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ENSEMBLE 05 - Page 429

  • Nucléaire : vite, un référendum !

     

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    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.

     

    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.

     

  • Communiqué des organisations syndicales

    CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

    vendredi 18 novembre 2011

    9-5.jpgLes organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

    L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

    Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

    Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

    Montreuil, le 18 novembre 2011

     




     

  • Déclaration des Mutuelles de France

    mutuelle_logo.gifLes Mutuelles de France dénoncent avec la plus grande fermeté les propos
    insupportables du chef de l’État qualifiant de voleurs les assurés sociaux
    les plus vulnérables, les plus exposés à la crise économique et aux
    conditions de travail les plus pénibles. Ces assurés ne méritent pas des
    insultes mais au contraire l’expression de la solidarité nationale.
    Ce ne sont pas les malades qui compromettent gravement la solidarité
    mais des choix économiques, des orientations politiques qui ruinent
    littéralement les fondements de notre protection sociale.
    La question du financement est centrale et appelle des réformes justes,
    pérennes et efficaces. Ce n’est pas le travail qui est surtaxé mais les
    résultats financiers des grandes entreprises qui ne le sont pas assez. Le
    financement des dépenses sociales solidaires ne doit pas reposer sur la
    consommation des ménages mais sur la totalité de la valeur ajoutée des
    entreprises.
    Le plus grand vol qui frappe les assurés sociaux c’est la multiplication des
    taxes sur la santé.
    La violence de ces attaques appelle une réaction convergente de tous les
    acteurs sociaux. C’est ce à quoi les Mutuelles de France, avec la mutualité,
    souhaite désormais s’employer de toutes leurs forces.
    Cette déclaration a été adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée générale
    des Mutuelles de France, mercredi 16 novembre à Paris.
    Paris, le 16 novembre 2011.

  • l'économie sociale et solidaire

    gapBonjour,

    Nous avons le plaisir de vous inviter au

    6e forum de l’ESS des Hautes-Alpes
    Forces et faiblesses
    de l’économie sociale et solidaire
    en matière d'emploi
    mardi 29 novembre 2011
    de 9h30 à 16h30
    Hôtel du département Place St Arnoux 05000 GAP

                                  Vous trouverez le programme, l'affiche et le bulletin d'inscription

    en téléchargement sur www.udess05.org

    Nous comptons sur vous pour diffuser cette information car le forum de l'ESS concerne tous les citoyens.

    Merci d'utiliser l'affiche et le programme

    - sur votre site internet
    - sur vos panneaux d'affichage.

    Pour vous inscrire, merci de renvoyer par tout moyen le bulletin ci-dessous
    (
    ou celui en téléchargement sur www.udess05.org)

    avant le 25 novembre

    Nous espérons vous accueillir nombreux.

    Pour l'équipe d'organisation,
    Yves Gimbert
    Président de l'Udess 05

  • Elections législatives

    hautes alpesLa troisième réunion du front de gauche des Hautes Alpes s'est tenue hier soir 17 novembre à Embrun.
     
    La liste des candidats du front de gauche à l'élection législative de Juin 2012 a été définitivement arrêtée:
     
    - 1er circonscription, candidat titulaire Jean-Claude EYRAUD, candidat suppléant Frank GATOUNE
     
    - 2e circonscription, candidate titulaire Catherine GUIGLI, candidat suppléant Bruno BOUIN.
     
    Un petit déjeuner de presse sera organisé courant de la semaine prochaine à Gap.