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ENSEMBLE 05 - Page 58

  • Communiqué intersyndical interprofessionnel national du 9 janvier

    36 jours sans trêve, on continue !

    Une nouvelle fois, la mobilisation ce 9 janvier a été exceptionnelle par son ampleur et son caractère interprofessionnel. Elle s’inscrit dans une mobilisation lancée par la grève depuis trente-six jours partout en France.

    Cette situation démontre le rejet massif et croissant du projet de régime unique de retraites par points voulu par le gouvernement et refusé par la majorité de la population.

    La grève et les mobilisations continues depuis le 5 décembre ont contraint le gouvernement à des reculs, et notamment à concéder le maintien de dispositions spécifiques dans plusieurs secteurs et professions. La prétendue universalité de cette réforme n’existe donc plus.

    Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL réaffirment que le projet de régime unique par points conduirait inévitablement au recul des droits à la retraite tant en termes de niveau de pension que d’âge auquel les salarié-es d’aujourd’hui et de demain pourront bénéficier d’une retraite décente.

    C’est pourquoi nos organisations appellent, dès demain et dans les jours qui suivent, l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salariés le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force. Elles appellent à faire du samedi 11 janvier une journée de manifestation et de mobilisation massive de toute la population, pour obtenir le retrait de ce projet et l’ouverture de véritables négociations sur l’emploi, les salaires, les cotisations et l’amélioration du droit à la retraite dans le cadre du système par répartition et solidaire et des régimes existants.

    Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL appellent le 14 janvier à une journée de grève et de convergence interprofessionnelle localement dans tout le pays qui s’inscrit dans la continuité d’actions et d’initiatives déclinées sous toutes les formes les 15 et 16 janvier. Elles appellent à réunir partout les assemblées générales pour mettre en débat les modalités permettant de poursuivre la mobilisation dans le cadre de la grève lancée le 5 décembre.

    Elles décident de se revoir dès le samedi 11 janvier 2020 au soir.

    Paris, le 9 janvier 2020

  • 9 et 11 janvier 2020 : de la réforme des retraites au retrait de la réforme

    La Fédération des mutuelles de France appelle les mutualistes à participer massivement, jeudi 9 et samedi 11 janvier 2020, aux 36e et 38e jours de la mobilisation initiée le 5 décembre dernier contre le projet gouvernemental de réforme des retraites.
    Rarement un gouvernement a refusé à ce point d’entendre le rejet d’un projet par la société française. Face à un mouvement interprofessionnel qui mêle, entre autres, les cheminots, les avocats, des salariés du privé, les enseignants, les personnels de l’hôpital public, des professions libérales, les camionneurs, les électriciens, les gaziers, le gouvernement est parti puis revenu de vacances. Il met à présent en scène une concertation en forme de leurre. Le projet de loi déconstruisant notre système de retraites a été confié en catimini au Conseil d’État afin qu’il l’examine. Le conseil de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, où siègent les partenaires sociaux, a été contourné. L’examen en Conseil des ministres est annoncé pour le 22 janvier. Quel compromis sincère peut émerger de ces subterfuges ?
    La Fédération des mutuelles de France réaffirme son opposition à la méthode, inacceptable, mais aussi au fond. Ce projet pénalise la retraite de tous, notamment de ceux qui connaissent des carrières hachées, des travailleurs précaires, des fonctionnaires et des femmes. C’est, au contraire, en préservant et en améliorant notre système de retraite qui a fait ses preuves que la justice sociale progressera.
    En étant 75% à demander, selon une enquête Odoxa pour France Info, la modification ou le retrait du projet, la population ne marque pas son « inquiétude », ses « peurs », ses « angoisses », comme l’a déclaré avec condescendance le président de la République le 31 décembre. Elle refuse un projet qui tourne le dos à ses besoins et à ses aspirations au progrès social.


    À Montreuil, le 8 janvier 2019

  • Communiqué de presse Le 9 janvier 2020, les retraités avec les salariés pour préserver notre système de retraite !


    Depuis juin 2014, nos neuf organisations de retraités mobilisent et manifestent pour une amélioration du pouvoir d’achat des personnes retraitées. En 5 années, ce pouvoir d’achat a subi de nombreuses attaques : recul de la date de revalorisation, puis gel des pensions, puis suppression de certaines exonérations fiscales, etc. Cette situation s’est aggravée avec les choix du gouvernement Macron – Philippe : poursuite de la sous-indexation en ne respectant pas la loi qui impose une revalorisation selon l’inflation, baisse du niveau des pensions par le gel des pensions et l’augmentation de 25 % de la CSG, alors que les prix ne cessaient d'augmenter, sans compter l’augmentation des dépenses incompressibles. Cela a fait et continue de faire très mal au porte-monnaie des retraités. Les manifestations de colère des retraités ont contraint le gouvernement à des reculs. Mais il n'a pas renoncé à sa politique de réduction du pouvoir d'achat de nos pensions. Qu’en serait-il si les milliers de retraités n’étaient pas intervenus ?
    Le projet de réforme des retraites vise à « automatiser » le recul du niveau des pensions en fonction de l'état de l'économie et des financements disponibles, dans une enveloppe fixée arbitrairement par le gouvernement à 13,8 % du P.I.B., alors que le nombre de retraités augmentera. Le projet modifie par ailleurs l'âge d'accès aux droits à une pension de réversion, qui passerait de 55 ans à 62 ans, soit un recul de 7 ans, et impose d’être en retraite pour la toucher !
    Nous ne pouvons accepter une telle consolidation d’un partage inégalitaire des richesses créées.
    Cette réforme rompt également avec notre système de solidarité intergénérationnelle et de justice sociale dont seraient brutalement victimes nos enfants et nos petits-enfants. C’est une autre évolution que nous voulons pou eux. En prenant en compte la totalité des années de cotisations (et pas seulement les meilleures années ou la fin de carrière), la réforme projetée intégrera forcément toutes les années au cours desquelles les personnes auront eu des salaires très bas ou par intermittence, précaires, etc. Ceci pénalisera plus particulièrement les femmes contrairement au discours officiel qui les proclame gagnantes.
    Nous avons entendu ce gouvernement déclarer que les personnes retraitées, avec 1000 euros de retraite par mois étaient privilégiées, et qu’avec 2 000 euros mensuels étaient « nanties ». Il continue de nous mentir quand il annonce que cette réforme serait bénéfique pour tout le monde, ou presque ! Nous pouvons dès lors nous étonner que le gouvernement, dont un des objectifs est de supprimer les régimes spéciaux, commence déjà à négocier des régimes particuliers avec la police, les militaires et autres concessions apportées chaque jour.
    Dans ses voeux, Emmanuel Macron n'a convaincu personne, il persévère et s’entête. Nous sommes toujours décidés, mobilisés, déterminés et solidaires. En 2020, nous continuons notre lutte.
    Comme pour le 17 décembre 2019, nos neuf organisations appellent les personnes retraitées à manifester dans la rue, le 9 janvier 2020, contre un tel recul de société.


    Paris, le 2 janvier 2020


    Olivier Jouchter (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)
    Didier Hotte (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)
    Jacqueline Valli (UNAR-CFTC, 128 avenue Jean Jaurès, 93697 Pantin cedex)
    Daniel Delabarre (UNIR CFE-CGC, 59 rue du Rocher, 75008 Paris)
    Marylène Cahouet (FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas)
    Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)
    Marc Le Disert (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)
    Francisco Garcia (Ensemble & Solidaires - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)
    Michel Denieault (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)

  • Retraites: RDV à GAP le 9 janvier 2020

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