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  • Tout devient possible : Bousculons l'ordre économique et politique !

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    "Tout devient possible", disait le candidat Sarkozy : on voit ce qu'il veut dire !
    Le PDG de la France vient une nouvelle fois de refuser le débat sur le désastre de sa politique économique et l'ampleur de la crise politique. Jamais les affaires et la volonté de caporaliser la justice et la presse n'avaient aussi clairement accompagné une volonté de casse des droits individuels et collectifs et de démontage de l'Etat social.
    Le roi est nu qui, en tant que VRP des nantis, n'a d'autres choix qu'une fuite en avant pour masquer que triche fiscale et révolution libérale sont les deux faces d'un même projet de société.
    Pendant ce temps, la moitié des familles ne partiront pas en vacances; les banlieues et le monde rural sont abandonnés; les politiques écologiques sont en panne; les retraités sont promis à la misère tandis que les jeunes doivent "choisir" entre le chômage et la précarité; les fonctionnaires et la plus grande part des salariés vont subir les sacrifices; et la répression doit servir à assurer l'ordre libéral.
    Déjà, les démagogues sont en embuscade.
    Le divorce entre le système politique et les citoyens crée un abîme. Un monde politique avec des dirigeants en collusion avec le monde de l'argent perd sa légitimité, se décompose, indifférent à la souffrance au travail comme à la misère, à la violence du système économique, à l'échec scolaire et à la dégradation de l'accès aux soins. Cette clique dirigeante a perdu tout sens moral et continue de ponctionner avec arrogance le peu qui fait vivre « le peuple ».
    Une crise politique, crise de confiance, ouverte, ne peut perdurer longtemps avec une telle perte de repères et la crise des valeurs fondamentales de respect, d'écoute. Les signes sont là, depuis longtemps: l'abstention, les formes de défiance à l'égard des institutions et des représentants...
    L'heure est à la généralisation de la résistance au-delà des convergences partielles, au développement d'un mouvement déterminé, durable au-delà des mobilisations ponctuelles, mais aussi à la mise en cause d'une conception archaïque de la politique. Il faut d’autres rapports entre les mouvements, les citoyens, les forces sociales et politiques.
    D'ores et déjà, des débats sont engagés et de nouvelles étapes d'action s'annoncent: 6 septembre dans l'éducation, 7 septembre dans tous les secteurs et dans toute l'Europe le 29 septembre. Ce mouvement peut obtenir, premier recul, l’abandon de cette réforme des retraites, dans la foulée des manifestations du 24 juin: « pas une année de plus, pas un euro de moins ! ».

    Non, il n’y a pas de problème de financement des retraites, sauf celui provoqué par les profiteurs du système capitaliste !

    Changer le cours des choses! Cela devrait amener toutes les forces de gauche (citoyennes, associatives, syndicales et politiques) à créer un mouvement de ruptures avec les politiques libérales, qui aura l'ambition d'obtenir des conquêtes sociales et des percées démocratiques, exiger un contrôle démocratique sur les richesses, une mise sous contrôle public de la finance, une réforme de la fiscalité et une démocratisation radicale des institutions en France comme en Europe.
    Nous voulons lutter pour un monde dans lequel personne n’est de trop ou privé de droits: Il est possible de construire cette alternative et de bousculer l'ordre économique et politique. La Fédération pour une alternative sociale et écologique entend y contribuer.
    Que Sarkozy ne se fasse pas d'illusion, les forces seront là dès la rentrée! L'enjeu nécessite un effort soutenu jour après jour: On parle là des "lundis au soleil", ici de "grève générale"... ailleurs d'autres formes de luttes.

    Partout discutons unitairement le plus largement possible...des modes d'action à mettre en œuvre !

    Déclaration de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)
    Le 13 juillet 2010.

  • Réchauffer la banquise

    Bonjour !

    Téléchargez sur notre site http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/ le numéro 91 (juillet) de Réchauffer la Banquise et tous ses articles.

    Dans ce numéro, l’édito de João Silveirinho nous annonce un « été rock’n roll » sur fonds d’affaires et d’argent (pas pour tout le monde, l’argent) et évoque José Saramago. Jean-Luc Gonneau commente son départ du Parti Communiste, Nadine Zuili n’est pas contente du livre que Michel Onfray consacre à Freud et nous le dit. Jacques Franck délaisse un temps ses chroniques du sarkozysme et autres pour s’indigner de la politique israélienne, Yann Fiévet parle de sport et d’argent, Pedro Da Nobrega évoque la vie de José Saramago, et Evelyne Dubin nous offre des éléments intéressants sur le fameux « trou de le sécu ». A propos de la réforme des retraites, Rémi Aufrère se livre à une analyse impitoyable du projet gouvernemental, Gérard Belorgey critique à la fois Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, tandis que François Lucas attire notre attention sur l’influence (néfaste) de l’Union Européenne en la matière et que Marc Mangenot, de la Fondation Copernic, se demande qui paye la propagande gouvernementale (mais il connaît la réponse). Enfin, Jacques-Robert Simon nous offre un délicat petit billet, et Sylvain Ethiré quelques suggestions culturelles pour l’été.

    Et aussi, sur le site, une lettre-poème de C. Picavet à propos des drames de l’éducation nationale, une création de Pascal Colrat pour la liberté des femmes iraniennes et toujours le coin du fado

    Bonnes lectures!

     

    Amicalement

    J.L. Gonneau

  • Communiqué de la Coordination nationale

    BACHELOT-SARKOZY viennent de repousser le décret - annoncé au début de l'été - concernant la fermeture de blocs opératoires.

    C'est une bonne nouvelle assurément pour tous ces hôpitaux fragilisés qui vont sans doute pouvoir enfin travailler plus sereinement.

    C'est une bonne nouvelle également parce que cela indique que le gouvernement est moins sûr de lui pour imposer ses réformes, des réformes, rappelons le, qui sont les mêmes depuis plus de 15 ans : suppressions de postes et de services et regroupements autocratiques dans des  centres pivots au détriment des personnes et des territoires, comme les luttes en cours pour la chirurgie de Ruffec, Brioude et de Briançon, la cardiologie de Mantes la Ville, les maternités de Rethel, Decize, Vire, Paris Tenon-St Antoine, Aix les Bains et Valréas, les soins continus de Decazeville, la réanimation à Manosque, la radiothérapie à Guéret, les centres IVG sur Paris et ailleurs, la fermeture de St Vincent de Paul… pour ne prendre que quelques exemples, nous le rappellent.


    Le gouvernement est moins sûr de lui pour différentes raisons :

    - le rejet massif par l'opinion de la politique bling-bling et de la collusion entre pouvoir politique et forces d'argent ; les affaires Woerth-Bettencourt, les cigares et les jets privés, les dispenses immobilières… sont insupportables et rendraient toute restriction de services nécessaires en chirurgie ou maternité absolument irrecevable.

    - la réforme pénitentiaire engagée par le même gouvernement avec là aussi suppressions programmées de prisons de proximité touche souvent les mêmes localités menacées dans leurs hôpitaux, leurs gares, leurs postes, leurs tribunaux, leurs écoles… le  cumul des fermetures dans le domaine sanitaire et dans le domaine judiciaire aurait évidemment concentré et multiplié les oppositions et les aurait rendu plus dangereuses.

    - la résistance massive des usagers et des élus dans les lieux menacés a pris de l'ampleur et de la radicalité ; les différents jugements condamnant Mme BACHELOT à Valréas ou le mouvement des maires de la Creuse autour de Guéret qui s'engagent contre l'État pour sauvegarder la radiothérapie… sont lourds de menace et risquent de faire tache d'huile.

    Bref la période estivale est pour une fois néfaste à la politique de rigueur et de destruction du service public menée par l'actuel gouvernement.


    Mais il ne faut pas se leurrer : le mal est déjà fait et se poursuit:

    - la loi HPST est malheureusement passée, et va rapidement porter ses fruits en matière de réduction de l'offre de soins et en continuant à étrangler financièrement les établissements, en imposant les regroupements là ou les zélés agents du pouvoir n'auront pas agi avec assez de diligence.

    - le dénigrement des hôpitaux montrés du doigt par les décrets successifs leur a de toute manière causé un tort immense : déstabilisation, démobilisation des personnels, et secteur devenu répulsif tant pour les patients que pour les personnels appelés à y exercer. On aura beau jeu par la suite de dire "vous voyez bien, on avait raison de vouloir les fermer, puisque les patients et les médecins ne viennent plus chez vous !"

    - Nous avons affaire à  un gouvernement sourd et aveugle : ce n'est pas le bien commun qu'il envisage, ni les besoins essentiels des personnes et des territoires - c'est sa volonté contre toute réalité et toute analyse de vouloir concentrer au maximum, et de faire des usines à bébés ou des hôpitaux gigantesques à taille inhumaine… De telles structures vont forcément craquer, car avec des moyens et des personnels réduits, ils ne pourront évidemment pas faire face à l'augmentation du nombre d'usagers provenant de structures fermées ou menacées. Pire, comme nous le savons tous, la désertification entraîne la désertification : un service fermé en affaiblit un autre qui va à son tour fermer ; la médecine libérale, ne disposant plus d'un secteur public solide, ne va plus s'installer dans ces secteurs déshérités… Bref les patients et leurs familles, soit vont connaître des transferts coûteux et dangereux et une perte de chance en matière de soin, soit faute de moyens et de connaissances, vont s'autocensurer en consultant moins ou plus du tout : 13% d'entre nous sont déjà concernés.

    Triste bilan social et sanitaire d'une politique de santé qui fut pourtant une des premières du monde.

    Où est le bon sens ? Si les réformes analogues suivies depuis des années avec un acharnement inquiétant avaient été efficaces, l'hôpital serait devenu plus sûr, le trou de la sécurité sociale serait réduit, les patients seraient mieux accueillis, et nous serions toujours dans les tous premiers rangs mondiaux en matière de santé… Mais malheureusement, c'est tout l'inverse dont il s'agit et pire, les seules réponses que le gouvernement apporte  aux citoyens, c'est de faire appel une quatrième fois d'une décision du tribunal administratif lui donnant tort, comme vient de le vivre la population de Valréas dans le Nord Vaucluse.

    La Coordination nationale  :

    - Demande le retrait de la loi HPST !

    - Exige une réponse aux besoins réels de santé des personnes et des territoires !

    - Exige une démocratie sanitaire qui émane des personnes concernées : les usagers, les personnels et les élus locaux, et non plus de l'autocratie des ARS et du gouvernement !

    - S'oppose aux  fermetures de services hospitaliers et demande des moyens pour  améliorer leurs conditions d'existence, au profit de toutes et de tous, partout et à toute heure sur le territoire !

    - Appelle l'ensemble de la population à rester vigilante et à se tenir prête à se mobiliser pour la défense de l'hôpital public et de notre système de santé solidaire.

    Lure le 28/07/2010

  • /// FourmiDiables Infos ///

    Lettre d'infos du FourmiDiable n°35 - été 2010

    pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le site http://www.fourmidiable.org

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     Fourmidiable Nocturnes au Café du Peuple !!!! en partenariat avec l'ACTIV. 

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    //// Vendredi 6 août à 21h00 ////

    Route 75

    Ce groupe de Blues rock propose un répertoire dynamique et varié de reprises en français , ainsi que des compositions personnelles. Ses influences sont nombreuses et éclectiques ; des classiques, Rolling Stones, Jimi Hendrix, ACDC, Bob Marley, Nirvana.... mais surtout : Téléphone, Noir Désir, Dutronc, Thiefaine, Daran et les chaises, Bashung,Charlelie Couture, les Pogues, Cabrel, les Wampas, Au Bonheur des Dames....

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    ////Vendredi 13 août à 20h30////

    Marionèle

    Né de la contraction de nos deux prénoms, Marionèle, voit le jour au printemps 2009 entre une orchidée et deux pâquerettes : Pour cette nouvelle recette, Lionel passionné par la musique pop folk blues venue d'Outre Atlantique, y glane ses ingrédients, Marie, puits sans fin de mélodies de la vieille chanson française, aromatise subtilement la sauce. Un duo folkeux mais pas que, des chansons enguitarées venues de l'intérieur, frissons accordéonesques enchantés, chants froissés, froids chanceux et champs de blé... sont l'essence même de Marionèle.

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    ### Lors de toutes les nocturnes : terrasse et café sont ouverts à partir de 18h00 - Petite restauration sur place.

    ### la participation au spectacle est libre. Un chapeau virevoltera autour de vous pour que vous y glissiez pièce(s) ou billet(s)...

    ### Infos et réservations : 04 92 43 37 27

     ---------------------------------------------- ////Sortez Vos Agendas !!! //// 

    ### Durant tout l'été, chaque jeudi matin, vous pouvez venir découvrir le café du peuple et l'exposition autour de son histoire en partageant avec nous un café ou un verre...Bienvenue !!!

    ### Le vendredi 10 Septembre nous vous présenterons le programme d'un premier trimestre au Café du Peuple...dès 18h et dans le cadre de la Fête à Veynes...plus d'infos … bientôt ! ###

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    Le FourmiDiable

    Café du Peuple - 33 rue J. Jaurès 05400 Veynes - 04 92 43 37 27 - http://www.fourmidiable.org

  • Enseignants : des recrutements encore en baisse en 2011

    Le 13 juillet dernier, le ministère de l’éducation nationale a rendu publics le nombre et la répartition des postes offerts aux concours de recrutement pour l’année 2011.

    Les documents publiés concernent aussi bien le premier degré (recrutement des professeurs des écoles) allant de la première année de l’école maternelle à la dernière année de l’école élémentaire (enfants de 2 à 11 ans) que le second degré avec les concours de recrutement permettant d’enseigner en collège, en lycée, en lycée professionnel ou d’assurer des fonctions d’orientation ou d’éducation. Au total, 11 600 postes seront offerts aux concours en 2011. Ce chiffre est en baisse pour la cinquième année consécutive : pour 2010, il y avait encore 15 125 postes offerts et, en 2007, pratiquement le double (environ 22 000). Cette forte baisse touche cette fois essentiellement le premier degré : seulement environ 3 000 postes sont offerts aux concours contre 6 577 pour 2010. Dans le second degré, le nombre de postes reste à peu près identique à celui de l’année précédente (8 600 postes contre 8 548 pour 2010).

    Les syndicats enseignants contestent le fait qu’il y aurait un "surnombre" d’enseignants dans le premier degré justifiant cette baisse constante du nombre de postes mis au concours. Selon eux, dans ce "surnombre" sont abusivement intégrés les enseignants exerçant des remplacements et ceux affectés à des tâches de soutien pour élèves en difficulté. Avec les organisations étudiantes, ils insistent aussi sur l’aspect pénalisant, voire décourageant, de cet effondrement des débouchés pour les étudiants alors que la réforme du recrutement des professeurs des écoles allonge notablement la durée de leur formation : master (bac + 5) au lieu de licence (bac + 3).