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  • Emplois d’avenir saisonniers: Bonne nouvelle ou marché de dupes ?

     

    L’extension des « Emplois d’avenir » aux jeunes saisonniers de 16 à 25 ans, proposée par le député Joël GIRAUD et adopté par l’Assemblée Nationale soulève plusieurs questions.

     

    En effet, cette mesure est présentée comme positive car basée sur une reconduction sur les deux saisons suivantes et sur une durée totale de douze mois. En fait, « L’emploi d’avenir » saisonnier n’assurera que 12 mois de travail sur 3 ans, soit 4 mois par an aux jeunes concernés. Comment peut-on considérer que des contrats courts (4mois) sont en mesure de constituer un avenir pour nos jeunes et soient source d’insertion professionnelle ?

    En outre, rien n’est précisé sur leur accompagnement au sein de l’entreprise (tutorat, formation, débouché sur une qualification,…) et sur leur situation entre les périodes travaillées (accompagnement par Pôle Emploi, …).

                                                                                                                                                          

    Cela signifie simplement que les entreprises vont pouvoir bénéficier d’aides supplémentaires pour embaucher des jeunes précaires. Il y aura là un effet d’aubaine pour ces entreprises. Comment accepter que l’Etat finance la précarité ? C’est inacceptable.

     

    L’ Union Départementale CGT des Hautes Alpes ne se satisfait pas de cette mesure qui n’enlève rien à la précarité du travail pour les jeunes de notre département.

    Les questions qui devraient être posées sont bien :

    « Comment sortir les travailleurs haut - alpins de la saisonnalité ?

     Comment aller vers des contrats de travail normaux (type CDI…) permettant de sécuriser ces salariés ?

     Comment aller vers des emplois à temps plein tout au long de l’année ? »

    La CGT porte des propositions en ce sens : CDI intermittents, groupements d’employeurs, Sécurité Sociale professionnelle.

    C’est tout ce que nous proposons de mettre sur la table dans le cadre de la Conférence Economique et Sociale Départementale que nous demandons en urgence pour les Hautes Alpes.  

     

     Gap le 14/09/2012

     

    Contact: Philippe COTTET 06 82 74 38 96

  • Communiqué de presse du Forum Social des Saisonniers Emplois avenir ….

    Impossible d’ouvrir ces emplois aux contrats saisonniers.
    Il faut au contraire accorder aux saisonniers les droits qu’ils réclament, en particulier la prime de fin de contrat et leur reconduction.
    Les assimiler aux contrats avenir, ce serait offrir une subvention publique à des
    employeurs peu scrupuleux du respect des droits de leur salarié puisque 15% ne
    déclarent pas les contrats de travail et 25% des heures sup’ non payés… Il faut
    impérativement redonner ou donner au salariat des garanties solides par des
    mesures qui correspondent à leur attente. Et non mélanger dans un salmigondis
    viciés de l’alouette et du cheval.
    Quant à charger hâtivement d’avenir des contrats qui au fond se substituent à des
    besoins réels c’est aller vite en besogne électorale.
    Ces contrats ne doivent pas s’éteindre comme les emplois jeunes. Et En fait être
    comme les autres multiples formules d’emplois aidés une machine à falsifier les
    chiffres réels du chômage.
    Nous disons oui au pied à l’étrier mais on est vite désarçonné sans formation ni
    pérennisation de l’emploi.
    Ces contrats pour qu’ils aient de l’avenir doivent être des CDI.


    Richard Dethyre Karine Delpas
    06 34 12 39 45 06 77 19 69 30
    Rdethyre@aol.com kdelpas@yahoo.fr

  • Idées reçues sur l’économie sociale et solidaire

    Publié par : http://www.lelabo-ess.org/?Idees-recues-sur-l-economie
    Le : 13 septembre 2012

    *********************

    L’Economie sociale et solidaire (ESS) est un secteur économique
    performant, et source de multiples innovations. La création d’un
    Ministère délégué à l’ESS a consacré l’essor de ces structures dont la
    singularité est d’allier utilité sociale et efficacité économique.
    Pourtant, dans l’imaginaire collectif, l’ESS est souvent assimilée à "un
    secteur éloigné des réalités économiques", ou "une alternative parmi
    tant d’autres". Il est donc important de déconstruire certaines idées
    reçues sur l’ESS. En voici une première série.

        Idée reçue n°1 : "L’Economie sociale et solidaire est un secteur
    économique marginal"

    FAUX : Avec 2,3 millions de salariés, l’ESS ESS Économie sociale et
    solidaire | Présentation représente plus de 10% de l’emploi en France.
    Il s’agit d’un secteur dynamique, qui génère 100 000 emplois sont chaque
    année. Entre 2006 et 2008 le taux de croissance de l’emploi au sein des
    structures de l’ESS est de 2,4% en moyenne contre 1,8% pour le secteur
    privé. - Source : Panorama 2010 de l’économie sociale et solidaire, CNCRES.

    Avec 800 000 entreprises sur le territoire français, l’ESS est de fait
    un secteur essentiel à l’activité économique du pays. Les coopératives
    agricoles, par exemple, représentent 40% de l’agroalimentaire français
    avec des marques reconnues (Yoplait, Banette, Delpeyrat, etc.). Trois
    entreprises coopératives (E. Leclerc, Système U, In Vivo) font partie du
    Top 100 des entreprises françaises hors banques. - Source : Les
    entreprises coopératives, acteurs du développement économique, octobre
    2010, CoopFr

        Idée reçue n°2 : "L’ESS est un secteur qui repose sur les
    subventions étatiques"

    FAUX : Nombre de structures de l’ESS fonctionnent sans ou avec peu de
    soutien de l’Etat et s’inscrivent dans le domaine marchand.

    Pour les structures soutenues par l’Etat, le retour sur investissement
    de l’Etat est plus que très positif et source d’économies pour les
    comptes publics. Grâce à leur objectif d’utilité sociale, les structures
    de l’ESS prennent directement en charge de nombreux services (aide aux
    personnes, dépenses liées au surendettement, problèmes de santé,
    hébergement d’urgence…), que l’Etat n’a ainsi plus à financer. Par
    exemple, Actavista, un chantier d’insertion par la réhabilitation de
    monuments historiques, "réaliserait ainsi une économie de 8 000 euros
    par salarié et par an, soit un retour sur investissement moyen de
    l’argent public de 60 %". - Source : étude Ashoka-Mc Kinsey 2012

    De plus, les entreprises privées sont assez largement subventionnées par
    l’Etat : les derniers chiffres publiés par l’IGF dans un rapport de 2007
    indiquaient un chiffre de 65 milliards d’euros de subventions publiques
    pour les entreprises privées. Dans le plan de relance 2009-2010, 35
    milliards d’euros ont été ajoutés à ce montant (contre 24 milliards
    d’euros prévus initialement).

        Idée reçue n°3 : "L’ESS est éloigné des réalités économiques"

    FAUX : Au contraire, les acteurs de l’ESS ont une approche économique
    sur le long terme, contrairement aux acteurs du monde économique actuel.
    Ils investissent dans des projets viables et durables, orientés vers le
    bien commun et non vers le profit.

    Ce modèle les a protégées et les structures de l’ESS sont moins touchées
    par la crise que le reste de l’économie. En 2010, les 100 premières
    entreprises coopératives ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 188
    milliards d’euros, filiales comprises, soit une augmentation de 4% par
    rapport à 2008 dans un contexte de crise ; le nombre d’emplois au sein
    de ces entreprises a augmenté à même hauteur. - Source : Panorama 2010
    de l’économie sociale et solidaire, CNCRES).

    Autre exemple, dans un contexte de crise, l’épargne solidaire a
    poursuivi son essor à un rythme soutenu (+ 15,1 %) alors que le CAC 40
    accuse une baisse de 17 % en 2011. La finance solidaire affiche, début
    2012, un encours de 3,55 milliards d’euros - Source : Chiffres Finansol
    sur la finance solidaire.

  • Appel "pour un printemps de l’éducation populaire"

    L’indispensable transformation sociale et politique de notre société exige un approfondissement sans précédent de la démocratie. Cela ne peut se produire que par une émancipation individuelle et collective des hommes, maitres de leur devenir commun.

    Nous pensons que l’éducation populaire en est à la fois le meilleur chemin, le sens et la portée.

    Cependant, la crise structurelle profonde, culturelle, économique, sociale, écologique et politique, menace gravement les capacités d’émancipation humaine, la paix et le destin de la planète.

    Il faut comprendre le monde mais il s’accélère tout le temps avec son cortège d’inégalités ; il faut le transformer mais il est dit impossible à changer ; il faut donner la parole et les pouvoirs de cette transformation à tous les peuples et citoyens de ce monde. Mais cette parole est sans cesse interdite, ces pouvoirs confisqués. Au lieu d’irriguer toutes les aspirations populaires et citoyennes, la démocratie délégataire multiplie les impasses et les découragements. Elle est plutôt le reflet de la domination des puissances économiques et financières.

    Néanmoins, de fortes capacités de résistance populaire existent et cherchent les voies pour s’exprimer. Les dernières séquences de ces irruptions citoyennes et populaires, dans notre pays, comme ailleurs, en sont d’éclatantes démonstrations.

    Des hommes et des femmes agissent collectivement ou individuellement, générant un foisonnement d’initiatives et de luttes dans de multiples domaines. Ils sont acteurs de leur vie, de leur territoire et de la communauté humaine.

    Nous devons donc travailler à construire les conditions culturelles de la transformation sociale, écologique et politique qui répondent à cette situation concrète.

    C’est pourquoi, l’éducation populaire et citoyenne tournée vers l’action doit se développer et répondre aux indispensables besoins de compréhension et d’émancipation des hommes, aux capacités d’agir ensemble et de transformation démocratique.

    Cela doit se faire,

    • Dans un esprit de refondation de l’éducation populaire car de nombreuses structures se proclamant de son chemin ont sombré dans l’activité marchande, dans une animation sans esprit critique et dans la soumission à l’ordre établi.

    • Dans un cadre d’autonomie, certes vis-à-vis des pouvoirs établis mais également par rapport aux autres organisations du mouvement associatif, mutualiste, syndical et politique, pour offrir un espace de dialogue et de confrontation d’expériences aussi ouvert que possible.

    Il s’agit bien de contribuer à l’élaboration collective de procédures permanentes de l’intervention citoyenne et de permettre des synergies communes sur le terrain de l’action, du local au mondial.

    Cela doit se faire également par une analyse la plus fine possible du monde réel, en mettant à disposition des citoyens les grandes pensées émancipatrices, par des ruptures explicites avec la pensée dominante.

    Ainsi, l’éducation populaire fera naître toutes les intelligences requises pour la transformation sociale et politique de nos sociétés et le bien vivre ensemble.

    C’est dans ce but et forts de ces objectifs, que les signataires de cet appel souhaitent s’engager dans un partenariat dynamique et sans exclusive. Ils estiment à cet effet nécessaire de se nourrir de toutes les expériences-ressources existantes, de mettre en avant et en pleine lumière tout ce qui se tente aujourd’hui, tout ce qui se cherche et se recherche en alternative démocratique, expérimentale, de transformation sociale et politique, y compris à l’échelon européen et international.

    Ils en appellent à une première confrontation fructueuse à l’occasion de la grande fête populaire de la rentrée de Septembre : la fête du journal l’Humanité.

    Ils proposent également, pour donner envie, lisibilité et force d’attraction, que des réunions de préparation à nos futures « journées du printemps de l’éducation populaire » se tiennent dès le premier trimestre de l’année 2013 et qu’elles soient l’occasion, dans la foulée, de rencontres inédites, décentralisées, dans la multitude de nos territoires et de nos savoirs citoyens.

    Ils invitent toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette volonté d’approfondissement de la démocratie, à être cosignataires de cet appel et partie prenante du « printemps de l’éducation populaire ».

    Premiers signataires :

    - Education Populaire & Transformation sociale
    - Réseau Education Populaire (REP)
    - Scoop Le Pavé
    - Collectif Education populaire Front de Gauche
    - Revue Cassandre
    - Liberté Hebdo
    - Liberté 62
    - MP4 Champ social !
    - Coopérative du Vent debout
    - Réseau coopératif national ARC-EN-CIEL THÉÂTRE
    - Compagnie NAJE – Fabienne Brugel
    - Christian Maurel. (sociologue, cofondateur du collectif national « Education populaire et transformation sociale ».
    - Antonin Moulart, secrétaire général d’Internet Sans Frontières
    - Martial Petit, Président de l’Université Populaire du Pays d’Aix
    - Jean Claude Mairal, président et Yves Rémy, directeur du Centre d’Information, de Documentation, d’Etudes et de Formation des Elus, initiateurs de cet appel

    Septembre 2012

  • Découvrez Cerises !

    Bonjour, 

    Voici le numéro de rentrée de Cerises, l'hebdo politique qui n'a pas la langue dans sa poche. 
     
    Réalisé par une équipe de bénévoles, il traite à la fois de l'actualité et des questions de fond qui taraude la gauche, en France, en Europe et au-delà.
     
    Il vous est transmis grâce à une nouvelle plate-forme de diffusion, destinée à mettre à disposition de l'information citoyenne. 
     
    Nous vous souhaitons une bonne lecture ! 
     
    L'équipe de Cerises
     
    (Cerises est par clic sur l'image)
     
    une de Cerises