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ENSEMBLE 05 - Page 237

  • L’accès à l’eau potable dans le monde

    11 % de la population mondiale, soit 768 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable. On estimait cette proportion à 23 % il y a près de vingt ans.

    11 % de la population mondiale, soit 768 millions d’individus, n’avait pas accès à l’eau potable en 2011 selon le rapport 2013 sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau (en anglais) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant de réels progrès ont été réalisés : depuis 1990, la proportion de personnes n’ayant pas accès à ce bien de première nécessité a baissé de 12 points, permettant ainsi à près de 6 milliards d’individus de bénéficier d’un accès à l’eau potable en 2011, contre 4 milliards en 1990.

    Tandis qu’on estime que l’ensemble de la population des pays développés a accès à l’eau potable, d’importantes disparités existent entre les différentes régions du monde.

    Parmi les pays les plus pauvres, certains connaissent une amélioration de leur situation même si dans certaines régions, elle reste alarmante. L’évolution est significative en Asie de l’Est où le pourcentage de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable est passé de 32 % en 1990 à 8 % en 2011, soit une diminution de 273 millions de personnes touchées par ce fléau sur la période. L’Afrique sub-saharienne a également connu une amélioration : le pourcentage des habitants sans eau potable était de 37 % en 2011 contre 51 % en 1990. Malgré cette nette avancée, cette région du monde est la plus touchée notamment en raison de la forte augmentation de sa population : 327 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau en 2011 dans cette région, contre 264 millions en 1990. Et encore, l’échelle continentale masque elle aussi d’énormes disparités, notamment entre les zones rurales et les villes.

    L’intégralité de l’article sur le site de l’Observatoire des inégalités

     

  • Campagne des municipales à GAP

    tous-capables-groupe-6.jpgA partir de lundi prochain nous rentrons dans la campagne officielle.

    Pour tout savoir sur la liste que j'ai l'honneur de conduire cliquer sur le lien: http://www.touscapables-gap.org/

    JC Eyraud

  • Fédération des villes moyennes: Réaction de la FVM à l’annonce de la réduction des dotations de l’Etat aux collectivités

    arton41796-5c1a2.jpgRéduction des dépenses publiques :

    à trois semaines des municipales, tous les candidats sont-ils obligés de mentir à leurs électeurs ?

     

    La Fédération des villes moyennes, association paritaire, présidée par Christian Pierret, ancien ministre, maire de Saint-Diédes-Vosges, et Caroline Cayeux, présidente déléguée, sénatrice-maire de Beauvais, regrette vivement de découvrir par voie de presse (article du Parisien daté de ce jour « Vers une baisse de 10 milliards d’euros des aides aux collectivités locales ») le niveau d’effort supplémentaire qui serait imposé aux collectivités territoriales d’ici à 2017.

    Sur la méthode et si ces informations étaient vérifiées, la FVM n’a ni été associée, ni même consultée par le Gouvernement, au sujet des pistes d’évolution des futures dotations (qui correspondent à d’anciens impôts locaux ou sont la compensation des compétences transférées par l’État), ce que les villes moyennes et leurs intercommunalités – représentatives du cinquième de la population française et de territoires industriels en crise - déplorent vivement.

    Si ils ne contestent à aucun moment la nécessité de réduire le niveau des dépenses publiques, les élus des villes moyennes tiennent à rappeler le poids et la priorité à accorder au budget de la sécurité sociale, et donc aux dépenses sociales, qui représentent près de la moitié de la dépense publique (46,5 %).

    L’État central et les organismes divers d’administration centrale, avec un tiers de la dépense publique, ne sont pas non plus en reste.

    À l’origine de l’essentiel des infrastructures et des équipements publics (70% du total), les collectivités locales ne sont pas le maillon faible de la dépense publique (environ 20%), contrairement à ce qui est souvent prétendu. A l’inverse de l’État, elles sont déjà tenues par la « règle d’or » : elles ne peuvent emprunter que pour rembourser leurs dépenses d’équipement.

    Les pénaliser encore davantage, c’est diminuer l’investissement dans l’habitat et les travaux publics, ou encore le niveau des services publics, dont certains doivent être d’ores-et-déjà réduits.

    Dans le prolongement des mesures du pacte de confiance et de responsabilité, s’il se confirmait que le nouvel effort se traduise par une réduction mécanique des dotations (à hauteur de 10 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat), ou par un coup de rabot sur les dégrèvements compensés par l’État (ex. dégrèvements fiscaux accordés en matière de taxe d’habitation aux populations les plus pauvres), Christian Pierret estime qu’il s’agirait « d’un très mauvais signal pour la décentralisation et la survie des territoires urbains infra-métropolitains ».

    - Lire également l’article de Cidefil du 4 mars 2014