votre confiance
JC Eyraud
Le gestionnaire du site
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Clémentine AUTAIN
Mon intervention au meeting du Front de Gauche, place Stalingrad à Paris
Bonsoir,
J’aimerais pour commencer que nous ayons une pensée pour nos amis, nos camarades qui s’apprêtent à embarquer sur la flottille de la Liberté, contre le blocus de Gaza. Nous devons poursuivre notre combat pour la reconnaissance de l’Etat Palestinien, dans les frontières de 1967. Et c’est possible.
Quel plaisir de vous voir si nombreux ici… Une belle journée, vraiment. Déjà, Stéphane Taponier et Hervé Guesquiere ont été libérés ! Et nous sommes là, ensemble, dans une configuration inédite qui me rappelle 2005, quand nous étions en campagne contre le traité constitutionnel européen et que nous avons gagné. C’est la dynamique à gauche que nous avons su créer, dans l’unité, par l’innovation des formes politiques et avec un esprit d’éducation populaire, c’est ce mouvement qui a donné de la force et du sens au rejet de la construction néolibérale de l’Europe. Souvenez-vous, on nous riait au nez quand on dénonçait l’indépendance de la Banque centrale européenne. Et maintenant, même les économistes orthodoxes reconnaissent que c’est un peu gênant de ne pas disposer d’un tel outil…
Aujourd’hui, les crises sont là et nous testons grandeur nature le délire d’un monde, d’une Europe, d’Etats qui sauvent les marchés financiers, protègent le système qui a failli et dilapident les outils d’intervention publique. L’enjeu qui va dominer la séquence politique qui s’ouvre peut se résumer en une question : comment se dégagent les marges de manœuvre pour améliorer les conditions de vie du plus grand nombre ? Y a-t-il un avenir en dehors de l’austérité budgétaire, de la précarité pour tous (et surtout toutes), du démantèlement des services publics et d’une poignée d’oligarques qui décident pour nous – ceci expliquant cela ! Lire la suite »