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ENSEMBLE 05 - Page 586

  • Communauté d'agglomération

    POLITIQUE
    Agglomération de Gap : des débuts difficiles

    par La Rédaction du DL | le 03/04/10

    GAP

    C'était une première prise de contact, et elle a été virile. Hier, le préfet Nicolas Chapuis a réuni les parlementaires, le président du conseil général, le maire de Gap et les élus des communautés de communes du Pays de Serre-Ponçon, de l'Avance et de Tallard-Barcillonnette.

    Ce devait être le lancement de la réflexion commune permettant d'aboutir à la création d'une communauté d'agglomération autour de Gap.

    Aussi, le préfet a dessiné un périmètre autour de Gap pour jeter les bases de cette "agglo", incluant les périphéries est et sud de la ville.

    D'emblée, les espoirs que les partisans de la communauté d'agglomération avaient mis dans cette réunion ont été douchés par la prise de position du maire de Neffes, Michel Gay-Para (voir ci-contre).

    Des réticences, des réserves

    et d'autres projets

    D'autres élus ont exprimé des réticences de manière nette, mais moins tranchée dans le discours. Rémi Costorier, maire de Lardier-et-Valença et président de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette (CCTB), s'est ainsi également prononcé défavorablement à cette création. « Il reste beaucoup de questions en suspens : les compétences, le périmètre, les instances de décision... Sans compter l'opacité sur la fiscalité de l'après-2011. » Une position qui serait rejointe par la quasi-totalité des 14 maires de la CCTB.

    Des élus réfléchissent d'ailleurs à une autre voie qui consisterait à créer une grande communauté de 25 communes suivant le sillon de la Durance depuis le barrage de Serre-Ponçon jusqu'à Ventavon.

    Pour le député Joël Giraud, « une communauté d'agglomération, ce ne sont pas uniquement des économies d'échelle. Il faut une vision d'avenir et un projet. Celui-ci doit reprendre a minima ce que les communautés de communes ont bâti. Et il nécessite une ville centre dynamique et solidaire, sinon ça ne marche pas ».

    Patrick Galvain, président de la communauté de communes de la Vallée de l'Avance, reste de son côté réservé sur le projet. « Pour le moment, c'est : "wait and see". On attend plus d'éclaircissements avec des chiffres à l'appui pour pouvoir nous prononcer. Manifestement, on n'a pas beaucoup avancé lors de cette réunion. Mais au titre du développement de nos territoires, on a tout intérêt à discuter. »

    La politique des petits pas

    Roger Didier, maire de Gap, voit dans cette réunion des élus un premier "petit pas". « Il faut travailler de façon conviviale et dans la recherche d'un consensus. Que chacun se le dise : la Ville de Gap n'est pas là pour écraser les petites communes. Je ne suis pas pessimiste. À partir du moment où on accepte de se mettre autour d'une table, on a déjà avancé. »

    Pierre Bernard-Reymond a de son côté ressenti « une grande prudence de tous les élus hors Gap. Je m'attendais à des réticences, mais peut-être pas autant et au final je me suis senti un peu seul ». Pour le sénateur, la principale difficulté est liée à la grande différence démographique entre Gap et les communes alentour. Et aussi à une question de vision à la fois géographique et temporelle de ce que doit devenir le territoire.

    Le préfet Nicolas Chapuis a repris en fin de réunion la proposition du sénateur Pierre Bernard-Reymond de constituer désormais quatre groupes de travail sur les thèmes suivants : le projet de territoire, les compétences, le périmètre et la fiscalité.

    Et il reste prudent : « Il n'y aura pas de grand soir. Ce que je retiens, c'est que nous devons engager une démarche pragmatique. Pas à pas ».

    REPÈRES
    Michel GAY-PARA, MAIRE DE NEFFES
    « Je suis contre cette communauté d'agglomération. Je l'ai annoncé dans mon programme aux municipales de 2007 et la population m'a soutenu en m'élisant à 98 % des voix. Cette communauté d'agglomération ne nous apportera rien, coûtera plus cher et nous fera perdre l'autonomie dans les décisions. Nous fonctionnons en intercommunalité depuis trente ans et nous avons mis en place de nombreux services. On nous demande de tout détruire pour revenir vingt ans en arrière et repartir sur d'autres bases. Je suis d'accord pour travailler avec la Ville de Gap sur des dossiers comme l'assainissement ou l'eau, par exemple, mais pas sous cette forme. C'est définitif : je n'irai plus à ces réunions. »

    Lionel ARCE-MENSO
    Paru dans l'édition 05A du 03/04/2010 (202395839086)

    Courriel transmis au préfet
    "A l'issue de la réunion que vous avez organisée hier dans le cadre de la mise en œuvre de la future communauté d'agglomération du gapençais, vous avez constitué quatre groupes de travail sur les thèmes suivants : le projet de territoire, les compétences, le périmètre et la fiscalité.
    Nous souhaitons que les groupes constitués au sein du conseil municipal de la ville de Gap, qui le souhaitent, puissent participer à ces travaux.
    Bien cordialement,
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
    Conseillers municipaux
    Groupe G.A.U.C.H.E."


  • MUSIQUE DE CHAMBRE AUTOUR DE MAURICE RAVEL OLIVIA HUGHES & INGRID SCHOENLAUB

    Après l'intégrale des sonates de Beethoven pour violoncelle et piano donnée l'an passé, le Festival de Chaillol présentera cet été une intégrale de la musique de chambre de Ravel, à suivre en trois concerts. Le concert d'avril sera l'occasion de retrouver Olivia Hughes, violoniste et membre de l'excellent quatuor Ardeo et Ingrid Schoenlaub, violoncelliste pour un concert proposé autour du Duo de Maurice Ravel, comme un aperçu des réjouissances à venir.

    Oeuvres de Ravel, Ligeti, Schulhoff

    Samedi 24 avril, 19h00
    Église d'Oze

    05400 OZE, Hautes-Alpes


    Billetterie sur place une demi-heure avant le concert

    Tarif unique 5 euros, gratuit -12 ans

  • VEYNES Professeurs et parents d'élèves ont occupé le collège de Veynes

    par La Rédaction du DL | le 01/04/10 à 05h05

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    "Collège en danger", "éducation méprisée".

    Mardi soir, deux immenses banderoles ont été accrochées sur le mur du collège de Veynes. Parallèlement, professeurs, parents d'élèves venus parfois en famille, se sont installés dans les locaux, bien décidés à y passer la nuit. Des tentes ont été installées dans les couloirs, des sacs de couchage dépliés...

    Le collectif composé de parents et d'enseignants du collège souhaitait ainsi protester contre la fermeture annoncée d'une classe de troisième à la rentrée 2010. Une nouvelle action à rajouter à toutes celles qui ont été organisées depuis maintenant six semaines.
    Délogés par les gendarmes

    « Nous étions une cinquantaine en début de soirée » indique l'un des professeurs du collège.

    Vers 21 heures, les manifestants ont reçu la visite des forces de l'ordre qui leur ont demandé de quitter l'établissement. Ce qu'ils ont refusé de faire.

    Finalement, vers une heure du matin, les manifestants ont été transportés à l'extérieur du bâtiment par les gendarmes, après que l'électricité eut été coupée dans le bâtiment pour essayer de les faire partir d'eux-mêmes. Les banderoles ont également été enlevées.

    L'inspecteur d'académie devrait se rendre au collège de Veynes le jeudi 22 avril. « Je l'ai annoncé au collectif, par mail la semaine dernière. Les parents et les professeurs m'avaient invité à me rendre au collège en même temps que Jean-Michel Arnaud. Je ne pouvais pas ce jour-là. Je leur ai répondu le soir même que je viendrais après les vacances de printemps » indique Pierre Barrière, l'inspecteur d'académie, alors que les représentants du collectif disent avoir appris ce rendez-vous de la bouche des gendarmes, lors de l'occupation du collège.

    « Nous souhaitons entamer une vraie négociation avec l'inspecteur. Et nous attendons qu'on nous réponde autre chose que "nous verrons les effectifs de juin" » indique un professeur.
    « Veynes a les moyens
    d'ouvrir une quatrième
    classe de 3e »

    C'est pourtant ce que compte faire l'inspecteur : « On revoit toujours les situations en juin avec les effectifs réels. Si le recalage est nécessaire, il se fera » indique Pierre Barrière. « Mais je l'ai dit et le répète. Le collège de Veynes a, avec la dotation globale horaire qui lui a été attribuée, les moyens d'ouvrir une quatrième classe de 3e, si le conseil d'administration le décide. Et la dimension Zep (zone d'éducation prioritaire) a bien été prise en compte ».

    L'inspecteur a donc décidé de se rendre à Veynes, le 22 avril, « pour discuter pédagogie, mais pas pour revoir les effectifs ».

    De son côté, le collectif souhaite rester mobilisé. Il essaye actuellement d'obtenir un rendez-vous avec le recteur d'académie. Il prévoit également d'autres actions symboliques. « À la rentrée, le mouvement repartira » annonce un professeur. Et un autre de renchérir : « On ne lâchera rien ».

    Véronique OURY
    Paru dans l'édition 05A du 01/04/2010

  • Jean FERRAT

    Mort à 79 ans, le chanteur français laisse derrière lui une oeuvre riche et engagée. En plus de quarante ans de carrière, celui qui avait débuté en 1956 en écrivant la musique des «Yeux d'Elsa» ne passera sur le devant de la scène qu'en 1961 avec ses deux premiers succès «Ma Môme» et «Deux enfants au soleil».

    Mais Jean Ferrat restera aussi dans les mémoires pour un de ses titres les plus célèbres, «La montage», que lui avait inspiré l'Ardèche en 1964.

    http://www.youtube.com/watch?v=8fttmxcVJZc

  • Pétition

    "L'association France Palestine Solidarité propose un texte à signer suite aux propos calomnieux de M. Fillon et de Mme Alliot –Marie au sujet de la campagne BDS.
    Cette lettre de protestation est en ligne sur le site de l’AFPS (www.france-palestine.org)."
    Merci
    Claude