Le groupe G.AU.C.H.E. avait voté contre cette réalisation lors de la séance du conseil municipal du 26 mars 2010, en faisant d’autres propositions plus raisonnables financièrement et adaptées au contexte local :
- trouver une solution plus judicieuse et surtout moins coûteuse pour les Gapençais,
- étudier un projet de complexe piscine/patinoire à Fontreyne, qui aurait permis une synergie des dépenses énergétiques et une accessibilité à un plus grand nombre de citoyens,
- mettre en place un référendum décisionnel local pour connaître l’avis des Gapençais,
- transformer l’ancienne patinoire en une grande halle destinée à des événements populaires (marché couvert,
foire expo...)
- enfin, en toute logique, réfléchir à un projet inscrit dans le cadre de la future communauté d’agglomération.
D’un projet d’un montant initial de 10 millions d’euros TTC, la majorité municipale s’est finalement lancée dans un investissement de 16 millions d’euros TTC, ensuite réévalué à 17 millions d’euros TTC lors de la dernière séance du conseil municipal (révision des prix de + 780 000 € HT) alors, qu’à notre connaissance, la subvention du Conseil Régional ne serait toujours pas acquise.
De plus, des travaux supplémentaires seraient à l’ordre du jour de la prochaine séance du conseil municipal... sans parler des aménagements extérieurs et des équipements intérieurs (casiers, patins...).....
Le déficit d’exploitation annuel de l’ancienne patinoire était de 200 000 €. Il a été estimé à 500 000 € pour le stade de glace pour 71 500 entrées prévues alors que le nombre des entrées était de 51 400 en 2009. (A la même époque le stade nautique faisait 182 000 entrées et pourtant il devra encore attendre d’être mis aux normes bien qu’il montre des signes techniques de «faiblesse» et de décrépitude). Tout ceci pour 550 pratiquants réguliers (hockey et patinage artistique).
Concernant les tarifs publics, ils vont augmenter de 40 à 80% : le tarif d’entrée passe de 3,50 € à 5 €, le tarif réduit de 2 € à 3,50 € et la carte de 10 entrées sans patin (tarif réduit) de 17,50 € à 31,50 €.
Espérons que les scolaires pourront bénéficier de tarifs minimes…
De nombreux clubs sportifs de Gap, tous aussi dynamiques que le hockey et le patinage artistique, ont un budget dérisoire par rapport à leur nombre d’adhérents et s’entraînent dans des conditions beaucoup moins luxueuses !
Enfin, cerise sur le gâteau, le groupe GAUCHE vient d’être informé que des nuisances sonores importantes importunent, de jour comme de nuit, les habitants des immeubles voisins...
Une pétition circule.
COMMENT ALORS NE PAS S’INDIGNER DE CETTE DÉBAUCHE DE MOYENS ET DE CETTE «SOMPTUEUSE» FÊTE DESTINÉE À INAUGURER UN ÉQUIPEMENT DÉMESURÉ, DONT LA CONSTRUCTION A SURTOUT RÉSULTÉ D’UN CAPRICE DE QUELQUES UNS QUI NE SAVENT TOUJOURS PAS COMMENT LE BUDGET DE LA VILLE DE GAP EN ASSURERA LE FINANCEMENT, LE FONCTIONNEMENT, ET L’ENTRETIEN ?
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Emplois d'avenir saisonniers: Le vrai combat pour sortir les salariés haut-alpins de la précarité…
Le député Joël Giraud semble ne pas apprécier la réaction des syndicats suite à son amendement visant à créer des « emplois d'avenir saisonniers »... Cela le conduit à quelques envolées, dans la presse régionale du jour, contre les syndicats accusés pelle mêle d'être responsables de la précarité, du chômage et de méconnaître la problématique de la saisonnalité que lui connaît très bien ! Rendre les syndicats responsables de la précarité de saisonniers, il fallait oser !
L'UD CGT 05 en appelle le député à plus de mesure. L'extension des emplois d'avenir aux contrats saisonniers n'est pas une revendication des salariés saisonniers mais bien d'une partie du patronat, notamment celui des centres de vacances. Et contrairement à ce qu'affirme Joël Giraud, il ne s'agira pas d'un contrat de trois ans mais de trois contrats de quatre mois. Ce n'est pas tout à fait la même chose....
L'UD CGT 05 tient également à rappeler, en outre, à Joël Giraud que si aujourd'hui le système d'indemnisation du chômage pour les saisonniers s'est quelque peu amélioré, c'est bien grâce à leurs mobilisations menées avec la CGT depuis plusieurs années pour obtenir les mêmes droits que les autres salariés et être reconnus comme des salariés à part entière.
Dans les Hautes Alpes, les salariés sont victimes de la saisonnalité, ils ne la revendiquent pas. Ce qu'ils veulent, c'est un contrat de travail pérenne qui leur permette de vivre dignement tout u long de l'année. Et si, comme l'affirme le député, la saisonnalité est la règle dans le département, les contrats de travail saisonniers ne doivent pas l'être. Car d'autres solutions existent permettent de sécuriser les emplois saisonniers (CDI Intermittents, Groupements d'employeurs....).
L'UD CGT 05 invite Joël Giraud à ne pas se tromper de combat et à mener, avec les syndicats, la bataille pour la fin des contrats de travail saisonniers et contre toute forme de travail précaire.
Gap, le 16 septembre 2012
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Emplois saisonniers et emplois d'avenir: réaction suite à la position exprimée par J GIRAUD
je suis surpris et consterné par tes réponses publiées aujourd'hui dans le DL (voir le texte).En effet tu m'as sollicité début septembre sur la question des contrats d'avenir pour les saisonniers de l'UCPA.J'en ai avisé le secrétaire général de la CGT 05 qui a questionné le syndicat CGT de l'UCPA.Je t'ai transmis leur réponse par courriel le 10 septembre 2012 à savoir:..."Concrètement sur le fond nous serions bien entendu d'accord sur les possibilités qui peuvent être offertes aux jeunes mais la contre partie est de les former et de les intégrer.Aujourd'hui rien n'est fait en ce sens et, compte tenu de ce qu'il se passe réellement sur le terrain, nous nous opposons d'autant plus à une extension aux saisonniers de ces types de contrats pour plusieurs raisons :- sur l'accord unilatéral seniors Ucpa aucun dispositif n'est mise en place sur le tutorat, la loi imposait un accord signé ou pas (c'est bien le problème ) ils l'ont fait mais sans réelle volonté de s'en préoccuper- sur le terrain nous nous trouvons confrontés à l'inorganisation voire l'absence de tutorat pour de nombreux contrats de formations- dans le ski le tutorat est opéré par défaut car rien n'est organisé les tuteurs n'ont pas de temps particuliers dédiés- des tuteurs ne sont même pas informés qu'ils ont des jeunes en formation- des tuteurs sur le papier ne sont pas en réalité sur le même lieu que le tutoré- ce sont les salariés sur le terrain qui y pallient et c'est au bon vouloir de chacun- ski, canoë kayak, cuisine et entretien sont les activités majoritairement en déficit d'emploi, où allons-nous trouver les tuteurs dans ces filières ?Exemple de la volonté (! ) de notre direction : sur la filière entretien-maintenance (concerné par ces emplois d'avenir ) à la demande de notre syndicat, au regard du fait que beaucoup d'anciens devaient partir en retraite et qu'aucune anticipation ni tutorat n'étaient envisagés, une réflexion a été déclenchée avec les partenaires sociaux. Il y a plus de 2 ans et cela n'avance pas.L'Ucpa veut le beurre et l'argent du beurre !!La seule solution acceptable serait d'exiger des employeurs comme condition pour prétendre aux aides de fournir un accord obligatoirement signé (et non unilatéral) pour une réelle mise en place et organisation du tutorat, seule garantie du vrai objectif de ces contrats autant pour les jeunes concernés que pour les salariés de l'Ucpa ".Pour ma part je t'avais transmis le message suivant le 3 septembre :A manier avec prudence…Autant pour les emplois d'avenir dans les quartiers difficiles, gestion équipement, pourraient être réfléchis mais ouvrir la boite de pandore pour les saisonniers me parait pas jouable.Ce qu’il faudrait, c’est une réflexion profonde sur les aides au secteur tourisme social.
Il me semble que la moindre des choses aurait été de proposer une rencontre avec les syndicats afin d'engager un dialogue sur la question et leurs soumettre le contenu de l'amendement que tu souhaitais proposer au vote des députés.
Cordialement,
Jean-Claude EYRAUD
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Mobilisation unitaire contre le Pacte budgétaire
La ratification du Pacte budgétaire par la France début octobre serait un évènement grave. Elle imposerait durablement une politique d'austérité.
De nombreuse organisations associatives, syndicales et politiques ont décidé de mener ensemble une vaste campagne d'éducation populaire et de mobilisation citoyenne, avec en particulier une grande manifestation unitaire le 30 septembre à Paris. Elles ont lancé un appel, ouvert à la signature de toutes les organisations qui souhaitent contribuer à ces objectifs.
Des informations, des documents et des contributions sont disponibles ici...
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# Echos des oiseaux - les infos de la Cie Le pas de l'oiseau / automne 2012 - www.lepasdeloiseau.org
"Un théâtre qui se coupe du monde contemporain est un théâtre mort" Jean Vilar
//// L'Héritage sur France-Culture - Samedi 15 septembre à 20h30 - dans l'émission "Jusqu'à la lune et retour" - Laurent Eyraud-Chaume sera l'invité d'Aline Pailler.////L'Héritage en tournéeDim. 16 septembre à 16h30 - Espace Théâtre de la Fête de l'Humanité - La Courneuve
Merc. 26 septembre à 19 h - Festival "Contes escarpes"- Guillestre (05)
Sam. 13 octobre à 21h - Festival "Paroles vives" - Bastia (Corse)Jeudi 29 novembre à 18h30 - Congrès U.D C.G.T du Vaucluse - Avignon (84)Au Villard, depuis la mort du vieil agriculteur Joseph Barbayer, tout le monde est en effervescence, à commencer par le conseil municipal. Il y a de quoi : Joseph a légué tout son patrimoine à la commune, à la condition d'y instaurer le communisme.
C'est l'histoire d'un village, comme il en existe des milliers, avec sa mairie, sa chorale, son café du commerce.
C'est l'histoire d'Émilie et de Martin, qui vont rompre leurs solitudes, réapprendre à rêver, à aimer...
C'est l'histoire joyeuse d'un mort qui donne de la vie, d'un conteur qui cherche un héritage, d'une table de conseil municipal qui n'en croit pas ses oreilles …
L'héritage, conte humain plus que militant, repose à sa manière la question des chemins d'émancipation. Peux-on transformer la réalité ? Comment réinventer le vivre ensemble ? Quelle place pour la transmission et l'engagement dans nos vies ?
//// reprise des ateliersMJC Veynes : reprise le 24 sept.Cie Le pas de l'oiseau
33 rue Jean Jaurès - 05400 Veynes
Contact : 09 63 55 78 80