Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • En direct du conseil général des Hautes-Alpes

    CG_05_pl_ni_re_sans_opposition.jpgVeuillez prendre connaissance de la Lettre électronique que nous éditons après chaque Plénière du Conseil Général.
    N'hésitez pas à la diffuser largement.
    Bien cordialement,

    Pour le groupe des démocrates et des républicains,

    Christian Graglia
    co-président du GDR
    Conseiller Général de Gap

  • CERISE N° 74

    Au sommaire de Cerises 74 :

    - le merle nous prépare au 24 juin
    - l'agenda militant : retraites, prévention: éducation ou répression, travail et genre,l'eau en IdF, l'ACU
    - autres liens : communisme, collages, foot

    - la une : Un Congrès ?

    - le gâteau : Obama : le manque d'Audace

    - Rencontre du 26 juin : dernières mises à jour

    Bonne lecture !

    L'équipe des griottes

  • Intersyndicale du 17 juin Réforme injuste : mobilisation massive le 24 juin 2010 !


    Communiqué commun des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA


    Le gouvernement a rendu public son projet de réforme des retraites.


    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, qui se réunissent régulièrement depuis octobre 2008, ont analysé ensemble ce projet. Quelle que soit leur appréciation sur les solutions à apporter pour l’avenir des retraites, elles affirment que la réforme proposée est inacceptable, injuste, essentiellement à la charge des salariés, comptable et de court terme, sans réponse aux vraies questions.
    • Le report brutal à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes ; celles et ceux ayant des carrières incomplètes et chaotiques en particulier les femmes qui sont aujourd’hui 28% à travailler jusqu’à 65 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
    • La situation financière actuelle de notre système de retraite est pour l’essentiel dûe à la crise, pourtant 85% des efforts sont demandés aux salariés. Les entreprises, les hauts revenus, les revenus du capital sont 5 fois moins mis à contribution que les salariés. Les fonctionnaires se voient imposer une augmentation drastique de leur cotisation conduisant à une baisse de leur pouvoir d’achat.
    • La réforme proposée ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités hommes-femmes, ni à la reconnaissance de la pénibilité… elle renvoie aux futures générations l’incertitude de la pérennité des régimes de retraites solidaires par répartition.
    Cette réforme, loin de répondre à l’enjeu de société qu’est celui de l’avenir des retraites, est brutale et porteuse de recul social pour la quasi-totalité des salariés du privé, du public et des régimes spéciaux.
    Pour combattre cette réforme, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent l’ensemble des salariés, des retraités, des privés d’emploi et des jeunes à participer massivement à la journée nationale de grèves et de manifestations du 24 juin 2010.
    L’intersyndicale se réunira à nouveau le 29 juin pour faire le bilan du 24 juin, décider des initiatives et mobilisations possibles pendant l’été et à la rentrée.

    Le 17 juin 2010.

  • Retraite

    Une réforme brutale pour un recul social sans précédent

    mercredi 16 juin 2010

    Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi sur la réforme des retraites à l’issue d’une pseudo concertation.

    Pour la CGT, c’est une réforme brutale pour un recul social sans précédent qui appelle ces premiers commentaires :

    • En repoussant l’âge de départ à la retraite à 62 ans et l’âge de la retraite à taux plein à 67 ans (au lieu des 60 et 65 ans actuels), et en confirmant l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans, les conditions d’acquisition des droits à la retraite en France seraient les plus drastiques en Europe,

    • La quasi-totalité des salariés du public et du privé sont concernés,

    • L’âge de départ en retraite serait repoussé à partir du 1er juillet 2011 sur un rythme accéléré pour atteindre 62 ans pour les salariés qui peuvent prétendre aujourd’hui à partir en retraite en 2016,

    • Le droit à la retraite à taux plein serait porté à 67 ans. Les femmes dont 30 % sont déjà contraintes aujourd’hui de partir à 65 ans en seront les principales victimes,

    • Les différentes mesures d’âge vont toucher plus particulièrement les jeunes. Ainsi, d’ici 2016, c’est plus d’un million d’emplois qui ne leur seront pas ouverts parce que leurs parents devront travailler plus longtemps.

    • Le traitement des salariés exerçant des métiers pénibles et astreignants relève de la provocation. Il n’y aurait aucun métier pénible. Seul serait apprécié le degré d’usure du salarié qui, le cas échéant, lui permettrait de continuer de partir à 60 ans. On est loin du droit au départ anticipé avant 60 ans pour une retraite en bonne santé, alors que la CGT estime à 15 % les salariés en emploi pénible,

    • Pour les fonctionnaires, la cotisation retraite augmentera de 2,7 %. Le dispositif de départ anticipé pour les femmes ayant eu 3 enfants disparaîtrait. Au nom de l’équité, c’est l’alignement des droits par le bas,

    • Pour les régimes spéciaux : le gouvernement confirme que les mesures s’appliqueront aux salariés des régimes spéciaux. Il cherche surtout à éviter un front uni de tous les salariés en différant la mise en œuvre en 2017.

    Ainsi l’ensemble des dispositions affectant les droits en matière de retraite représenterait une ponction de 22,6 milliards d’euros en 2018, 25,1 milliards d’euros en 2020.

    Parallèlement, les propositions concernant la mise à contribution des hauts revenus, des revenus du capital, des entreprises ne font qu’égratigner les dispositions en leur faveur. Leur seule vocation est de créer l’illusion que la réforme est juste. Les recettes attendues sur ce plan sont estimées à 4,4 milliards d’euros en 2020, soit 5 fois moins que les sacrifices imposés aux salariés.

    Le projet de loi est très largement marqué de l’empreinte du MEDEF qui réclamait le report de l’âge légal de la retraite. Les entreprises obtiendraient de plus de nouvelles aides financières pour l’emploi des plus de 55 ans.

    La brutalité des mesures gouvernementales vise à répondre à la pression conjuguée des marchés financiers et des agences de notation qui exigent une réduction des budgets publics et sociaux dans tous les pays européens.

    Non content d’affaiblir encore davantage le système de retraite par répartition, en accentuant les conséquences des réformes antérieures qui amputent déjà le niveau des retraites, le gouvernement n’apporte aucune réponse nouvelle aux défis du chômage, des bas salaires et de la précarité. C’est pourtant dans la réponse à ces problèmes que réside l’essentiel des solutions garantissant la pérennité des retraites.

    Pour la CGT, c’est évident, cette réforme des retraites doit être résolument combattue.

    Chaque salarié de tout âge et de toute profession doit prendre conscience que c’est de sa mobilisation que tout va désormais dépendre.

    La CGT appelle tous les salariés à mener campagne pour des grandes manifestations unitaires et interprofessionnelles le jeudi 24 juin prochain et l’organisation de nombreux arrêts de travail dans le privé et le public.

    Montreuil, le 16 juin 2010

  • RETRAITES


    Les leaders syndicaux haut-alpins majoritairement opposés à la réforme

    par La Rédaction du DL | le 17/06/10

    Les leaders des syndicats de salariés haut-alpins se rejoignent pour dénoncer le projet de réforme des retraites, vécu pour la plupart comme une injustice sociale, même si tous proposent des solutions différentes pour régler l'épineux dossier.

    Du côté des représentants des entreprises, les mesures sont plutôt bien accueillies, mais quelques réserves sont émises.

     

    Patrick Prost (CFDT)

    « Nous sommes complètement opposés à ce projet, y compris concernant l'augmentation des cotisations. Il y a une certaine provocation de la part du gouvernement. On reste dans une logique où on taxe plus le travail que le capital. Et pour ce qui est de la pénibilité, on est face à une injustice : nous devrions raisonner en terme de moyenne de vie et en fonction des professions et non par rapport à des dossiers médicaux. Il faut remettre de la justice dans cette réforme... Seul point positif : le maintien du régime par répartition. »

    "On fait payer aux salariés ce que l'on ne veut pas prendre aux banques
    ou aux assurances"

    Joël Brochier, Solidaires 05

    « Avant d'allonger la durée de cotisation et repousser l'âge de départ à la retraite, il y a d'autres solutions à prendre en compte, comme le partage des richesses. On nous parle de caisses vides alors que l'on a pu trouver des milliards pour sauver les banques ! Et puis on nous dit qu'il y aura bientôt plus de retraités que d'actifs mais on oublie que la productivité ne cesse d'augmenter...»

     

    Raoul Hadou (FO 05)

    « Nous n'accepterons jamais l'augmentation du nombre d'années de cotisations. On avait déjà pris "un coup dans la tronche" en 2003... On fait payer aux salariés ce que l'on ne veut pas prendre sur les banques ou les sociétés d'assurance. Il faut prendre l'argent ailleurs, en taxant les produits des capitaux. Et concernant la pénibilité, il faut laisser la possibilité aux salariés de partir s'ils sont fatigués. »

     

    Magali Bailleul-Vautrin, FSU 05

    « Nous sommes favorables à une réforme des retraites mais une réforme de progrès social qui permettrait de financer les retraites de manière juste. Et concernant ce financement, nous sommes pour que tous les éléments de rémunération soient sollicités, et pas seulement le salaire, comme les indemnités, les intéressements...Certains économistes disent que c'est faisable.

    Le dossier des retraites n'est pas complètement isolé des autres dossiers : par exemple, s'il y avait moins de chômeurs, on aurait plus de cotisations ! Concernant la pénibilité, celle-ci doit être prise en compte, mais il faut d'abord faire de la prévention ! »

     

    Martine Joubert, CFTC 05

    « Nous ne sommes pas contre le report de l'âge de départ à la retraite mais cela ne doit pas être une base irrévocable. En fait, nous pensons que ça doit être fait en fonction de la pénibilité : le gouvernement parle de dossiers médicaux mais pour nous, les professions qui sont particulièrement pénibles doivent pouvoir bénéficier de la retraite avant.

    Nous devons donc rester à 60 ans pour certaines catégories de métiers, pour les autres on peut en discuter. Ce n'est la même chose de travailler dans un bureau que sur un chantier... On doit rester sur une base d'équité et de justice. »


    Paru dans l'édition 05A du 17/06/2010