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ENSEMBLE 05 - Page 55

  • Un « coup de force » de Macron, et sa défaite au bout.

    Le gouvernement n’a pas été capable d’un débat parlementaire : le flou de ses projets mettait en évidence ses mensonges. Il a donc sorti à nouveau le calibre 49,3.

    Pas de faux semblants ! Emmanuel Macron avait philosophé  en mai 2017 : "Je ne crois pas une seule seconde (...) à la réforme par ordonnances. Regardez ce qui vient de se passer quand on réforme en passant par le 49.3, qui est pourtant un article constitutionnel : les gens le prennent très mal." (Le Figaro, 04.10. 2017). Tous ces ministres le savaient et Bruno Le Maire disait en 2015 "Quand une majorité est obligée d'utiliser un instrument aussi brutal que le 49.3, ça sent la fin de règne." Ils ont décidé de prendre cette arme avec brutalité. Avant leur défaite annoncée aux municipales, en jouant sur une dénonciation des adversaires parlementaires, alors que la vraie question est ailleurs.

    Ce gouvernement ne peut pas convaincre. Et il ne veut pas discuter en examinant toutes les objections depuis des mois. Puisqu’il prétend faire « adopter » un texte qui comporte près de trente « trous » à combler par des « ordonnances », la défense des droits sociaux passe par une mobilisation, un pas vers une révolution démocratique.

    Discutons partout. Tout le temps des mobilisations, au moins depuis début décembre, a permis des démystifications, des prises de consciences de solidarités et de complémentarité des luttes, un moment indispensable, pour que le refus s’impose. Que l’activité du pays se paralyse.

    Préparons les manifestations syndicales. Préparons la grande journée du 31 mars.

    Nous savons que les règles constitutionnelles, au-delà du mauvais coup du 49,3, imposent encore des semaines de procédures et de déchirements institutionnels. 

    Nous savons la nécessité que des grèves ajoutent leur dose de peur dans la tête des messieurs/dames du patronat pour que les défections frappent encore dans la classe dirigeante. Nous ne visons pas une sorte de « baroud d’honneur » (la plupart du temps, on perd…) ni de « point d’orgue » d’une journée (la suite reste un coup de dés). Nous visons un immense chœur parlé, sous la forme à la fois, en même temps, des grèves  et des Assemblées populaires locales pour dire : Retrait, référendum, nos revendications… et toutes nos exigences, arrêt de toutes les poursuites anti-démocratiques.

    La mobilisation a rappelées et ravivées les revendications et les attentes politiques.

    Un pays affirmant tout cela, paralysé un jour ou deux, ou trois jours … Quel pouvoir y résistera ?

    Utilisons donc le temps dont nous disposons !  Activement : jusqu’au retrait. Un autre avenir en dépend.



    Ensemble 05 – Pour une Alternative Citoyenne à Gauche (PACG)

     





     

  • Roger Didier, la respectabilité et le squat illégitime.

    Ainsi, il y a des aidants respectables et des aidants non respectables, ainsi il y aurait un clivage dans les conditions d’accueil entre les humanistes bon teints et ceux détestables ? Pourtant tous font le même travail : éviter que la ville soit un dortoir à ciel ouvert, hanté par la faim et la soif. Les personnes respectables et les soit disant non respectables assurent un minimum à des gens dépourvus de tout. Si la mairie avait accédé à la demande des services de l’État d’ouvrir un lieu d’accueil que ceux-ci étaient prêts à financer, il n’y aurait pas eu de squat. L’existence de celui-ci est la conséquence de la politique anti migration du maire de Gap ; ce qui est illégitime c’est de ne pas aider. Nous espérons que les listes concurrentes dénonceront ce grave manquement à l’esprit de la fraternité.

    								Ensemble!05 – PACG	
  • Après la communication de l’UFC Que Choisir

     

    Les méthodes fantaisistes qui tournent le dos au droit a la santé

     

    La communication de l’association UFC Que Choisir sur l´évolution des cotisations des complémentaires santé repose sur 498 témoignages recueillis à la volée, fruit du hasard du volontariat. Ils ne sont pas représentatifs de la population couverte par les organismes complémentaires maladie, quelques 64 millions de personnes. Les « témoignages » mentionnent 86 OCAM, mutuelles, sociétés d’assurance, instituts de prévoyance, alors que notre pays en compte 450 !

    Nous contestons ces chiffres résultant d’un travail fantaisiste et les conclusions hâtivement tirées !

    Selon une étude menée par la Mutualité Française auprès de 29 mutuelles couvrant 13 millions de personnes, le taux moyen d'évolution des cotisations en 2020 est de +2,4%. Il est plus faible pour les contrats individuels (+2,2%) et est plus élevé pour les contrats collectifs (+2,7%). Et ce malgré la mise en œuvre du coûteux dispositif « RAC zéro »

    Les variations de cotisation peuvent être la conséquence d’un changement de garantie ou de la situation personnelle des personnes couvertes. Elles viennent aussi des transferts de charge des dépenses de santé de la Sécurité sociale vers les mutuelles ou les ménages : alors que l’évolution naturelle des dépenses de santé est en moyenne de 4,5% par an, les remboursements de la Sécurité sociale n’augmentent que de 2,5%.

    Les dépenses des mutuelles, qui servent de base au calcul des cotisations, évoluent en fonction de la consommation de soins et de biens médicaux. Dans son rapport 2019 sur les dépenses de santé, la Drees indique que les prestations des organismes complémentaires ont enregistré une croissance de 3,9% entre 2017 et 2018. « Cette dynamique concerne en particulier l’optique, les soins dentaires et les autres soins de ville », constate-t-elle.

    La mise en place du « RAC zéro » du gouvernement, improprement appelé « 100% santé », a débuté le 1er janvier 2020 en optique et pour une partie du dentaire. L’ensemble est largement financé par les organismes complémentaires santé, donc par les personnes couvertes avec leurs cotisations.

    Enfin, loin de faire baisser les cotisations aux complémentaires, la mise en œuvre de la « résiliation à tout moment » va entraîner une augmentation des cotisations en cassant les mécanismes de solidarité. Certains organismes complémentaires en profiteront pour faire croître leurs dépenses de publicité et de démarchage.

    La fausse alerte lancée par UFC Que choisir tente de mettre en valeur les réformes du gouvernement inutiles et même dangereuses pour le droit a la santé que nous défendons.

    La fédération des Mutuelles de France

  • COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’INTERSYNDICALE CGT/FSU/Solidaires/FO/Gilets Jaunes

    L’avis du Conseil d’État est un désaveu cinglant à la stratégie gouvernementale. Cette réforme est décidément injuste et dangereuse. Il confirme nos analyses d’une réforme qui méprise les formes réglementaires et législatives et, sur le fond, fait ressortir le flou du projet.
    Il pointe les biais de l’étude d’impact et des 29 ordonnances auxquelles le texte du projet de loi renvoie comme autant d'éléments qui masquent la réalité de la réforme. Il contredit les engagements de compensation aux dégâts de la réforme que le gouvernement avait fait miroiter pour certaines catégories.
    Une mobilisation historique par sa force et sa durée, le soutien sans faille de l’opinion publique, l’avis du Conseil d’État : le projet de réforme des retraites n’a jamais été si fragile.
    Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, FO, GJ convient tous les citoyens à un forum d’informations et de discussions sur la question des retraites autour d’un pique-nique (grillades et boissons proposées par les organisations syndicales) le JEUDI 6 FEVRIER dès 12h sur le parvis du conseil général.
    Ce moment informatif et convivial sera suivi d’une manifestation à 14h.
    Les organisations syndicales seront reçues le Samedi 8 février par le député Joël Giraud à l’Argentière-la-Bessée. Un rassemblement sera organisé le même jour devant sa permanence à 10 h.