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Claire Villiers est décédée ce vendredi 3 décembre, après avoir combattu un cancer pendant des années.
Pour les militant-e-s de la Fédération, la peine est très grande. Pour un grand nombre d’entre nous, nous perdons une amie. Son énergie, son courage venaient de loin.
Il faudrait parler de sa famille et de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne -la JOC- aux antipodes des traditionalistes qui défendaient « nos colonies » et l’ordre économique et social « naturel ».
Nous l’avons connue syndicaliste à l’ANPE, elle devint ainsi l’une des fondatrices de Agir ensemble contre le chômage (AC !). Il fallait bien que des syndicalistes aident une Marche des chômeurs, et que ceux-ci acquièrent une visibilité par l’action et non par la souffrance !
La CFDT ANPE était aussi un des piliers dans le regroupement, durant les années 1980, d’une opposition syndicale de lutte au sein de la CFDT. Le courant « Tous ensemble » a lutté longtemps pour une autre orientation de la CFDT et Claire en était une des animatrices.
Avec d’autres, elle voulait « changer la politique » afin que les mobilisations populaires ne restent pas dans une impasse et puissent « entrer en politique ».
Elle a donc été tête de liste pour les régionales de 2004, en Île-de-France, à côté de Marie George Buffet. Nous espérions que cette bataille aide à des options nouvelles dans le PCF. Elue d’Alternative citoyenne, Vice-présidente chargée de la démocratie et des associations, Claire se lança, avec sa passion de bien faire et d’innover, sur le terrain et en équipe.
Avec quelle rage elle vécut le gâchis, l’échec des collectifs unitaires de 2006-2007 ! Et, depuis, malgré la maladie qu’elle a contenu pendant vingt ans, elle a été de toutes les luttes ; avec le souci, dans la Fédération, de ne pas s’enfermer dans les contraintes de la politique, de repartir de l’idée « fédérons-nous ».
Quand le plus grand nombre se met en mouvement, comme chacun-e est transformé-e ! C’était son but essentiel : que l’activité des militant-e-s serve à cela.
Claire Villiers : une leçon de volonté, de détermination, de continuité, pour surmonter, avec les autres, les échecs et repartir des espoirs et des richesses humaines.
Ils seront plus de trois cents saisonniers qui vont travailler à dégager des pistes (sans neige cette fois-ci) pour améliorer, voire élaborer un statut pour les CDD saisonniers.
C’est un défi considérable de prendre la parole pour des salariés isolés, peu organisés. Ils vont bâtir un réseau d’entraide et de solidarité qui leur permet de briser cet isolement, de s’entraider, de s’informer et de nourrir le débat sur les problématiques de la saisonnalité.
A la veille de l’ouverture des négociations sur la nouvelle convention de l’assurance chômage, 5 saisonniers vont porter plainte ( et ouvrir une longue liste) contre l’UNEDIC via la Halde pour protester contre l’inégalité scandaleuse qui les frappe : leurs Allocations chômage sont minorées, et menacent d’être supprimées après trois années chez le même employeur.
Nous allons mettre en avant les bonnes pratiques d’employeurs de l’économie sociale, comme de l’économie marchande afin de les étendre.
Avec le secrétaire d’Etat Belge au tourisme, des syndicalistes Français, espagnols, des professionnels des métiers du tourisme mettre en débat les pratiques de chaque pays en matière sociale
Avec le psychologue du travail Yves Clot débattre examiner le travail « dans tous ses états » et braquer le projecteur sur le statut spécifique du CDD saisonnier emblématique de l’intermittence entre l’emploi et le chômage.
Les 4 ateliers définiront les axes principaux en matière sociale et professionnelle que nous allons porter au lendemain du Forum social.
Vendredi et samedi soir nous ferons la fête autour de deux groupes Marseillais :LABEL ROUGE et SAIKO NATA.
Vos contacts
Richard Dethyre coordinateur 06 70 16 62 79
Karine Delpas 06 80 22 67 23
Sylvie Bérodias 06 05 43 13 00