A voir : France 3, 18 mai, 20h35 : "Mauvaises ondes"

Enquête de Sophie Le Gall (2011) 90 mn

FR3 a confié à Sophie Le Gall la réalisation d’un documentaire de 90 minutes intitulé « Mauvaises ondes ».

Nous n’avons pas visionné ce documentaire, mais les présentations presse très positives annoncent une excellente enquête touchant aux nombreux conflits autour des effets sur la santé de la technologie de la téléphonie sans fil.

Un débat suivra la présentation du documentaire, auquel participera Janine Le Calvez, présidente de Priartem.

Nous vous invitons à être nombreux devant vos écrans !

+ d’infos sur : http://www.priartem.fr/A-voir-France-3-18-mai-20h35.html

Publié par : Lettre d'information "La Ligue de l'enseignement prend
position"
Le : vendredi 13 mai 2011

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Après l’opposition "Français de souche - Français d’origine étrangère",
voici le grand retour de l’opposition "travailleurs (qui se lèvent tôt)
– assistés (profitant des aides sociales)".

Pour lutter contre les "dérives de l’assistanat", véritable "cancer de
la société française" (sic), Laurent Wauquiez, ministre des Affaires
européennes, a proposé de plafonner l'ensemble des minimas sociaux à 75
% du smic et d'obliger les bénéficiaires du RSA à effectuer 5 heures
hebdomadaires de travaux de "service social".

Laurent Wauquiez a aussi jugé anormal que le système de protection
sociale, "le plus généreux d'Europe", permette aux étrangers, "très
facilement, de bénéficier de nos différents outils de solidarité". Il
souhaite ainsi établir une durée minimale de travail en France -cinq
ans- "pour pouvoir accéder au système de protection sociale".

Ces propos sont intolérables car méprisants pour les plus humbles de nos
concitoyens et dangereux pour la démocratie.

Le cliché du chômeur cumulant les minimas sociaux et gagnant plus que le
travailleur et la "chasse aux pauvres" ont des relents nauséabonds de
populisme, indignes.

Thèmes porteurs auprès de l’opinion, promus depuis plusieurs semaines
par certains membres du gouvernement, l’objectif n’est-il pas, là
encore, de draguer l’électorat du Front national ?

A moins d’un an de l’échéance présidentielle, la stratégie serait juste
grossière si elle ne stigmatisait pas des citoyens précarisés et
n’attisait plus encore les rancœurs qui rongent le pacte social.

             De 9h à 19h : 3^ème Foire aux plants « le printemps d’Espinasses »

Programme de la journée

Ouverture de la foire à 9h

marché aux plants : plantes à massifs, arbustes, suspensions ornementales, plantes d’altitude, plantes aromatiques, plants de légumes  bios ou conventionnels, variétés anciennes asperges et premières fraises des Alpes.

marché paysan, autour de la transformation du fruits, de la plante ou de la fleur : miels, confitures, alcools, argousier, sirops, jus de fruits, sels aromatiques pour la cuisine, épices, vinaigres aromatisés, spiruline d’Orpierre, artisans-vignerons  l’huile d’olives.  « Douceurs » artisanales : bonbons, macarons, nougat, pain d’épice, pates de fruits. Produits du terroir : charcuterie, fromages.. Naturopathes, cosmétologues, libraires spécialisés

Marché artisanal : travail du cuir, potiers, bijoux, objets en dois décorés, peinture sur soie, tuiles décorées, sculptures et peintures, vêtements en fibres naturelles, laine….

Démonstrations de savoir faire : l’art du vitrail, le tournage sur bois, l’ébénisterie, le filage de la laine, le pressage des pommes.

Animations : promenades à dos d’ânes ou calèches, chevaux de bois, orgue de barbarie, jeux anciens en bois avec le Ludambule, ateliers créatifs pour enfants (sculpture, création de tableaux végétaux…).

Expositions : tracteurs et exposition-vente sur les frontières de l’Himalaya, matériel agricole et véhicules utilitaires. 

Programme des conférences : 15h l’auto guérison 16h les plantes anti oxydantes (comment nettoyer et rééquilibrer son organisme grâce aux plantes)

Programme des projections de films suivis de débats  : 10h :"Les OGM, c'est quoi ?" de Christian Vélot (maître de conférence en génétique moléculaire, chercheur à l'institut de génétique et de microbiologie) ; 14h  "cultivons la terre" de Honorine Perino sur l'agriculture, essentiellement biologique, et la lutte anti-OGM ; 16h15, « Small is beautifull », d'Agnès Fouilleux, « Home » de Yann Arthus Bertrand projeté pendant le repas de midi.

Tirage de la tombola à 17h

Un espace buvette et restauration chaude sera à la disposition des visiteurs toute la journée

                                                   ADIEU A  NOTRE CAMARADE  LUC  BEAL-RAINALDY

 Luc Beal-Rainaldy, inspecteur du travail, a brutalement mis fin  à ses  jours le  mercredi 4 mai dans les  locaux du Ministère du Travail, à Paris.

Ancien  responsable de la CFDT, puis secrétaire national du Syndicat National Unitaire Travail Emploi Formation Economie (SNUTEFE), affilié à la FSU depuis  2001, il aura mené jusqu’au bout le combat pour la défense des salariés  et des  missions de service public, tant comme inspecteur du travail que militant syndical.

Pour tous ceux qui l’ont côtoyé, Luc était  un  homme  intègre, passionné, engagé, sensible, investi dans  la  lutte syndicale, soucieux de ses camarades, avec  un solide sens du travail collectif.

Les valeurs défendues par  l’inspection du travail étaient viscéralement ancrées en Luc et faisaient partie intégrante de sa personnalité. Ainsi Luc s’était particulièrement investi dans la  lutte pour les droits des travailleurs sans  papiers.

Nous garderons le souvenir d’un Homme  profondément  humain, attaché aux valeurs de solidarité, de fraternité et de  lutte contre  l’injustice.

Le geste de Luc, dans les  locaux de la Direction de l’administration générale et de la modernisation des services (DAGEMO) a  un sens : il se produit dans  un contexte où le rouleau compresseur de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et la dureté des relations sociales au sein du Ministère  du travail, comble du paradoxe, déstabilisent en profondeur militants et personnels.

Le rythme effréné des réformes qui broient les services de l’Etat et leurs agents et détruisent les  missions et les valeurs du service public, l’incessant simulacre de dialogue social ont conduit Luc à l’épuisement et à une  impasse, alors qu’il cherchait constamment l’unité syndicale et ne tolérait pas  l’injustice.