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le conseil d'administration du CCAS s'est tenu hier soir sous la présidence de R Didier maire de Gap.
La décision sera prise le 15 novembre prochain. Cette nouvelle réalisation se situerait à l'Adret sur un terrain actuellement propriété du CHICAS.
Ce serait une construction modulaire. L'ouverture est prévue pour la fin 2015. A suivre...
EHPAD Bellevue/St Mens:
Considérant la baisse d'activité constatée les 6 premiers mois de l'année sur le site de Bellevue (taux de remplissage de 91%), le président du CCAS a proposé l'augmentation des tarifs d'hébergement et ceux afférents à la dépendance de 4,35% au 1er Août 2014.
Je me suis opposé à cette décision qui va encore pénaliser les résidents et les familles déjà durement frappées par la crise.
La délibération a été votée à la majorité (1 contre et 3 abstentions).
Gap le 17 octobre 2014
Jean-Claude Eyraud Administrateur du CCAS
Groupe "Tous capables G.A.U.C.H.E."
La suite http://www.dici.fr/actu/2014/10/17/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-met-un-terme-la-politique-490233
Philippe Laurent, président du CSFPT
Philippe Laurent, maire de Sceaux et président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), s’est dit « consterné par le mépris affiché dans le rapport de la Cour des comptes à l’égard des agents territoriaux ».
Dans les communes, particulièrement visées par la Cour des comptes, 70 % des fonctionnaires sont des agents de catégorie C, dont la rémunération n’excède pas 1,2 fois le SMIC. « Comment peut-on laisser entendre que ces agents soient favorisés et bénéficient de promotions trop rapides ? », s’est indigné Philippe Laurent. « Dans un grand nombre de cas, ces agents sont à l’indice terminal de leur grade et ne peuvent espérer aucune promotion, ni aucun avancement. Compte tenu du blocage de la valeur du point d’indice, il a même fallu mettre en place une garantie spécifique pour que leur rémunération ne soit pas inférieure au SMIC, et ce, parfois après 20 années de carrière ! », souligne le maire de Sceaux.
Quant au temps de travail et à l’absentéisme, il y a sans doute, ici ou là, des abus, comme il en existe dans l’administration centrale et dans les entreprises. « Mais ce n’est pas une raison suffisante pour jeter l’anathème sur toute une profession, qui participe avec professionnalisme et engagement à la vie quotidienne des Français dans les écoles, les crèches, les accueils de loisirs, auprès des aînés, dans les rues de nos villes et de nos villages », estime Philippe Laurent, qui rappelle « que la plupart des règles de gestion sont fixées par l’Etat lui-même : ainsi de la suppression du jour de carence en cas d’arrêt maladie, ou encore des contrôles totalement inopérants des organismes de sécurité sociale en cas d’arrêt de travail ».
Philippe Laurent rappelle enfin que « d’immenses progrès ont été effectués depuis trente ans dans la gestion des ressources humaines au sein des collectivités territoriales » et que les chiffres bruts livrés par la Cour des comptes ne sauraient décrire : professionnalisation, formation, gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences, qualité du dialogue social. La gestion des ressources humaines des collectivités est aujourd’hui comparable à ce qui se fait dans les entreprises. L’Etat peut-il réellement en dire autant ? « J’invite respectueusement la Cour des comptes à modérer ses critiques et à prendre en compte davantage l’humain, si toutefois elle souhaite éviter de tomber dans la caricature et que ses recommandations soient accueillies avec quelque intérêt et soient donc vraiment utiles au pays », conclut Philippe Laurent.
Le baromètre de l'action sociale locale, divulgué chaque année par l'UNCCAS lors de son congrès qui se tient à Nice ces 15 et 16 octobre, n'apporte aucun élément réjouissant : persistance de l'augmentation des demandes d'aides, avec comme premier motif les difficultés à payer loyer et factures d'énergie, progression des phénomènes de renoncement aux soins tandis que le non recours aux droits sociaux s'impose comme « un phénomène massif », selon les CCAS interrogés. Les familles monoparentales sont, elles, toujours « surexposées au risque de précarité ».