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GAP: Stade de glace
LIRE le dernier article du DL.Lors de la dernière séance du conseil municipal, l'investissement prévu qui était de 16 millions TTC est passé à 17 millions TTC suite à la révision des prix (+ 780 000 € HT). Des travaux supplémentaires seraient annoncés lors de la séance du conseil municipal du 28 septembre.A ma connaissance la subvention du conseil régional ne serait toujours pas acquise.Concernant les tarifs publics, ils vont augmentés entre 40 et 80%. Nous avions votés contre, au dernier conseil municipal, les tarifs publics proposés par la majorité. (exemples: le tarif d'entrée passe de 3,50 € à 5 € et la carte de 10 entrées sans patin passe de 17,50 € à 31,50 €) -
La citation du jour
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Une majorité simple suffira au Parlement pour enfermer la France dans l'austérité sans fin
Publié le 10 août 2012 - 10:09 par
Le Conseil constitutionnel vient de rendre son avis. La ratification du pacte budgétaire et de la règle d'or qui l'accompagne ne nécessitera pas de changement de la Constitution.
La ratification de ce traité engage la France à un équilibre budgétaire perpétuel, au détriment des politiques et des investissements publics. Avec la menace de sanctions européennes automatiques si une majorité décidait une autre politique. Mais le Conseil constitutionnel a jugé, en dépit de l'évidence, que ce traité n'impliquait pas d'abandons supplémentaires de souveraineté du Parlement français.
Pourtant le Pacte budgétaire introduit un tel renforcement du pouvoir des instances européennes - Commission, Conseil et Cour de justice -, au service d'une radicalisation des politiques néolibérales, qu'il devrait sans aucun doute imposer un vaste débat démocratique et une consultation populaire.
Avant son élection François Hollande s'était engagé à une renégociation. Il lui aura suffi d'un pseudo-"pacte de croissance" qui n'équilibre en rien l'austérité massivement mise en œuvre en Europe pour abandonner cet engagement. Au moment où l'Union européenne s'enfonce dans une dangereuse récession, cette décision marque la victoire des fanatiques de l'équilibre budgétaire au détriment de toute perspective de transformation sociale et de transition écologique.
Nous refusons que l'austérité soit la ligne de conduite des politiques gouvernementales pour les décennies qui viennent. Au moment où les licenciements se multiplient, où le chômage et la pauvreté augmentent, c'est une autre politique qui est nécessaire en France comme en Europe : solidarité, partage du travail et des richesses, politiques de justice et de convergence sociales et fiscales, plans massifs d'investissements publics pour la transition énergétique...
Si la France bascule à son tour dans le délire austéritaire, comme le recommandent la Commission européenne et la Cour des Comptes, c'est le peuple français qui en paiera le prix, et au-delà tous les peuples d'une Europe prise dans une logique dévastatrice.
Dans les semaines qui viennent Attac contribuera, avec toutes les forces démocratiques qui refusent un tel coup de force, à faire monter la pression sociale sur les parlementaires pour faire respecter la démocratie : il faut refuser le pacte budgétaire, il faut un véritable débat démocratique et un référendum. Le Parlement français doit rouvrir et non pas clore le débat européen.
Attac France,
Paris, le 10 août 2012 -
Journée basse vision à Gap
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Manifeste des Médecins Solidaires(MMS)
Août 2012, Les 111 Signataires Girondins appellent les Médecins de France à les rejoindre
pour dire « OUI à la Santé Solidaire, NON aux dépassements d’honoraires » :
Notre Sécurité Sociale nous a globalement permis :
- d’avoir un des meilleurs systèmes de santé au niveau mondial ;
- d’assurer un large accès aux soins pour tous ainsi que la défense des pratiques et statuts des professionnels de santé.
Son système d’assurance maladie solidaire reposant sur le grand principe :
“CHACUN COTISE SELON SES MOYENS ET SE SOIGNE SELON SES BESOINS ”
a fait reculer la peur face à la maladie, amélioré le quotidien des actifs et des retraités, augmenté notre durée de vie, contribué au développement de la vie familiale.
Mais, depuis quelques années, nous assistons à l’augmentation du renoncement aux soins pour raison financière. Il a concerné 29% de la population en France en 2010. Ceci est dû grandement à la multiplication de taxations multiformes ( qui s’ajoutent aux restes à charge historiques, déjà très pénalisants pour les grands malades et pour nos anciens ) :
- déremboursements de médicaments, de matériel médical et de soins ;
- nombreux forfaits s’appliquant simultanément ;
- franchises de 1€ sur les actes ambulatoires, de 0,5€ par boîte de médicaments et par acte
para-médical, de 2€ sur les transports sanitaires ( à l’aller…et au retour !) ;
- incitation à l’automédication ;
- pénalisation du hors parcours de soins ;
- limitation de l’accès au 100% et à l’AME :
- taxation répétée des contrats complémentaires santé ( y compris ceux des mutuelles
authentiques ) qui en augmentent notablement les tarifs ;
- dépassements d’honoraires (en augmentation et risquant de se généraliser avec l’arrivée
prochaine du secteur optionnel).
Ces dépassements représentent 12% de l’ensemble des honoraires médicaux en 2010 ( 2,5 milliards d’euros sur un total de 21 ). Ils sont pratiqués par une minorité de médecins (7% des généralistes, 41% des spécialistes libéraux et 4,5% des médecins hospitaliers) qui prétendent exercer une médecine de qualité supérieure…méritant d’être payée à son juste prix… !
Nous soussignés tenons à affirmer que ces dépassements prélevés dans la poche de nos
concitoyens constituent eux aussi un outil de démolition de la santé solidaire.
Nous invitons nos confrères, médecins « dépasseurs »,
à situer, comme nous, leurs revendications catégorielles légitimes de statuts et de revenus dans le cadre de la solidarité nationale ;
à considérer nos pratiques comme au minimum égales aux leurs sur les plans technique et éthique.