Les Hautes-Alpes, lanterne rouge
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Communiqué de Jean-Luc Mélenchon, député européen
La commission européenne a autorisé l'importation et la mise sur le marché européen d'un nouveau maïs OGM.
Je dénonce cette autorisation d'importation. J'ai interpellé la Commission européenne sur ce sujet par une question écrite.
Je dénonce également l'attitude du gouvernement français qui s'est rendu complice de cette décision en s'abstenant lors de la procédure d'autorisation.
l y a urgence à décréter un moratoire sur l'importation et la culture des OGM en Europe. Le gouvernement PS-EELV conduit par Ayrault doit radicalement changer de position. Il doit agir en Europe pour l'interdiction des 41 OGM autorisés à l'importation et des 2 OGM autorisés à la culture.
Sans attendre, il doit désobéir à l'autorisation de la Commission européenne et fermer ses frontières aux OGM.
C'est une exigence écologique et sanitaire. C'est aussi une condition indispensable à la construction d'une agriculture libérée du productivisme.
Publié par : http://www.mlactu.fr
Le : 25/10/2012
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Alors que les chiffres du chômage en PACA montrent une nouvelle hausse
importante, près de 3000 chômeurs en plus dans la région, un secteur
semble tirer son épingle du jeu : l’Economie Sociale et Solidaire. En
Provence, elle serait recréatrice d’emploi quatre fois plus vite que le
secteur privé. Mais comment parvient-elle alors à éviter la crise ?
Depuis 10 ans, chaque mois de novembre, l’économie sociale et solidaire
prend la parole et continue de se faire une place toujours plus
importante dans le monde de l’économie. Hier, jeudi 25 octobre, avait
lieu une conférence de presse tenue par Michel Faure, président régional
de la CRESS (la Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire),
afin de démocratiser ce secteur en plein essor. Une économie,
représentant plus de 8% du PIB national et reposant sur des domaines
relevant de l’intérêt général : santé, enseignement, aide à la personne,
action sociale ou encore service à la personne.
Alors que la région enregistre en un an, une hausse de 7,6% du chômage,
un chiffre énorme, comment l’Economie solidaire parvient-elle alors à
s’en sortir ? « L’ESS a toujours 2 ou 3 années d’avance sur les
économies traditionnelles car elle n’est pas liée à un retour financier
obligatoire, les marges restent en réserve », nous explique Michel
Faure, à la tête de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et
Solidaire de Provence. Un essor cependant que n’a pas toujours connu le
secteur, en recul en 2011 en raison de la baisse des emplois associatifs
dans les domaines de l’art et du spectacle, selon les spécialistes
présents à la conférence. Ces derniers notent ceci dit un inversement de
tendance pour 2012 avec cette année une hausse des investissements. «
La réussite de l’ESS réside dans l’acceptation du risque car le capital
n’attend pas un retour immédiat » affirme Michel Faure. « Il faut
compter sur tout le monde, chaque salarié est acteur du développement de
sa structure, de son statut de coopérative de production, de mutuelle
d’assurance, d’association… », ajoute Christophe Magnan, directeur
général de « la Caravelle », association marseillaise de création de
logements sur fonds propres, sans appel au capital public.
En PACA, l’ESS se développe de façon considérable, surtout à Marseille.
L’originalité sur laquelle repose ses principes en fait une économie à
part entière, avec des bénéfices au service d’un projet collectif. Ce
10ème anniversaire marque par ailleurs un tournant, grâce notamment à la
création en 2012 d’un ministère délégué à l’ESS avec à sa tête Benoît
Hamon. « Un nouveau tremplin pour la reconnaissance de cette économie
», se félicite le président régional de la CRESS. Sa bonne santé devrait
largement être rappelée lors du mois de l’Economie Sociale et Solidaire,
pendant tout novembre en Provence comme partout en France.
Venez participer et débattre au 2ème forum social des saisonniers Les 30 novembre 1er et 2 décembre 2012 à Aubagne
En montagne les saisonniers disent « au dessus de 1000m il n'y a plus de droit du travail ». Ils sont 2 millions dont 800 000 dans le tourisme. 14% n'ont pas de contrats de travail. 25% n'ont pas les heures supplémentaires payées. Ils consacrent 56% de leur salaire à se loger, ne peuvent emprunter ni acheter à crédit. L'Unedic les menace de rogner à nouveau leurs allocations chômage
Pour la première fois en décembre 2010, à l'appel de salariés saisonniers, de syndicalistes, de l'UNEF, de la JOC, de la CCAS ,et d'autres comités d'entreprise, du groupement des organismes de l'économie sociale, de médecins et inspecteurs du travail, d'élus locaux, plusieurs centaines de saisonniers du tourisme ont participé au 1er Forum Social des Saisonniers à Aubagne. Ils ont obtenu grâce à leurs actions (plainte contre l'UNEDIC) la suppression du coefficient réducteur qui minorait le montant de leurs allocations chômage.
L'isolement et la méconnaissance des droits sont les raisons des difficultés des salariés saisonniers. Avec le FSS, nous donnons un lieu de débat, d'information et créons le premier réseau d'entraide, d'information et de solidarité qui brise cet isolement.
A la veille de la réouverture des négociations de l'assurance chômage et alors que se déroulent celles sur la sécurisation des parcours, nous voulons interpeller le gouvernement, les acteurs du tourisme sur la nécessité de mesures immédiates qui fassent reculer la précarité des saisonniers.
INSCRIPTIONS ET PROGRAMME :
http://forumsocialsaisonniers.com/
Editeur : Forum social des saisonniers
http://forumsocialsaisonniers.com