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ENSEMBLE 05 - Page 428

  • INFO ALPES 1

    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgAlpes du Sud - Le Front de Gauche est en ordre de bataille. C’est le premier mouvement politique à se lancer officiellement dans la campagne des élections législatives. Côté Hautes-Alpes, on connaît ceux qui se lanceront dans cette course politique. Pour la seconde circonscription, celle du député PRG sortant Joël Giraud, la communiste Catherine Guigli, adjointe au maire de Briançon, portera les couleurs du Front de Gauche. Dans la 1ère circonscription, c’est l’actuel conseiller municipal d’opposition de Gap, Jean-Claude Eyraud, qui est titulaire. Plusieurs priorités : développer le ferroviaire en abandonnant l’idée de l’A51, améliorer les soins de proximité en encourageant la création de maisons de santé, appuyer la construction de logement notamment pour les saisonniers. Et également diversifier les activités économiques. « Nous aurions dû anticiper le réchauffement climatique. Il y de plus en plus de risques l'hiver autour de la neige, et donc de graves difficultés pour les entreprises qui travaillent autour. Elles représentent 80 % de l’économie du département », précise t-il.

    Dans les Alpes de Haute-Provence, les candidats sont connus sans être officiels. Pour la seconde circonscription, celle de Manosque, Martine Carriol, conseillère régionale porte les couleurs du Front de Gauche. Et pour la première, le candidat pressenti est Jean-Louis Pain, porte-parole départemental du parti de Gauche. Pour lui la campagne sera axée sur la spécificité rurale du 04. « Les deux grands pôles, Arkéma à Château-Arnoux Saint-Auban et Sanofi à Sisteron, sont régulièrement menacé. On a des difficultés à garder les jeunes au pays faute d’avoir des solutions », explique t-il.

     

    L’officialisation des candidats du Front de gauche des Alpes-de-Haute-Provence se fera en milieu de semaine prochaine.

  • Conférence de presse

    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgLes candidats du front de gauche dans la 1er circonscription des Hautes Alpes vous invitent à participer au petit déjeuner de presse qu'ils organisent le MARDI 22 NOVEMBRE à 9 heures salle "LA MUTUALITE" immeuble le St Denis impasse Montjoie à GAP.
    A cette occasion nous vous présenterons notre démarche et répondrons à vos questions.
     
    Bien cordialement,
     
    Jean-Claude EYRAUD et Franck GATOUNES
     
     

  • Nucléaire : vite, un référendum !

     

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    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.

     

    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.

     

  • Communiqué des organisations syndicales

    CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

    vendredi 18 novembre 2011

    9-5.jpgLes organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

    L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

    Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

    Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

    Montreuil, le 18 novembre 2011

     




     

  • Déclaration des Mutuelles de France

    mutuelle_logo.gifLes Mutuelles de France dénoncent avec la plus grande fermeté les propos
    insupportables du chef de l’État qualifiant de voleurs les assurés sociaux
    les plus vulnérables, les plus exposés à la crise économique et aux
    conditions de travail les plus pénibles. Ces assurés ne méritent pas des
    insultes mais au contraire l’expression de la solidarité nationale.
    Ce ne sont pas les malades qui compromettent gravement la solidarité
    mais des choix économiques, des orientations politiques qui ruinent
    littéralement les fondements de notre protection sociale.
    La question du financement est centrale et appelle des réformes justes,
    pérennes et efficaces. Ce n’est pas le travail qui est surtaxé mais les
    résultats financiers des grandes entreprises qui ne le sont pas assez. Le
    financement des dépenses sociales solidaires ne doit pas reposer sur la
    consommation des ménages mais sur la totalité de la valeur ajoutée des
    entreprises.
    Le plus grand vol qui frappe les assurés sociaux c’est la multiplication des
    taxes sur la santé.
    La violence de ces attaques appelle une réaction convergente de tous les
    acteurs sociaux. C’est ce à quoi les Mutuelles de France, avec la mutualité,
    souhaite désormais s’employer de toutes leurs forces.
    Cette déclaration a été adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée générale
    des Mutuelles de France, mercredi 16 novembre à Paris.
    Paris, le 16 novembre 2011.