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ENSEMBLE 05 - Page 348

  • Quatre associations s’unissent pour sauver l’aide alimentaire européenne

    Les pouvoirs publics ne doivent pas arrêter l’aide alimentaire européenne, surtout au moment où toujours plus de familles de l’Union européenne basculent dans la pauvreté à cause de l’aggravation de la crise économique.

    C’est le message délivré, le lundi 15 octobre au matin, par les quatre associations habilitées à distribuer cette aide, appelée PEAD : le Secours populaire, la Croix-Rouge, les Banques alimentaires et les Restos du cœur.

    "C’est un signe fort de voir ainsi main dans la main des associations aux histoires si différentes lancer un véritable SOS afin d’empêcher une catastrophe programmée pour janvier 2014", a alerté Julien Lauprêtre, président du Secours populaire.

    Blocage diplomatique et arrêt du PEAD

    Depuis 1987, le PEAD permet aux Européens les plus pauvres (retraités modestes, mères célibataires, etc.) de ne pas se retrouver à court de vivres. Ce dispositif est indispensable à 18 millions d’Européens, dont 4 millions de Français, mais a été bloqué au printemps 2011 par plusieurs pays, au premier rang desquels l’Allemagne. Un accord a été conclu, à l’automne 2011, entre Paris et Berlin : le PEAD a été prolongé jusqu’à janvier 2014. Il représente entre un quart et la moitié de la nourriture donnée par les associations françaises. "Nous allons être mis en difficulté, mais ce n’est rien par rapport à des pays comme la Pologne dont les distributions de vivres vont fondre de 80%", remarque Alain Seugé, président de la Fédération française des Banques alimentaires.

    Les quatre associations souhaitent que l’Union européenne mette sur pied un successeur au PEAD. Les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne devraient statuer sur la question le 23 novembre. "Nous ne comprendrions pas que l’Union européenne se fixe un objectif de réduction d’un quart du nombre de pauvres en son sein d’ici à 2020 et qu’elle commence par démanteler l’un des seuls outils qui lui permettent de lutter contre la pauvreté", insiste Olivier Berthe, président des Restos du cœur.

    L’opinion publique a un rôle à jouer

    Même en cas d’accord, tout danger ne serait pas écarté pour autant. La Commission européenne travaille sur un projet dont la taille serait 30% inférieurs à celle du PEAD. "La solidarité ne peut pas être invoquée par les différents gouvernements européens uniquement lorsqu’il s’agit de sauver le système financier", tonne Didier Piard, directeur de l’action sociale à la Croix-Rouge française.

    Les associations humanitaires veulent créer une grande chaîne de solidarité autour de la sauvegarde de l’aide alimentaire. Elles ont ainsi rencontré leurs homologues allemands qui leur ont témoigné leur soutien et ont lancé une campagne de sensibilisation auprès de l’opinion publique. "Il faut que les Européens de tous les pays fassent pression sur leur gouvernement et sur la Commission européenne", a souhaité Julien Lauprêtre.

  • Les comptes de la commune de GAP ( budget principal seul)

    gapTOUT SAVOIR SUR LES COMPTES DE LA VILLE DE GAP DE 2000 à 2011 EN UN CLIC:

    http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=061&dep=005&type=BPS&param=0

  • Petite enfance Il faut une autre politique d’accueil

    lundi 15 octobre 2012 , par F. Dayan

    La ministre de la Famille, vient d’annoncer l’ouverture d’une consultation citoyenne « afin de répondre aux besoins des familles en matière d’accueil de la petite enfance et d’aide aux parents ». La ministre conclut son communiqué en annonçant l’abrogation du décret du 7 juin 2010 dit « décret Morano » en 2013 pour le remplacer « par des dispositifs cohérents avec les nouvelle orientations ».

    Pour le collectif « Pas de bébés à la consigne » qui a pris en 2010 l’initiative d’une mobilisation inédite des parents et des professionnels de la petite enfance pour le retrait de ce décret il s’agit d’une « première réponse à l’attente du monde de la petite enfance pour des modes d’accueil de qualité, et doit inaugurer une rupture avec la politique précédente de dégradation des conditions d’accueil des jeunes enfants. »

    Le collectif souligne dans un communiqué du 12 octobre que la « situation actuelle reste marquée par un décalage important entre l’offre et les besoins d’accueil des familles puisque les modes d’accueil proposent un peu plus d’un million de places aux 2,4 millions enfants de moins de trois ans (dont les deux-tiers en accueil individuel et un tiers en accueil collectif), sachant que le taux d’activité des mères de ces enfants est d’environ 70%. C’est pourquoi une politique publique ambitieuse pour la petite enfance doit permettre d’améliorer globalement l’offre d’accueil tout en développant la qualité de cet accueil. Il s’agit à la fois d’offrir aux bébés et aux jeunes enfants un accueil personnalisant dans un cadre collectif ou individuel et de permettre aux mères, aux parents de concilier vie familiale et vie professionnelle. » 

     

  • La loi de refondation de l'école au Parlement en janvier


    Publié par : http://www.maire-info.com/
    Le : 12 Octobre 2012

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    La loi sur la refondation de l'école sera soumise au Parlement en janvier, après une consultation des acteurs de l'école, a indiqué hier Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale, rappelant que la semaine de quatre jours et demi dans le primaire serait effective à la rentrée 2013.

    « Je suis conscient qu'une loi ne suffit pas à transformer d'elle-même l'école de la République et à opérer le redressement », a déclaré Vincent Peillon lors d’une conférence de presse à l’issue d’une séance du Conseil supérieur de l'éducation (CSE). La loi sera « un moment décisif » de la refondation, mais il y aura aussi des réformes qui seront prises « à côté de la loi », comme celle sur les rythmes scolaires, a-t-il également souligné. La loi de programmation « sanctuarise pour plusieurs années et elle programme les moyens
    financiers accordés à l'Education nationale, qui sera la priorité budgétaire du quinquennat », a-t-il ajouté.

    Le ministre recevra la semaine prochaine les représentants des personnels et « entendra leur point de vue » avant de finaliser ses propositions. Il recevra aussi les élus, les collectivités locales, les parents d'élèves, les lycéens, les étudiants et les mouvements
    d'éducation populaire.

    Le projet de loi doit être rédigé « d'ici début novembre » et présenté alors au Conseil d'Etat. Le texte sera présenté en Conseil des ministres le 12 ou le 19 décembre et le débat parlementaire « aura lieu à partir de janvier », a précisé Vincent Peillon.

    Le ministre a aussi confirmé les mesures qui seront en place à la rentrée 2013. Il a réaffirmé la « priorité au primaire » avec la mise en place du principe de « plus de maîtres que de classes », tandis que « l'accueil des tout-petits à la maternelle devra être effectif » dans les territoires en difficulté.

    « Nous aurons la semaine de 4,5 jours à l'école primaire », a poursuivi Vincent Peillon, souhaitant que la demi-journée supplémentaire ait lieu le mercredi, mais il a laissé aux élus la possibilité d'en décider autrement. A la prochaine rentrée, « nous aurons revu l'organisation du temps scolaire et du temps éducatif », a-t-il ajouté, précisant que «
    les devoirs devront se faire à l'école, et qu'aucun enfant ne sera laissé dehors avant 16H30 ».

    Le ministre de l’Education nationale a également annoncé qu'il avait envoyé une lettre de mission sur la morale laïque à « trois personnalités qualifiées », qui doivent lui remettre un rapport à la fin mars.

  • Prix Nobel de la Paix : une attribution ambivalente et dénaturée

    logo.jpgPour la première fois de son histoire, le Prix Nobel de la Paix a été attribué à un groupe d’Etats au travers de l’Union européenne pour « le résultat le plus important de l’UE : la lutte réussie pour la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’Homme ».

    Si on peut se féliciter que la Paix soit reconnue comme une culture commune résultat d’une construction politique, on peut s’interroger sur le rôle contemporain de l’Union européenne dans cette voie.

    Depuis sa création, le Mouvement de la Paix contribue à la récusation de la violence inter-étatique et à la promotion de la coopération sur la base du droit international. Aussi, nous nous félicitons que les aspects positifs de ce processus soient mis en valeur aujourd’hui. En réalité, c’est le refus de la guerre et la très forte aspiration des peuples à la paix qui a permis qu’une Union politique voit le jour dans une partie de l’Europe.

    Force est de constater qu’en 2012, l’action et les actes réels de l’Union européenne ne vont plus dans ce sens. Que fait l’Union européenne pour la paix, en Europe et dans le monde ? L’Union européenne aujourd’hui contribue à imposer des politiques d’austérité qui portent les germes de nouveaux conflits.

    Ainsi, il n’est pas possible de passer sous silence, la participation de nombreux pays de l’UE à l’OTAN malgré son illégalité, l’inadmissible possession et modernisation d’armes atomiques par la France, la Grande-Bretagne et quatre autres pays abritant des armes nucléaires américaines, ainsi que la scandaleuse part des richesses européennes englouties dans les dépenses militaires. N’oublions pas les attitudes et les politiques d’exclusions sociales, migratoires, …, qui émergent dans les sociétés européennes, ni le manque d’actes et d’engagements concrets de l’UE dans le cadre du plan d’actions pour la culture de la paix malgré les engagements pris à l’ONU.

    Ce prix a maintenant été décerné. Le Mouvement de la Paix souhaite que ce prix Nobel soit l’occasion pour l’Union Européenne de se donner de véritables objectifs valorisant l’éducation à la paix, en faisant don du montant de ce prix à des associations qui œuvrent à la promotion de la Culture de la Paix. Cela permettrait à la population européenne de développer ses projets universels d’actions pour la paix, afin que l’Union politique inédite construite devienne un espoir face aux crises que traverse l’humanité. Ce serait une belle manière de redonner aux peuples d’Europe ce prix Nobel qui de fait leur revient.

    Saint-Ouen le 13 octobre 2012