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  • L’INSEE dresse le portrait social de la France

    Hier, l’INSEE a présenté l'édition 2010 de "France, portrait social" qui permet de mieux connaître la société française et présente «le bilan des évolutions économiques et sociales de l’année écoulée».
    Les trois dossiers de cette édition apportent en outre un éclairage particulier sur la situation d’emploi des Français descendants d’immigrés, l’évolution sur vingt ans de la facture énergétique des ménages et les inégalités face au coût du logement.
    Cette publication révèle qu’en 2008, «un quart des emplois en équivalent temps plein (EQTP) sont payés moins de 1,3 fois le Smic, soit moins de 15.940 euros net par an pour un temps complet sur l’année; un autre quart sont rémunérés entre 1,3 et 1,6 Smic, un troisième quart entre 1,6 et 2,2 Smic et le dernier quart plus de 2,2 Smic ». Ces statistiques ne concernent que les 25 millions de personnes salariées, qui ont occupé 26 millions d’emplois différents et qui représentent 19 millions en équivalent temps plein (EQTP).
    On apprend aussi qu’en 2006, «les ménages consacrent 8,4% de leur budget aux dépenses d’énergie: ils dépensent 4,8% en chauffage et électricité pour leur logement, 3,6% en carburant». Ces dépenses varient beaucoup d’un ménage à l’autre et les écarts résultent de «la surface du logement pour la facture énergétique du logement» et de «l’éloignement des grands centres urbains pour le carburant».
    L’INSEE observe aussi que «les inégalités face au coût du logement se sont creusées entre 1996 et 2006». En 2006, les ménages, locataires et accédants à la propriété, consacrent une part plus importante de leurs ressources aux dépenses de logement (loyers, remboursements d’emprunt, charges) que 10 ans auparavant. La hausse a été plus forte pour les ménages à faibles ressources (les 30% des ménages les plus modestes) que pour les plus aisés. «En 2006, les dépenses de logement (allocations logements déduites) représentent 27% des ressources (avant impôts) des locataires du privé; c’est 2 points de plus qu’en 1996. Cette augmentation a été de 5 points pour les ménages à faibles ressources: ils consacrent 39% de leurs ressources à se loger, contre 34% en 1996. Pour les ménages locataires du parc social, les dépenses de logement représentent 22% des ressources, 1 point de plus qu’en 1996. Pour les ménages à faibles ressources, cette augmentation a été de 3 points, faisant passer les dépenses de logement de 23% à 26% de leurs ressources».
    Autre enseignement de ces travaux, «les enfants des baby-boomers votent par intermittence, surtout quand ils sont peu diplômés». Ainsi, depuis la fin des années 70, l’abstention tend à s’accroître d’un scrutin à l’autre. Un effet de génération important dans l’inscription sur les listes: les jeunes générations sont moins souvent inscrites que leurs aînées et l’écart est nettement plus élevé pour les non diplômés. Une fois inscrit, il faut encore voter: «Les facteurs qui influencent la propension à s’inscrire sur les listes électorales puis, étant inscrit, la propension à voter, s’accumulent et conduisent à déformer sensiblement la composition du corps électoral participant par rapport à la composition du corps électoral potentiel, c’est-à-dire l’ensemble des hommes et des femmes majeurs de nationalité française. Par exemple, lors des trois scrutins de 2007-2008, les moins de 26 ans représentent en moyenne 9% des votants alors qu’ils sont 12% du corps électoral potentiel.»
    Ajoutons que la publication est complétée par une trentaine de fiches qui commentent les chiffres essentiels et intègrent des comparaisons

    européennes.

    Pour accéder à ce portrait social, utiliser le lien ci-dessous.


    Liens complémentaires :
    http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FPORSOC10
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  • 1600 Km à vélo

    Turquie-Syrie-Jordanie
    D’Antalyia à la mer Morte
    1600 km à vélo
    du 11 septembre au 16 octobre 2010
    Je vous propose de revivre les moments forts de ce
    voyage par la présentation de photos montrant la
    route, les rencontres et les visites.

    VOIR INFO

     

    Claude Maumet

  • Semaine de la Solidarité Internationale


     Vendredi 19 novembre – à 20 h. au CMCL à Gap, en présence du réalisateur.
    Mamaliga, un film de Nicolas Hans Martin, 2008
    Emilia est française et Ghitsa est Tsigane roumain. Ils sont mariés et vivent à Marseille où ils tentent de mener les concerts de la fanfare Vagabontu. En Août 2007, ils partent dans la campagne roumaine pour retrouver les parents de Ghitsa. Là-bas, les cultures se frottent. Entre la France et  la Roumanie, le film esquisse le portrait d’un couple fragile et improbable.
     
    Samedi 20 novembre – Être solidaire - à partir de 18 h. au CMCL
    Témoignages de solidarité internationale, diaporama, courts-métrages. Buffet.

     

  • Contrats aidés

    “L’Etat tire sur l’Etat”

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    L’État suspend les contrats aidés jusqu’à la fin de l’année pour cause d’épuisement des crédits, a annoncé la préfecture de Région : « L’État a atteint son objectif avec deux mois d’avance en Provence-Alpes-Côte d’Azur quant au nombre de contrats aidés prévus en 2010 ».

    Hier, les associations du collectif des actions d’utilité sociale des Hautes-Alpes et le syndicat Solidaires ont manifesté devant la préfecture pendant qu’une délégation était reçue par le chef de bureau du cabinet. « Quarante à cinquante contrats aidés sont menacés d’ici la fin de l’année dans le département », selon Gérard Davanceau, directeur de La Petite ourse et président du collectif.

    Aux Jardins du Buëch, par exemple, huit contrats (sur les trente-trois) ne pourront pas être renouvelés. « Les conséquences qui importent le plus sont humaines, puisque les gens qu’on emploie se lèvent le matin pour gagner 760€ par mois. Souvent, il y a des enfants derrière. Quand ils arrivent chez nous, on se projette sur deux ans. On élabore avec eux leur projet professionnel qui passe bien souvent par la formation car 80 % n’ont pas de qualification. Ils partent en formation tout en conservant leur salaire. Là, tout s’arrête pour eux. On gaspille l’argent public », se désole le directeur Harry Kerschenmeyer.

    Si La Petite ourse est la plus touchée par la mesure (lire ci-dessous), la situation est tangente pour Les Environneurs. Sur vingt-neuf contrats aidés, cinq ne pourront pas être renouvelés et cinq autres ne pourront pas être signés. La chef d’équipe, Sandrine Hauser, résume : « On met des gens à la rue et notre structure en péril ; on ne va pas pouvoir honorer tous nos chantiers, et ce, du jour au lendemain ».

    José travaille aux Environneurs depuis mars 2009 et devait être renouvelé à la fin du mois. « J’ai pas mal galéré. Les Environneurs m’ont permis de remettre le pied à l’étrier, de reprendre contact avec le travail et les gens. Les initiatives entreprises avec la structure m’auraient permis d’avoir un emploi stable. On fait des projets et puis tout s’arrête. Je vais me retrouver au chômage, dans la précarité et tout ce qui s’ensuit. Pôle emploi ne va pas me retrouver un emploi du jour au lendemain. Là, j’avais six mois pour me retourner. »

    C’est bien cette situation que dénonce Richard Lacortiglia, directeur du Gabion : « L’insertion est une variable d’ajustement des chiffres du chômage, sans s’occuper de sortir les gens de situations difficiles, pour lesquels on avait établi un projet social et professionnel ». Sur les quatorze contrats aidés, un devait être renouvelé dans les quinze jours.

    Lacs, rivières et sentiers devait renouveler un contrat en novembre et quatre en décembre (sur dix-huit contrats aidés). « L’État tire sur l’État. Il nous confie une mission puis nous retire les moyens de la réaliser », observe Robert Besson, administrateur.

    « Les contrats devant être signés ou renouvelés d’ici la fin de l’année seront reportés à 2011, à l’exception des plus prioritaires, en l’occurrence ceux des personnes percevant le RSA », dit la préfecture de Région. « La direction régionale du travail est en train de recenser les engagements pris pour novembre et décembre, afin d’évaluer sa marge de manœuvre. »

    par Marie-France BATARD le 18/11/2010 à 05:00

  • pour répondre à la dépendance, il faut une réponse de haut niveau collective, solidaire et publique

     Le nombre croissant de personnes en perte d’autonomie est un enjeu de société. L’État doit

    prendre ses responsabilités par une réponse publique correspondant à un choix de société.

     

    Parce que ce risque peut frapper chacun de nous :

    ·          la réponse est une gestion collective de ce risque au sein de la Sécurité sociale ;

    ·          son financement doit se faire dans le cadre de la solidarité nationale, avec un

     engagement de l’État.

     

    Ø NON aux restrictions dans la prise en charge publique.

    Ø NON au transfert de ce risque vers les assurances privées.

    Ø NON aux recours sur successions qui frappent injustement les personnes

           dépendantes et leur famille.

     

     

    Année après année, les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir

    d’achat des retraités face aux augmentations auxquelles ils doivent faire face (moins 20%

    depuis 1993 selon les chiffres de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse - CNAV).

     

     

    Ø   Pour une réponse collective et solidaire

    à la perte d’autonomie

    Ø   Pour l’augmentation immédiate des retraites

     

    Manifestons ensemble le
    jeudi 25 novembre 2010

     

     

    Rassemblement

    Esplanade du Conseil Général

     à GAP à 10 H 30