Publié par : http://www.lelabo-ess.org/?Idees-recues-sur-l-economie
Le : 13 septembre 2012
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L’Economie sociale et solidaire (ESS) est un secteur économique
performant, et source de multiples innovations. La création d’un
Ministère délégué à l’ESS a consacré l’essor de ces structures dont la
singularité est d’allier utilité sociale et efficacité économique.
Pourtant, dans l’imaginaire collectif, l’ESS est souvent assimilée à "un
secteur éloigné des réalités économiques", ou "une alternative parmi
tant d’autres". Il est donc important de déconstruire certaines idées
reçues sur l’ESS. En voici une première série.
Idée reçue n°1 : "L’Economie sociale et solidaire est un secteur
économique marginal"
FAUX : Avec 2,3 millions de salariés, l’ESS ESS Économie sociale et
solidaire | Présentation représente plus de 10% de l’emploi en France.
Il s’agit d’un secteur dynamique, qui génère 100 000 emplois sont chaque
année. Entre 2006 et 2008 le taux de croissance de l’emploi au sein des
structures de l’ESS est de 2,4% en moyenne contre 1,8% pour le secteur
privé. - Source : Panorama 2010 de l’économie sociale et solidaire, CNCRES.
Avec 800 000 entreprises sur le territoire français, l’ESS est de fait
un secteur essentiel à l’activité économique du pays. Les coopératives
agricoles, par exemple, représentent 40% de l’agroalimentaire français
avec des marques reconnues (Yoplait, Banette, Delpeyrat, etc.). Trois
entreprises coopératives (E. Leclerc, Système U, In Vivo) font partie du
Top 100 des entreprises françaises hors banques. - Source : Les
entreprises coopératives, acteurs du développement économique, octobre
2010, CoopFr
Idée reçue n°2 : "L’ESS est un secteur qui repose sur les
subventions étatiques"
FAUX : Nombre de structures de l’ESS fonctionnent sans ou avec peu de
soutien de l’Etat et s’inscrivent dans le domaine marchand.
Pour les structures soutenues par l’Etat, le retour sur investissement
de l’Etat est plus que très positif et source d’économies pour les
comptes publics. Grâce à leur objectif d’utilité sociale, les structures
de l’ESS prennent directement en charge de nombreux services (aide aux
personnes, dépenses liées au surendettement, problèmes de santé,
hébergement d’urgence…), que l’Etat n’a ainsi plus à financer. Par
exemple, Actavista, un chantier d’insertion par la réhabilitation de
monuments historiques, "réaliserait ainsi une économie de 8 000 euros
par salarié et par an, soit un retour sur investissement moyen de
l’argent public de 60 %". - Source : étude Ashoka-Mc Kinsey 2012
De plus, les entreprises privées sont assez largement subventionnées par
l’Etat : les derniers chiffres publiés par l’IGF dans un rapport de 2007
indiquaient un chiffre de 65 milliards d’euros de subventions publiques
pour les entreprises privées. Dans le plan de relance 2009-2010, 35
milliards d’euros ont été ajoutés à ce montant (contre 24 milliards
d’euros prévus initialement).
Idée reçue n°3 : "L’ESS est éloigné des réalités économiques"
FAUX : Au contraire, les acteurs de l’ESS ont une approche économique
sur le long terme, contrairement aux acteurs du monde économique actuel.
Ils investissent dans des projets viables et durables, orientés vers le
bien commun et non vers le profit.
Ce modèle les a protégées et les structures de l’ESS sont moins touchées
par la crise que le reste de l’économie. En 2010, les 100 premières
entreprises coopératives ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 188
milliards d’euros, filiales comprises, soit une augmentation de 4% par
rapport à 2008 dans un contexte de crise ; le nombre d’emplois au sein
de ces entreprises a augmenté à même hauteur. - Source : Panorama 2010
de l’économie sociale et solidaire, CNCRES).
Autre exemple, dans un contexte de crise, l’épargne solidaire a
poursuivi son essor à un rythme soutenu (+ 15,1 %) alors que le CAC 40
accuse une baisse de 17 % en 2011. La finance solidaire affiche, début
2012, un encours de 3,55 milliards d’euros - Source : Chiffres Finansol
sur la finance solidaire.
ENSEMBLE 05 - Page 356
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Idées reçues sur l’économie sociale et solidaire
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Appel "pour un printemps de l’éducation populaire"
L’indispensable transformation sociale et politique de notre société exige un approfondissement sans précédent de la démocratie. Cela ne peut se produire que par une émancipation individuelle et collective des hommes, maitres de leur devenir commun.
Nous pensons que l’éducation populaire en est à la fois le meilleur chemin, le sens et la portée.
Cependant, la crise structurelle profonde, culturelle, économique, sociale, écologique et politique, menace gravement les capacités d’émancipation humaine, la paix et le destin de la planète.
Il faut comprendre le monde mais il s’accélère tout le temps avec son cortège d’inégalités ; il faut le transformer mais il est dit impossible à changer ; il faut donner la parole et les pouvoirs de cette transformation à tous les peuples et citoyens de ce monde. Mais cette parole est sans cesse interdite, ces pouvoirs confisqués. Au lieu d’irriguer toutes les aspirations populaires et citoyennes, la démocratie délégataire multiplie les impasses et les découragements. Elle est plutôt le reflet de la domination des puissances économiques et financières.
Néanmoins, de fortes capacités de résistance populaire existent et cherchent les voies pour s’exprimer. Les dernières séquences de ces irruptions citoyennes et populaires, dans notre pays, comme ailleurs, en sont d’éclatantes démonstrations.
Des hommes et des femmes agissent collectivement ou individuellement, générant un foisonnement d’initiatives et de luttes dans de multiples domaines. Ils sont acteurs de leur vie, de leur territoire et de la communauté humaine.
Nous devons donc travailler à construire les conditions culturelles de la transformation sociale, écologique et politique qui répondent à cette situation concrète.
C’est pourquoi, l’éducation populaire et citoyenne tournée vers l’action doit se développer et répondre aux indispensables besoins de compréhension et d’émancipation des hommes, aux capacités d’agir ensemble et de transformation démocratique.
Cela doit se faire,
• Dans un esprit de refondation de l’éducation populaire car de nombreuses structures se proclamant de son chemin ont sombré dans l’activité marchande, dans une animation sans esprit critique et dans la soumission à l’ordre établi.
• Dans un cadre d’autonomie, certes vis-à-vis des pouvoirs établis mais également par rapport aux autres organisations du mouvement associatif, mutualiste, syndical et politique, pour offrir un espace de dialogue et de confrontation d’expériences aussi ouvert que possible.
Il s’agit bien de contribuer à l’élaboration collective de procédures permanentes de l’intervention citoyenne et de permettre des synergies communes sur le terrain de l’action, du local au mondial.
Cela doit se faire également par une analyse la plus fine possible du monde réel, en mettant à disposition des citoyens les grandes pensées émancipatrices, par des ruptures explicites avec la pensée dominante.
Ainsi, l’éducation populaire fera naître toutes les intelligences requises pour la transformation sociale et politique de nos sociétés et le bien vivre ensemble.
C’est dans ce but et forts de ces objectifs, que les signataires de cet appel souhaitent s’engager dans un partenariat dynamique et sans exclusive. Ils estiment à cet effet nécessaire de se nourrir de toutes les expériences-ressources existantes, de mettre en avant et en pleine lumière tout ce qui se tente aujourd’hui, tout ce qui se cherche et se recherche en alternative démocratique, expérimentale, de transformation sociale et politique, y compris à l’échelon européen et international.
Ils en appellent à une première confrontation fructueuse à l’occasion de la grande fête populaire de la rentrée de Septembre : la fête du journal l’Humanité.
Ils proposent également, pour donner envie, lisibilité et force d’attraction, que des réunions de préparation à nos futures « journées du printemps de l’éducation populaire » se tiennent dès le premier trimestre de l’année 2013 et qu’elles soient l’occasion, dans la foulée, de rencontres inédites, décentralisées, dans la multitude de nos territoires et de nos savoirs citoyens.
Ils invitent toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette volonté d’approfondissement de la démocratie, à être cosignataires de cet appel et partie prenante du « printemps de l’éducation populaire ».
Premiers signataires :
Education Populaire & Transformation sociale
Réseau Education Populaire (REP)
Scoop Le Pavé
Collectif Education populaire Front de Gauche
Revue Cassandre
Liberté Hebdo
Liberté 62
MP4 Champ social !
Coopérative du Vent debout
Réseau coopératif national ARC-EN-CIEL THÉÂTRE
Compagnie NAJE – Fabienne Brugel
Christian Maurel. (sociologue, cofondateur du collectif national « Education populaire et transformation sociale ».
Antonin Moulart, secrétaire général d’Internet Sans Frontières
Martial Petit, Président de l’Université Populaire du Pays d’Aix
Jean Claude Mairal, président et Yves Rémy, directeur du Centre d’Information, de Documentation, d’Etudes et de Formation des Elus, initiateurs de cet appel
Septembre 2012
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Découvrez Cerises !
Bonjour,
Voici le numéro de rentrée de Cerises, l'hebdo politique qui n'a pas la langue dans sa poche.Réalisé par une équipe de bénévoles, il traite à la fois de l'actualité et des questions de fond qui taraude la gauche, en France, en Europe et au-delà.Il vous est transmis grâce à une nouvelle plate-forme de diffusion, destinée à mettre à disposition de l'information citoyenne. -
"Les inégalités en France 2012" : tout savoir sur les inégalités
Publié par : http://www.inegalites.fr/
Le : 28 août 2012
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Le magazine Alternatives Economiques publie "Les inégalités en France",
un hors-série qui se fonde sur le travail réalisé depuis bientôt dix ans
par l’Observatoire des inégalités. Un document indispensable pour avoir
sous la main les chiffres essentiels et les analyses des meilleurs
experts du sujet. Quelques extraits en avant première.
"Les inégalités en France", hors-série poche d’Alternatives Economiques
Les inégalités et les discriminations font aujourd’hui l’objet de toutes
les attentions. Diversité, égalité des chances, parité : les mots du
discours public leur donnent désormais une large place.
Mais, au-delà des mots, que sait-on vraiment des inégalités ?
L’Observatoire des inégalités et le magazine Alternatives Economiques
publient "Les inégalités en France" : un document de synthèse des
travaux menés depuis dix ans par l’équipe de l’Observatoire des
inégalités. Les données essentielles et les analyses des meilleurs
spécialistes de la question.
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Editorial
L’égalité, c’est maintenant ?
Au printemps dernier, notre pays a changé de majorité. Depuis les
communes jusqu’au sommet de l’Etat, la gauche dispose quasiment des
pleins pouvoirs institutionnels. Une situation historique. Comme en 1995
avec la "fracture sociale" brandie par Jacques Chirac, le thème des
inégalités a été largement mis en avant par la majorité aujourd’hui aux
commandes. Saura-t-elle faire en sorte que la marche vers l’égalité ne
demeure pas un slogan de campagne sans lendemain, comme il y a dix-sept
ans ?
Pour progresser vers plus de justice, notre pays doit entreprendre un
chantier global. La tentation est grande de remplacer la démagogie
anti-"assistés" par une politique qui ne s’attaquerait qu’aux symboles,
notamment qu’aux plus fortunés. Certes, ces derniers se sont enrichis de
façon démesurée dans les années 2000 alors que notre pays s’enfonçait
dans la crise. Les imposer davantage ne sera qu’un juste retour des
choses. Mais taxer une poignée de millionnaires ne règlera pas tout. La
situation des finances publiques impose un effort beaucoup plus large de
refonte de la fiscalité.
Il en est de même dans tous les domaines. On n’avancera pas vers
l’égalité hommes-femmes en se contentant d’appliquer une règle de parité
parmi les ministres. Au-delà de cette mesure symbolique, il faut
également - et surtout - s’attaquer aux temps partiels subis, aux
contrats à durée déterminée (CDD) à rallonge qui ruinent la vie
professionnelle de millions de personnes, et en particulier des femmes
peu qualifiées.
On ne marchera pas vers l’égalité à l’école en accueillant quelques
élèves boursiers dans les grandes écoles ou grâce à une dose
supplémentaire de soutien scolaire, mais en changeant la manière dont
fonctionne l’ensemble de notre système éducatif. On n’améliorera pas
l’accès à l’emploi des Noirs ou des Maghrébins avec de belles affiches
sur la diversité, mais en luttant là aussi contre les inégalités
scolaires qui handicapent les moins favorisés.
Alors, l’égalité, c’est maintenant ? C’est en tout cas le moment pour
amorcer un tournant. La mise en avant des inégalités a suscité des
attentes. Un changement de fond est nécessaire. Se contenter de mesures
de second rang aurait un effet dévastateur dans l’opinion publique, et
notamment auprès des catégories populaires.
Camille Dorival, journaliste à Alternatives Économiques et Louis Maurin,
directeur de l’Observatoire des inégalités. -
Déclaration de la CES sur le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire »
Adoptée par le Comité de direction de la CES le 25 janvier 2012
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Les 8 et 9 décembre 2011, le Conseil européen a décidé de s’engager dans un accord international visant à renforcer la discipline budgétaire. Les gouvernements ont estimé que le renforcement des obligations budgétaires ferait reprendre confiance aux marchés et sauverait l’euro. La décision a été suivie par des négociations intenses et semi-secrètes afin de parvenir à un accord pour la fin du mois de janvier 2012. Le processus de négociation a ignoré le contrôle démocratique qui devrait normalement caractériser toute réforme de l’Union, notamment en n’impliquant pas pleinement le Parlement européen. La CES déplore ce processus non démocratique et ses conséquences non démocratiques au niveau national.
Les dirigeants européens ont tort de croire qu’un nouveau traité restaurera la croissance et résoudra la crise de la dette souveraine sans le renforcement de la démocratie au niveau européen – avec notamment une participation totale des partenaires sociaux aux niveaux européen et national – ni sans nouveaux engagements spécifiques sur les euro-obligations et la taxe sur les transactions financières. Les nouvelles règles en matière de gouvernance économique ne devraient pas être dissimulées derrière des questions techniques par les dirigeants européens.
La CES s’oppose à ce nouveau traité. Bien que nous soyons en faveur de règles communes et d’une gouvernance économique, nous ne pouvons soutenir ces règles. Nous sommes convaincus que les propositions du traité affaibliront l’Europe au lieu de la renforcer. Le nouveau traité réduira le soutien de la population pour l’intégration européenne, ralentira la croissance et augmentera le taux de chômage.
1) Sans investissements durables pour la croissance, les mesures d’austérité ne résoudront pas la crise de l’euro et de l’emploi, elles ne rassureront pas non plus les marchés financiers.
2) Entériner dans les constitutions ou législations nationales un respect strict des règles de déficit public ne fera qu’aggraver la crise actuelle.
3) Pour revenir à des comptes publics équilibrés, il est nécessaire d’adopter une approche à long terme comprenant des politiques fiscales justes, une taxe sur les transactions financières, une lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, une mise en commun partielle de la dette, une intervention adéquate de la Banque centrale européenne (BCE) et un contrôle rigoureux du secteur financier.
4) Le besoin de gouvernance économique est utilisé comme un moyen de restreindre les mécanismes et les résultats des négociations, d’attaquer les systèmes de relations sociales, et d’imposer une pression à la baisse sur les niveaux de salaires négociés par convention collective ; d’affaiblir la protection sociale et le droit de grève, et de privatiser les services publics. La CES résiste activement à ces attaques qui, les unes après les autres, risquent de démanteler un modèle social unique au monde. Les initiatives allemandes telles que l’Agenda 2010 et l’augmentation de l’âge de la retraite, qui se sont avérées mauvaises et dommageables au niveau social, ne devraient pas être imposées aux autres pays européens.
5) Afin de faire de l’intégration européenne une réussite, elle doit être un projet positif qui apporte un progrès social et des emplois plus nombreux et meilleurs. C’est pourquoi la CES réitère sa demande pour qu’un Protocole social soit intégré aux traités européens.
Le nouveau traité ne fait que stipuler la même chose : l’austérité et la discipline budgétaire. Il obligera les États membres à mener des politiques fiscales procycliques préjudiciables, qui donnent la priorité absolue aux règles économiques rigides à une époque où la plupart des économies sont toujours faibles et où le taux de chômage atteint des niveaux intolérablement élevés. Cela engendrera une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail, un contrôle et des sanctions. Les gouvernements qui ne parviennent pas à se conformer au pacte budgétaire seront traduits devant la Cour de justice européenne, qui pourra imposer des sanctions.
Le nouveau traité ne répondra pas au problème clé de la zone euro : en dehors de la BCE, il n’existe aucune institution qui dispose de suffisamment de liquidités pour arrêter une obligation dirigée sur des membres individuels de la zone euro, avec une obligation qui déborde et contamine le reste de la zone. Contrairement aux banques, les gouvernements de la zone euro ne disposent pas de « prêteur de dernier ressort » pour mettre fin au comportement grégaire irrationnel, mais auto-réalisateur du secteur financier.
En outre, la mise en oeuvre pratique de ce nouveau traité pose plusieurs problèmes. La façon dont le déficit « structurel » sera défini n’est pas claire. Il en va de même pour le taux d’intérêt et le taux de croissance potentiel qui seront utilisés pour calculer la viabilité budgétaire à moyen terme.
L’Europe a besoin d’une union économique différente avec une forte dimension sociale basée sur les principes suivants :
- Un mandat plus clair pour la BCE. L’objectif de la BCE devrait être de promouvoir la stabilité des prix, le plein emploi et la convergence des conditions financières des États membres. La BCE ne devrait pas seulement avoir la possibilité, mais aussi l’obligation d’agir comme un « prêteur et acheteur de dernier ressort » pour la dette souveraine.
- Une mise en commun partielle de la dette au travers des euro-obligations.
- Une clause de sauvegarde salariale qui impose le respect total de l’autonomie des partenaires sociaux pour négocier collectivement et éviter que le pacte social s’immisce dans le domaine des salaires, des systèmes de négociation collective, d’action et d’organisation collective. Les salaires ne représentent pas un frein à l’économie, mais en sont le moteur.
- Des dispositions pour protéger la croissance : l’exclusion des investissements publics qui soutiennent la croissance de la « règle d’équilibre budgétaire », la sauvegarde du secteur des recettes publiques en s’engageant pour lutter contre la concurrence, la fraude et l’évasion fiscales, un rôle structurel pour le dialogue social européen pour éviter une mise en oeuvre aveugle des règles économiques rigides qui nuiraient à l’économie.
- Un Protocole de progrès social doit être joint aux traités européens pour garantir le respect des droits sociaux fondamentaux.