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ENSEMBLE 05 - Page 343

  • Le Sénat rejette le budget de la Sécurité Sociale : explication de vote du groupe CRC

    Le Sénat a rejeté, le 15 novembre, l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013.

    Les sénateurs ont rejeté la troisième partie du texte relative aux recettes par 186 voix contre et 155 pour puis, ils ont rejeté la totalité du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 par 186 voix contre et 155 voix pour.

    Le vote du groupe CRC a été déterminant. La commission des Affaires sociales ayant ignoré l’intégralité 50 amendements déposés par les communistes, les élus ont choisit de s’opposer à ce budget d’austérité.

    Explication de vote par Eliane Assassi :

    Il ne peut y avoir de renforcement de la sécurité sociale, sans soutien durable à son financement sans mesures justes, solidaires, conformes aux principes fondateurs du Conseil national de la Résistance.

    Des mesures positives ont été votées, l’article 11 par exemple. Mais nous regrettons que le Gouvernement ait choisi un financement assis sur la fiscalité plutôt qu’un renforcement des cotisations. La hausse du forfait social va dans le bon sens, mais l’assujettissement de l’intéressement et de la participation à cotisation sociale aurait créé des droits pour les salariés en matière de retraite et incité les employeurs à privilégier les salaires sur des rémunérations individuelles distribuées selon leur bon vouloir.

    Le débat entre financement par les cotisations et financement par la fiscalité est essentiel ; il traite du modèle social que nous voulons construire. Si nous sommes tant attachés aux cotisations, c’est qu’elles sont une forme socialisée de salaire, un salaire différé, un prélèvement d’utilité sociale sur des sommes qui, sinon, iraient aux dividendes et à la spéculation. Tandis que la droite dénonce le coût du travail, nous mettons en avant le poids du capital. C’est pourquoi nous proposions une modulation des taux de cotisation en fonction des politiques salariales des entreprises et une contribution sur les dividendes. Le débat a été de qualité, il doit se poursuivre.

    La majorité de gauche du Sénat et le Gouvernement pouvaient parvenir à dégager des recettes nouvelles, ne serait-ce qu’en reprenant les dispositions adoptées ici l’an dernier. Nous avons pris acte du vote par cette majorité de notre amendement sur la taxation des parachutes dorés, mais d’autres mesures étaient nécessaires parce que justes, comme l’instauration d’une cotisation patronale sur la part variable des rémunérations des opérateurs de marché ou la suppression des exonérations de charges pour les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.

    D’autres mesures auraient pu se substituer à l’article 16. Nous souhaitons comme vous, madame la ministre, une réforme de la dépendance ; son financement ne peut reposer sur les futurs bénéficiaires. Ce mécanisme d’inspiration assurantielle va au rebours des principes de notre protection sociale. Pourquoi le capital est-il moins soumis à cotisation que les salaires ?

    Le débat sur l’huile de palme et la bière a été surréaliste. Le citoyen lambda, qui constaterait que nous y avons passé deux heures et demi -mais seulement une demi-heure sur la taxe des retraités- n’y verrait-il pas quelque indécence ?

    Une partie des ressources prévues vient de mesures prises par le gouvernement précédent. Nous sommes encore nombreux à continuer à combattre les franchises médicales, la taxe sur les mutuelles, après avoir été si nombreux, à gauche, à en demander la suppression.

    Les choix du Gouvernement ne permettent ni de desserrer l’étau de la crise financière, ni d’augmenter le niveau de la protection sociale des Français. Le groupe CRC prend toutes ses responsabilités. Il n’a d’autre choix que de rejeter cette troisième partie.

     

  • Euromobilisation du 14 novembre contre l’austérité


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    manifestation à Madrid

    23 pays de l’Union européenne ont répondu le 14 novembre à l’appel à la mobilisation de la Confédération européenne des syndicats (CES) contre l’austérité.

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    Manifestation à Paris

    Grève générale en Espagne et au Portugal, manifestations et arrêts de travail en Grèce, en Italie, en France...

     

  • Communiqué de Presse 12-11-12 : La droite médicale décomplexée en action !

    Un mouvement de fermeture de blocs opératoires accompagné de plusieurs manifestations démarre ce 12 novembre, pour une durée indéterminée. Regroupant une multitude de revendications de plus en plus hétéroclites, il est orchestré par le syndicat médical « Le Bloc » et les « médecins pigeons », soutenus par des groupes de pression à gros moyens (entre autres, la Fédération de l’Hospitalisation Privée). L’étincelle qui a « mis le feu » est la signature, fin octobre, du fameux avenant conventionnel n° 8 ; il est relatif au dossier des dépassements d’honoraires médicaux extra-hospitaliers; il n’a pourtant pas été défavorable aux médecins dépasseurs car les reculades gouvernementales successives sont allées croissantes lors de ces négociations, au préjudice des patients, absents et non consultés. Cette D.M.D. (droite médicale décomplexée) exige la fin de toute contrainte sur sa liberté, incluant des prétentions financières sans limite, en dehors des réalités sociales. L’objectif d’accès aux soins pour tous lui devient de plus en plus étranger et négligeable…et elle ose de plus en plus affirmer tout ceci publiquement. Dans un tel contexte, l’association « La Santé Un Droit Pour Tous », invite : - notre gouvernement à éviter de nouvelles reculades pour satisfaire cette DMD et à s’engager dans la voie de la Santé Solidaire, faisant respecter le droit d’être soigné pour l’ensemble de nos concitoyens ; - les jeunes médecins à poser leurs revendications légitimes dans le cadre de la cohésion nationale et à s’interroger sur les motivations réelles de ceux qu’ils suivent aujourd’hui ; - l’ensemble des composantes du mouvement social et politique de notre pays à s’exprimer dans ce débat qui doit aborder selon nous : o les menaces actuelles et croissantes sur l’accès aux soins dans notre pays, mises en évidence par différentes études récentes sur le renoncement à ces soins ; o le revenu des médecins certes et leurs difficultés réelles éventuelles mais aussi leurs modes de rémunération ? Elle souhaite aussi que ce débat national (nécessité d’Etats Généraux ? ) fasse la distinction entre l’intérêt général, les préoccupations catégorielles , les revendications légitimes et les fantasmes de quelques uns qui ne peuvent justifier des fermetures de blocs chirurgicaux.

    Pour l’Association « LaSantéUnDroitPourTous » Son Président Dr Bernard COADOU 0614555478 – 0556910605 bercoadou@wanadoo.fr