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ENSEMBLE 05 - Page 429

  • l'économie sociale et solidaire

    gapBonjour,

    Nous avons le plaisir de vous inviter au

    6e forum de l’ESS des Hautes-Alpes
    Forces et faiblesses
    de l’économie sociale et solidaire
    en matière d'emploi
    mardi 29 novembre 2011
    de 9h30 à 16h30
    Hôtel du département Place St Arnoux 05000 GAP

                                  Vous trouverez le programme, l'affiche et le bulletin d'inscription

    en téléchargement sur www.udess05.org

    Nous comptons sur vous pour diffuser cette information car le forum de l'ESS concerne tous les citoyens.

    Merci d'utiliser l'affiche et le programme

    - sur votre site internet
    - sur vos panneaux d'affichage.

    Pour vous inscrire, merci de renvoyer par tout moyen le bulletin ci-dessous
    (
    ou celui en téléchargement sur www.udess05.org)

    avant le 25 novembre

    Nous espérons vous accueillir nombreux.

    Pour l'équipe d'organisation,
    Yves Gimbert
    Président de l'Udess 05

  • Elections législatives

    hautes alpesLa troisième réunion du front de gauche des Hautes Alpes s'est tenue hier soir 17 novembre à Embrun.
     
    La liste des candidats du front de gauche à l'élection législative de Juin 2012 a été définitivement arrêtée:
     
    - 1er circonscription, candidat titulaire Jean-Claude EYRAUD, candidat suppléant Frank GATOUNE
     
    - 2e circonscription, candidate titulaire Catherine GUIGLI, candidat suppléant Bruno BOUIN.
     
    Un petit déjeuner de presse sera organisé courant de la semaine prochaine à Gap.

  • Le Capital, livre premier : publié en 1867 Que pourrions nous y rajouter ?

     

    Pour aider ceux qui « découvrent » le surendettement des Etats

    Au moment où, au nom du paiement de la dette, le capital financier, le FMI, l’Union européenne et les gouvernements imposent des plans d’austérité dans toute l’Europe, il peut être déterminant de publier cet extrait du Capital de Karl Marx, consacré à la dette publique, aux liens qu’elle établit entre les banques et l’Etat et à ses conséquences sur les impôts.

    Le système de crédit public, c’est-à-dire des dettes publiques, dont Venise et Gênes avaient, au Moyen Age, posé les jalons, envahit l’Europe définitivement pendant l’époque manufacturière.(…)

    La dette publique, en d’autres termes, l’aliénation de l’Etat, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste. La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique(…)

    Le crédit public, voilà le credo du capital. La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle doue l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée. Les créditeurs publics, à vrai dire ne donnent rien, car leur principal métamorphosé en effets publics d’un transfert facile, continue à fonctionner entre leurs mains comme autant de numéraire. Mais, à part la classe de rentiers oisifs ainsi créée, à part la fortune improvisée des financiers intermédiaires entre le gouvernement et la nation (…) la dette publique a donné le branle aux société par actions, au commerce de toute sorte de papiers négociables, aux opérations aléatoires, à l’agiotage, en somme aux jeux de bourse et à la bancocratie moderne.

    Dès leur naissance, les grandes banques, affublées de titres nationaux n’étaient que des associations de spéculateurs privés s’établissant à côté des gouvernements et, grâce aux privilèges qu’ils en obtenaient, à même de leur prêter l’argent du public.(…)

    Comme la dette publique est assise sur le revenu public, qui doit en payer les redevances annuelles, le système moderne des impôts était le corollaire obligé des emprunts nationaux. Les emprunts qui mettent les gouvernements à même de faire face aux dépenses extraordinaires sans que les contribuables s’en ressentent sur-le-champ, entraînent à leur suite un surcroît d’impôts; de l’autre côté, la surcharge d’impôts causée par l’accumulation des dettes successivement contractées contraint les gouvernements, en cas de nouvelles dépenses extraordinaires, d’avoir recours à de nouveaux emprunts. La fiscalité moderne, dont les impôts sur les objets de première nécessité et, partant l’enchérissement de ceux-ci, formaient de prime abord le pivot, renferme en soi un germe de progression automatique. La surcharge des taxes n’en est pas un incident mais un principe

    Karl Marx

    Le Capital, livre 1, 8e section, chapitre 3 : genèse du capitalisme industriel, pages 550-552, Editions sociales 1976,        ou,

    Oeuvres complètes « La Pléiade » Marx, économie, volume 1 Le capital : pages 1216 à 1219

     

  • Conseil municipal du vendredi 4 novembre 2011 de la ville de Gap

    gapLire le compte rendu officiel de la séance du 4 novembre dernier

     

    Cécile, Françoise, Jean-Claude
  • Le néolibéralisme est incompatible avec la démocratie !

     

    Parti de la Gauche Européenne

    L'autoritarisme financier en guise de "salut national"

     

     

    Les développements rapides en Grèce et en Italie sont – au-delà de tout – en train de confirmer une chose: le néolibéralisme est incompatible avec la démocratie.

     

    Les prêcheurs bipartisans de l'hyper austérité et de la destruction sociale sont terrifiés à l'idée d'être exposé à un verdict populaire. C'est pourquoi ils refusent d'aller à des élections extraordinaires, d'abord en Grèce et maintenant en Italie et, à la place, ils inventent la tâche tragiquement ironique de "salut national". Au nom de cette tâche, ils ont maintenant désigné l'ex-vice-président de la BCE, Lucas Papademos, comme Premier ministre du pays.

     

    Le "gouvernement de salut" illégitime demande le consensus maximal possible, de façon à remplir ses tâches: imposer des mesures d'austérité autoritaires et brutales; renforcer les coupes sociales et booster le chômage à des niveaux sans précédents (18,4% en Grèce, en octobre 2011).

     

    Ce nouveau gouvernement "parti du Mémorandum" consiste en le PASOK (PES), Nouvelle démocratie (EPP) et l'aile d'extrême droite du parti LAOS, et est aussi soutenu par l'Alliance Démocratique (ALDE) et la Fédération Grecque des Entreprises (SEV). C'est la première fois depuis la chute de la dictature militaire en 1974 que quatre représentants du parti populiste de droite, qui ont souvent exprimé librement leurs idéaux réactionnaires, xénophobes et ultra nationalistes, prennent des postes ministérielles et vice ministérielles avec l'approbation d'un parti qui s'appelle lui-même socialiste.

     

    La formation de cette "alliance non sacrée" en Grèce n'est pas un incident isolé. La Gauche Européenne a averti de façon répétée que la Grèce a été le cobaye de la troïka, des marchés et de leurs collaborateurs locaux, et ceci inclut une expérimentation continue et dangereuse sur la façon de passer outre les procédures démocratiques, le contrôle parlementaire et public et la règle constitutionnelle.

     

    Ils sont maintenant prêts à étendre l'expérience de gouvernement "de salut national" à l'Italie, avec Mario Monti, un ex-commissaire, qui est prêt à prendre le poste de Premier Ministre et diriger un gouvernement constitué de technocrates et soutenu à la fois par le parti de Berlusconi et le Parti Démocratique.

     

    Ces développements mettent en danger la démocratie et placent l'Europe dans une période sans précédent d'autoritarisme avec les droits sociaux et politiques constamment réduits et violés brutalement.

     

    Dans ces moments cruciaux, la Gauche Européenne se tient fermement aux côté des forces de gauche grecques et italiennes et des mouvements sociaux. Nous appelons toutes les forces de gauche progressistes et démocratiques en Europe, à escalader nos mobilisations communes et nos initiatives unitaires, de façon à défendre la démocratie à tous les niveaux contre le nouvel "autoritarisme international et financier" réactionnaire.