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ENSEMBLE 05 - Page 432

  • Publication du rapport statistique 2010 du Secours Catholique :

     « Jeunes, une génération précaire »

     

    Le Secours Catholique a publié le 8 novembre, son rapport Statistiques annuel sur l’évolution de la pauvreté en France.

    L’étude analyse particulièrement la précarité des jeunes de 18 à 25 ans qui représentent la classe d’âge la plus pauvre de France.

    En 2010, le nombre de personnes aidées par le Secours Catholique augmente : 1 492 000 personnes rencontrées, soit +2,3% par rapport à 2009. La proportion de situations de pauvreté déjà connues augmente aussi (35% en 2010), ce qui montre la persistance des difficultés des ménages.

    En 2010, durcissement de la pauvreté

    Crédit : Gaël Kerbaol/SCCe rapport annuel se compose tout d’abord d’une analyse de l’ensemble des situations de pauvreté rencontrées par l’association en 2010. Un des premiers constats est que le Secours Catholique accueille de plus en plus de familles avec enfants : 52,7% des situations rencontrées. Par ailleurs, 92% des ménages sont bien en dessous du seuil de pauvreté. Quand ce seuil est à 954 euros pour une personne seule, le niveau de vie moyen des personnes rencontrées par le Secours Catholique est de 576 euros.

    Hausse de la demande alimentaire

    Ce rapport met aussi en évidence la hausse de la demande alimentaire dans les accueils de l’association. Ainsi 53% des personnes rencontrées en 2010 sont venues chercher cette forme d’aide d’urgence. Après avoir payé les factures incompressibles (loyer, énergie, transport, frais de scolarité des enfants,…), beaucoup n’ont plus les moyens de se nourrir et viennent donc frapper aux portes des associations.

    Les jeunes plus touchés que les autres

    Les jeunes subissent de plein fouet la crise économique et sociale, ils sont plus diplômés, plus qualifiés que les générations précédentes mais paradoxalement plus précaires. Ils cumulent tous les risques et toutes les difficultés. Ils devraient bénéficier d’un certain nombre de droits (formation, emploi, santé, logement) mais ce n’est pas le cas. L’État est globalement peu présent à leurs côtés. Ainsi, 30% des jeunes accueillis par le Secours Catholique sont sans aucune ressource, 36% en logement précaire, et plus de 40% sont au chômage.

    Pauvreté des jeunes et de leurs familles

    La pauvreté de ces jeunes est aussi celle de leurs familles. Autant que les autres, les familles en difficulté gardent leurs enfants avec elles tant qu’ils ne sont pas en mesure d’être indépendants. Cette prise en charge pèse lourdement sur le budget de ces familles : un couple voit ainsi son niveau de vie diminuer de 25% lorsqu’il a à sa charge un jeune sans revenu. Et pour une mère seule, la diminution est de 33 %.

    L’emploi, préoccupation majeure

    Enfin, une préoccupation majeure et centrale se dégage chez les jeunes : l’emploi. Dans le cadre d’un enquête spécifique menée en mars-avril 2011 auprès de 1000 jeunes, à la question « qu’est ce que vous souhaitez le plus dans l’avenir ? » : 42% souhaitent avant tout trouver du travail.

    Afin d’exposer les constats et préconisations de ce rapport du Secours Catholique, mais aussi d’en débattre avec des acteurs institutionnels et associatifs, un colloque aura lieu à l’Institut de France le 18 novembre 2011.

     

  • Union sociale pour l’habitat

    Plan de rigueur : un très fort impact sur le logement social

     

    L’Union sociale pour l’habitat regrette que le secteur du logement social soit très fortement impacté par les mesures de rigueur adoptées par le gouvernement.

    La hausse du taux réduit de la TVA à 7%, contre 5,5% précédemment, aura pour conséquence un accroissement des dépenses du secteur de 225 millions d’euros par an, qui amputera ses capacités de construction neuve et d’entretien. Ce nouveau prélèvement s’ajoute à la ponction opérée sur le potentiel financier des organismes, qui s’élevait déjà à 245 millions d’euros, portant à près de 500 millions d’euros l’amputation des ressources des organismes.

    Par ailleurs, le plafonnement à 1% de la hausse des prestations sociales (prestations familiales et aide personnalisée au logement) porte atteinte au pouvoir d’achat des plus démunis et à leur capacité à faire face à leurs dépenses de logement, alors même que l’indice de référence des loyers s’établissait cette année à 1,9%.

    Il est très regrettable que la partie la plus pauvre et la plus précaire de notre population n’ait pas fait l’objet d’une attention suffisante dans l’élaboration du plan gouvernemental.

    Paris, le 8 novembre 2011

     

  • FourmiDiables infos (Veynes, O5) - novembre 2011

    pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le sitehttp://www.fourmidiable.org

    Cette Semaine au Café du Peuple ...

    Mercredi 14h Café jeux ados et ludothèque ///

     

    Mercredi 20h30 Boeuf ouvert à tous /// 

    Jeudi matin la permanence du marché et ludothèque /// 

    Vendredi 11 : Férié, pas d'apéro découverte ///

     

     

    Samedi 12 novembre - 20h30

     

    //// La femme à barbe //// Théâtre de bar.

    cie Pile ou Versa

    Clémentine, suite à un pari décide de se laisser pousser la barbe. Mariée à un boulanger, elle tient un café à Thaon-les-Vosges. Toute sa vie, elle assumera et exposera sa barbe : un personnage attachant qui nous donne à entendre une éloge de la différence. Inspiré d’une histoire vraie, cette femme à barbe raconte un exemple d’acceptation et d’affirmation d’un handicap. Les Pile ou Versa, adeptes d'un théâtre burlesque et forain, réussissent ici le tour de force d'allier émotions et loufoqueries. Les monstres qui sont en nous ne sont pas tous des démons !

     

    la femme à Barbe

     


     

    A suivre ...

     

    Vendredi 18 novembre 19h

    Pagodje. Percussion brésilienne

     

    Samedi 19 novembre 19h

    Café chanson Mikado.

     

    Vendredi 25 novembre 19h

    Petit Tibet-Traversée Zanskar - Film

     

    Samedi 26 novembre 16h

    Clémentine Autain, journaliste et féministe.


  • Projet de loi de finances 2012- Menaces sur la jeunesse et l'éducation populaire

    Publié par : http://www.cnajep.asso.fr/
    Le : 08/11/11

    ***********

    Alors que les discussions sur le projet de loi de finances 2012 sont en
    cours, nous demandons aux parlementaires d’être attentifs à ce que les
    politiques de jeunesse et d’éducation populaire ne soient pas sacrifiées
    sur l’autel de la rigueur.

    Un contexte préoccupant

    La présentation du projet de loi de finances 2012 intervient dans un
    contexte de crise qui fait peser de lourdes incertitudes sur les
    finances publiques. Le plan de rigueur annoncé aujourd’hui par le
    Premier ministre prévoit ainsi une amputation drastique des dépenses
    publiques, dans le souci affiché d’endiguer la spirale de l’endettement
    qui menacerait notre pays.

    Cette situation rend difficilement lisible le projet de loi de finances
    qui nous est présenté et rend difficilement appréciable le traitement
    qui sera réservé aux associations de jeunesse et d’éducation populaire
    et à leurs projets.

    Ces incertitudes sont accentuées par les risques pesant sur les finances
    des collectivités territoriales et sur leur capacité d’intervention,
    2012 marquant la fin des mécanismes de compensation de la suppression de
    la taxe professionnelle.

    L’érosion continue du soutien aux associations de jeunesse et
    d’éducation populaire

    Si l’essentiel des lignes budgétaires du programme 163 demeure stable
    par rapport 2011, nous ne pouvons que constater la nouvelle baisse (de
    l’ordre de 4%) des crédits alloués aux associations nationales agréées
    Jeunesse et Education Populaire. Cette nouvelle diminution vient
    accélérer l’érosion continue du soutien de l’Etat aux projets que
    développent ces associations. Ainsi, en l’espace de 4 ans, c’est une
    véritable saignée qu’auront subie nos associations, avec une coupe
    budgétaire cumulée de ‐ 25 % (de 12 M€ inscrits en LFI 2008 à 9.13 M€ au
    PLF 2012).

    A travers ce projet de loi de finances, l’Etat persiste donc dans son
    choix de préserver les programmes et dispositifs qu’il gère en direct
    (FONJEP, CIDJ, CRIJ, INJEP, OFAJ, OFQJ, AFPEJA), voire de les abonder
    massivement (Service civique, Envie d’Agir) et, dans le même temps, de
    retirer progressivement son soutien à une politique d’accompagnement et
    de développement de la vie associative autonome.

    Quelles garanties pour un service civique de qualité ?

    Cette situation est d’autant plus paradoxale à l’heure de
    l’accroissement des besoins de formation et d’accompagnement liés au
    développement du service civique et à l’accueil des volontaires. Le service
    civique enregistre en effet une nouvelle progression spectaculaire (+ 35
    %), afin d’assurer la montée en puissance du service civique, dont les
    ambitions chiffrées ont été revues à la hausse : 25 000 volontaires
    accueillis en 2012 au lieu des 20 000 prévus initialement. Cette volonté
    de développer le nombre de volontaires en service civique ne doit
    toutefois pas occulter les incertitudes qui demeurent sur l’aspect
    qualitatif des expériences proposées aux jeunes engagés dans le
    dispositif (formation civique et citoyenne, tutorat, nature des
    missions, etc.).

    En définitive, le budget proposé demeure largement insuffisant au regard
    des besoins exprimés par les acteurs engagés dans nos associations
    (bénévoles, volontaires, salariés) et par les populations qu’elles touchent.


  • INVITATION Semaine de la solidarité internationale

    Bonjour,

    Du 12 au 21 novembre : 14ème édition de la semaine de la solidarité internationale.

    Egalement,  France terre d’asile fête son 40 ème anniversaire et le 60 ème anniversaire de la Convention de Genève.

    Aussi, avec ses partenaires, l’équipe de France terre d’asile à  Gap a le plaisir de vous convier à une soirée au cinéma Le Royal le mardi 15 novembre 2011.

    Le programme est le suivant :

    18h00 : boissons, saveurs du Monde

    18h45 : projection du film « Ado d’ailleurs » : « Etre forcé de venir d’ailleurs ne veut pas dire que l’on vient de nulle part », paroles d’un enfant afghan, clandestion, réfugié venu du bout du monde.

    19h45 : débat

    Cordialement

    Alain Deliot

    Responsable départemental Hautes-Alpes

    adeliot@france-terre-asile.org