Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 346

  • Un financement de la sécurité sociale ni juste, ni efficace

    Communiqué de Jacqueline Fraysse, députée du Front de gauche

    Les Député-e-s Front de gauche ont voté contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale adopté par l’Assemblée nationale. Ce texte ne permet, en effet, pas d’engager les réformes structurelles nécessaires au financement équilibré et durable d’une protection sociale de qualité pour tous.

    Le nombre grandissant de malades obligés de différer ou de renoncer à des soins aurait dû conduire à des mesures fortes pour enrayer ce processus. De même, la situation extrêmement dégradée des hôpitaux publics aurait exigé des mesures immédiates en leur direction. Il n’en est malheureusement rien.

    Les Député-e-s Front de gauche ont déposé quelques quarante amendements visant à la fois à assurer des recettes nouvelles pour la sécurité sociale, davantage de justice, des investissements utiles et une lutte résolue contre la spéculation financière. Aucun n’a été retenu.

    Plutôt que de faire contribuer les placements financiers des banques et des entreprises qui spéculent, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont malheureusement préféré procéder à une baisse du pouvoir d’achat de la grande masse des retraités pour financer le chantier de la dépendance. Aucune des mesures que les Député-e-s socialistes, comme ceux du Front de gauche, avaient légitimement critiquées quand la droite les a instaurées, n’ont été mises en cause. Il en est ainsi notamment du maintien d’un jour de carence pour les fonctionnaires, de la révision à la baisse des indemnités journalières en cas de maladie ou de la fiscalisation des indemnités en cas d’accident du travail. Les franchises médicales et autres forfaits sont maintenus, qui pèsent d’abord sur les plus modestes et plus globalement sur l’accès aux soins de nos concitoyens.

    Cette loi de financement n’est pas plus porteuse de justice que d’efficacité, puisqu’elle prévoit un déficit chronique jusqu’en 2017 basé, de surcroit, sur des prévisions de croissance et de masse salariale qui ont, hélas, bien peu de chance d’être atteintes.

    En dépit de quelques mesures positives comme le remboursement à 100% de l’IVG pour toutes les femmes qui y ont recours, cette loi de financement de la sécurité sociale ne répond pas aux besoins de la population. Dictée par l’obsession d’une réduction des dépenses utiles, elle porte un nouveau coup de canif dans les chances de réussite de la gauche.

    Paris, le 30 Octobre 2012

  • Suite aux informations parues dans le Dauphiné Libéré ce dimanche 28 octobre, le comité des Hautes-Alpes du Mouvement de la Paix communique :

     

    logo.jpgLes révélations publiées par le Dauphiné Libéré de ce jour, suite aux études de Jean-Marc Régnault, confirment l’indécent et scandaleux secret qui a prévalu à la politique du nucléaire militaire français depuis des décennies.

    Mais peut-on considérer comme le titre le quotidien que les Hauts-Alpins l’ont échappé belle ? Une telle affirmation passe sous silence la menace persistante que font peser les 23 000 têtes atomiques actuellement en service sur la Planète.

    Il est en effet regrettable de ne présenter les faits que sous un angle technique du meilleur choix géologique. Le Mouvement de la Paix rappelle que l’objectif des essais nucléaires est d’abord de faire des armes de destructions massives. Il n’est pas un hasard si les armes atomiques ont été tour à tour possédées par les principales puissances mondiales qui utilisent cette prédominance pour assoir une domination politique, économique, culturelle, …

    L’argument fallacieux de la dissuasion qu’elles utilisent encore constitue le principal obstacle aux politiques de non-prolifération mises en œuvre par la communauté internationale depuis la signature du Traité de Non-Prolifération nucléaire en 1970.

    Si le Mouvement de la Paix se félicite que le Dauphiné Libéré ait choisi d’éclairer ses lecteurs, il tient  à rappeler que Frédéric Joliot-Curie a été le premier président du Conseil mondial de la Paix, qui a fait de l’abolition de l’arme atomique un de ces objectifs principaux.

    Aujourd’hui les armes atomiques demeurent une menace quotidienne. Cette épée de Damoclès est cachée aux populations, y compris hautes-alpines. Mais ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas que le danger n’existe pas. Une très grande majorité des états soutiennent un processus de convention d’élimination contrôlée des armes atomiques. Une campagne internationale[1] se développe afin d’amener les neufs dernières puissances nucléaires – dont la France – à stopper leur politique de modernisation des armes atomiques.

    Le Mouvement de la Paix rappelle enfin que ce sont aujourd’hui plusieurs milliers de victimes civiles et militaires qui souffrent des conséquences de ces armes dites de dissuasion. Le propre des armes atomiques, c’est de faire des victimes dès leurs études, bien avant leur utilisation.

    Gap le 28 octobre



    [1] Elle est coordonnée en France par le haut-alpin Pierre Villard, ancien co-président du Mouvement de la Paix, auteur de « Pour en finir avec l’arme nucléaire » paru aux éditions La Dispute en octobre 2011.
    Contact : 06.82.92.29.46

  • EMPLOI

    IMG-20120708-00672.JPGLes Hautes-Alpes, lanterne rouge

    CLIQUER sur le lien http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/10/26/les-hautes-alpes-lanterne-rouge


  • Le gouvernement français complice de l'importation d'OGM en France et en Europe

    Communiqué de Jean-Luc Mélenchon, député européen


    La commission européenne a autorisé l'importation et la mise sur le marché européen d'un nouveau maïs OGM.
    Je dénonce cette autorisation d'importation. J'ai interpellé la Commission européenne sur ce sujet par une question écrite.
    Je dénonce également l'attitude du gouvernement français qui s'est rendu complice de cette décision en s'abstenant lors de la procédure d'autorisation.
    l y a urgence à décréter un moratoire sur l'importation et la culture des OGM en Europe.  Le gouvernement PS-EELV conduit par Ayrault doit radicalement changer de position. Il doit agir en Europe pour l'interdiction des 41 OGM autorisés à l'importation et des 2 OGM autorisés à la culture.
    Sans attendre, il doit désobéir à l'autorisation de la Commission européenne et fermer ses frontières aux OGM.


     C'est une exigence écologique et sanitaire. C'est aussi une condition indispensable à la construction d'une agriculture libérée du productivisme.

  • En PACA, une Economie Sociale et Solidaire créatrice d’emploi

    Publié par : http://www.mlactu.fr
    Le : 25/10/2012

    ****************

    Alors que les chiffres du chômage en PACA montrent une nouvelle hausse
    importante, près de 3000 chômeurs en plus dans la région, un secteur
    semble tirer son épingle du jeu : l’Economie Sociale et Solidaire. En
    Provence, elle serait recréatrice d’emploi quatre fois plus vite que le
    secteur privé. Mais comment parvient-elle alors à éviter la crise ?

    Depuis 10 ans, chaque mois de novembre, l’économie sociale et solidaire
    prend la parole et continue de se faire une place toujours plus
    importante dans le monde de l’économie. Hier, jeudi 25 octobre, avait
    lieu une conférence de presse tenue par Michel Faure, président régional
    de la CRESS (la Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire),
    afin de démocratiser ce secteur en plein essor. Une économie,
    représentant plus de 8% du PIB national et reposant sur des domaines
    relevant de l’intérêt général : santé, enseignement, aide à la personne,
    action sociale ou encore service à la personne.

    Alors que la région enregistre en un an, une hausse de 7,6% du chômage,
    un chiffre énorme, comment l’Economie solidaire parvient-elle alors à
    s’en sortir ? « L’ESS a toujours 2 ou 3 années d’avance sur les
    économies traditionnelles car elle n’est pas liée à un retour financier
    obligatoire, les marges restent en réserve », nous explique Michel
    Faure, à la tête de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et
    Solidaire de Provence. Un essor cependant que n’a pas toujours connu le
    secteur, en recul en 2011 en raison de la baisse des emplois associatifs
    dans les domaines de l’art et du spectacle, selon les spécialistes
    présents à la conférence. Ces derniers notent ceci dit un inversement de
    tendance pour 2012 avec cette année une hausse des investissements.  «
    La réussite de l’ESS réside dans l’acceptation du risque  car le capital
    n’attend pas un retour immédiat » affirme Michel Faure. « Il faut
    compter sur tout le monde, chaque salarié est acteur du développement de
    sa structure, de son statut de coopérative de production, de mutuelle
    d’assurance, d’association… », ajoute Christophe Magnan, directeur
    général de « la Caravelle », association marseillaise de création de
    logements sur fonds propres, sans appel au capital public.

    En PACA, l’ESS se développe de façon considérable, surtout à Marseille.
    L’originalité sur laquelle repose ses principes en fait une économie à
    part entière, avec des bénéfices au service d’un projet collectif. Ce
    10ème anniversaire marque par ailleurs un tournant, grâce notamment à la
    création en 2012 d’un ministère délégué à l’ESS avec à sa tête Benoît
    Hamon.  « Un nouveau tremplin pour la reconnaissance de cette économie
    », se félicite le président régional de la CRESS. Sa bonne santé devrait
    largement être rappelée lors du mois de l’Economie Sociale et Solidaire,
    pendant tout novembre en Provence comme partout en France.