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Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 9 NOVEMBRE 2012
Bonjour,la prochaine séance du conseil municipal de la ville de GAP se tiendra le VENDREDI 9 NOVEMBRE à 18h15 salle de l'Hôtel de ville.Afin de la préparer, nous te convions à une réunion le MARDI 6 NOVEMBRE (et non pas le mercredi comme habituellement) à 18h salle "LA MUTUALITE" immeuble le St Denis à GAP.Nous te transmettrons dès que possible l'ordre du jour.Bien amicalement,CECILE, FRANCOISE et JEAN-CLAUDE -
Pour que cesse la précarité des saisonniers
Venez participer et débattre au 2ème forum social des saisonniers Les 30 novembre 1er et 2 décembre 2012 à Aubagne
En montagne les saisonniers disent « au dessus de 1000m il n'y a plus de droit du travail ». Ils sont 2 millions dont 800 000 dans le tourisme. 14% n'ont pas de contrats de travail. 25% n'ont pas les heures supplémentaires payées. Ils consacrent 56% de leur salaire à se loger, ne peuvent emprunter ni acheter à crédit. L'Unedic les menace de rogner à nouveau leurs allocations chômage
Pour la première fois en décembre 2010, à l'appel de salariés saisonniers, de syndicalistes, de l'UNEF, de la JOC, de la CCAS ,et d'autres comités d'entreprise, du groupement des organismes de l'économie sociale, de médecins et inspecteurs du travail, d'élus locaux, plusieurs centaines de saisonniers du tourisme ont participé au 1er Forum Social des Saisonniers à Aubagne. Ils ont obtenu grâce à leurs actions (plainte contre l'UNEDIC) la suppression du coefficient réducteur qui minorait le montant de leurs allocations chômage.
L'isolement et la méconnaissance des droits sont les raisons des difficultés des salariés saisonniers. Avec le FSS, nous donnons un lieu de débat, d'information et créons le premier réseau d'entraide, d'information et de solidarité qui brise cet isolement.
A la veille de la réouverture des négociations de l'assurance chômage et alors que se déroulent celles sur la sécurisation des parcours, nous voulons interpeller le gouvernement, les acteurs du tourisme sur la nécessité de mesures immédiates qui fassent reculer la précarité des saisonniers.
- le versement de la prime de fin de contrat que touchent les autres CDD
- l'instauration d'une clause de reconduction des contrats
- la prise en charge des frais de transports et de logements
- travailler à une sécurisation des parcours professionnels qui garantisse des périodes de travail, de formations et d'indemnisation ou toutes autres formes de pluriactivité comme les groupements d'employeurs…
INSCRIPTIONS ET PROGRAMME :
http://forumsocialsaisonniers.com/
Editeur : Forum social des saisonniers
http://forumsocialsaisonniers.com -
REFUSER le BUDGET MILITAIRE 2013
Pour signer la pétition cliquer sur le lien http://www.mvtpaix.org/utils/petitionbudget2013defense.php
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Le préfet des H.A demande le retrait d'une délibération au maire de Gap
Suite à la séance du conseil municipal du 29 mars dernier, nous avions écrit au préfet des Hautes-Alpes:
Monsieur le préfet,
Dans le cadre de la séance du conseil municipal du 29 mars dernier le maire a fait adopter à la majorité la délibération citée en objet.
L’acquisition de la propriété « Galleron » a été portée à 500 000 €.
Notre groupe a voté contre estimant que l’évaluation par France Domaines à 313 000 € avait bien pris en compte la situation des parcelles qui se situent en zone ND2 du Plan d’Occupation des Sols (POS) et en zone rouge RG et RI du Plan de Prévention des Risques (PPR).
En effet, nous considérons qu’une telle décision est contraire à l’intérêt général et créerait un précédent dangereux pour les futures transactions, tant sur le plan financier que sur celui de la procédure.
D’autre part comme nous l’avons indiqué en séance dans le cas d’espèce une procédure de déclaration publique aurait été plus appropriée.
Nous restons à votre entière disposition et nous vous prions de bien vouloir agréer, monsieur le préfet, l’expression de notre haute considération.
Françoise PERROUD Jean-Claude EYRAUD
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Contre l’austérité, Pour une Europe vraiment sociale
Euromobilisation syndicale le 14 novembre
lundi 22 octobre 2012
Le comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES) vient de décider d’une journée d’action et de solidarité le 14 novembre pour l’ensemble des pays européens contre les politiques d’austérité et pour promouvoir l’Europe sociale . Les modalités pour la France seront préparées dans les prochains jours par les centrales syndicales françaises. La CGT entend y prendre toute sa place et prendra les dispositions pour assurer le succès de cette journée.
Déclaration adoptée par le Comité exécutif de la CES
Le Comité exécutif de la CES, réuni le 17 octobre 2012, appelle à une journée d’action et de solidarité le 14 novembre prochain en vue de mobiliser le mouvement syndical européen derrière les politiques de la CES telles que décrites dans le contrat social pour l’Europe. Cette journée prendra diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions.
Il exprime sa ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession, ainsi qu’au démantèlement continu du modèle social européen. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices.
Tout en soutenant l’objectif d’assainissement des budgets, le Comité exécutif considère qu’on ne pourra mettre fin à la récession que par un assouplissement des contraintes budgétaires et la suppression des déséquilibres. Ceci afin d’aboutir à une croissance économique durable, à la cohésion sociale et au respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux.
La consolidation budgétaire a eu un impact plus néfaste qu’originalement prévu par les institutions, y compris la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI). En effet, le FMI reconnaît, aujourd’hui, qu’il a fait de graves erreurs dans ses calculs concernant les conséquences des mesures d’austérité sur la croissance. Ces erreurs ont un impact incalculable sur la vie quotidienne des travailleurs et des citoyens que la CES représente, et remettent en cause le fondement des mesures d’austérité avancées par le pacte budgétaire et imposées par la Troika.
Le Comité exécutif prend acte de l’opposition qui grandit parmi les citoyens et les travailleurs des pays concernés et réaffirme son soutien aux syndicats affiliés qui luttent pour des conditions de travail et de vie décentes. Cette situation résulte du manque de coordination des politiques économiques et de l’absence de standards sociaux minimum en Europe. Dans un contexte de liberté de circulation des capitaux, cela a laissé libre cours à la concurrence entre les États, en particulier dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.
Il réitère que le dialogue social et la négociation collective sont des éléments centraux du modèle social européen. Il s’oppose fermement aux attaques frontales contre ces droits, aux niveaux national et européen. Le Comité exécutif de la CES appelle de façon urgente à l’adoption immédiate et à la transposition des accords des partenaires sociaux européens actuellement sur la table du Conseil.
Il rappelle que l’Union est tenue, de par le traité, « d’oeuvrer pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement ». Il rappelle aussi que le soutien de la CES au Traité de Lisbonne était basé sur la pleine application de ces principes.
Il note que des discussions sont actuellement en cours entre les institutions et les gouvernements concernant l’opportunité de nouvelles modifications des traités. Un changement de cap est nécessaire et la priorité doit être donnée à la résolution de la crise suivant les trois piliers de la proposition de la CES de contrat social qui reçoit un soutien croissant. Celui-ci s’articule autour du dialogue social et des négociations collectives, de la gouvernance économique pour une croissance et des emplois durables et de la justice économique, fiscale et sociale.
Il insiste sur le fait qu’une solidarité active, le progrès social et la responsabilité démocratique doivent faire partie du projet européen. Il considère essentiel qu’un protocole de progrès social soit une part intégrante et opérationnelle de tout nouveau traité. La CES évaluera, sur cette base, tout nouveau progrès de l’intégration européenne.