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ENSEMBLE 05 - Page 474

  • Le projet de carte intercommunale dans les Hautes-Alpes (article du DL)

    Neffes (Hautes-Alpes) Privé de référendum, le maire consultera sa population autrement

    Le 15 avril dernier, la préfète des Hautes-Alpes, Francine Prime, a présenté son projet de schéma départemental de coopération intercommunale. Les vingt communautés de communes actuelles passeraient à six et une communauté d’agglomération serait créée, incluant Gap et les communautés de communes de la vallée de l’Avance, du pays de Serre-Ponçon et de Tallard-Barcillonnette.

    Les communes ont jusqu’au 15 juillet pour émettre un avis, de même que la commission départementale de coopération intercommunale a jusqu’à novembre pour se prononcer.

    Le 1 er janvier 2012, le périmètre définitif des communautés de communes doit être établi par la préfète.

    Si, en juin 2013, aucun accord n’est trouvé sur le terrain, cette dernière dispose de pouvoirs spéciaux pour décider du contour des futures intercommunalités. Un référendum valable uniquement “quand une commune doit prendre une décision”

    Lors du dernier conseil municipal de Neffes, les élus ont décidé à l’unanimité d’organiser un référendum pour consulter la population au sujet de ce schéma intercommunal.

    Mais cette proposition a été rejetée par le secrétaire général de la préfecture Jean-Philippe Legueult dans la mesure où, au regard de la loi, « la commune ne peut organiser un référendum que pour une affaire qui relève de sa compétence, et surtout, quand la commune doit prendre une décision ». Or, pour l’instant, la commune ne doit donner qu’un avis…

    “On veut tout casser et recommencer à zéro”Le maire de Neffes, Michel Gay-Para, ne désespère pas de pouvoir organiser un référendum en 2012 si nécessaire, mais pour l’heure, l’édile neffois compte bien lancer une consultation de sa population, en organisant deux réunions publiques « pour expliquer le projet le plus objectivement possible » et en envoyant un courrier à ses administrés avec deux coupons-réponses, “pour” ou “contre” ce projet.

    Michel Gay-Para ne cache toutefois pas son opposition à la proposition de Francine Prime. « On a un outil qui fonctionne bien, la communauté de communes. On veut tout casser et recommencer à zéro. On nous propose de rentrer dans une communauté d’agglomération où on n’a pas de projet, on ne sait pas ce qu’on va y faire. On va perdre beaucoup au sujet de la gouvernance. Je suis convaincu que les impôts vont augmenter, notamment vu les frais de fonctionnement et les transferts de compétences. Et puis, Gap va nous imposer ce qu’elle veut faire. »

    Attention, le maire de Neffes assure ne pas être contre un partenariat avec Gap sur certains projets comme le développement économique par exemple.

    « Le but n’est pas de rester seul dans son coin, mais il faut que ce soit concerté ». La préfecture n’a pas été sollicitée par d’autres communes

    Au terme de la consultation, si la population vote pour la proposition de la préfète, le maire se rangera du côté de cet avis, « en laissant de côté mes convictions car je suis démocrate ».

    L’initiative du maire de Neffes pourrait faire des émules mais, selon Jean-Philippe Legueult, la préfecture n’a, pour l’heure, pas été sollicitée par d’autres communes.

    par la rédaction du DL le 07/05/2011 à 05:38

  • CERISES

    LIRE le N° 104 du 8 mai 2011

  • Assemblée générale de l'association "pour une alternative citoyenne à gauche"

     

    Bonjour à tous,

    hautes-alpesNous vous proposons de nous retrouver salle Dum’Art (parking d’Intermarché) le jeudi 12 mai 2011 à 18h.

    Nouvelle formule : notre réunion durera jusqu’à 22h. Nous prévoyons un « plateau repas » (léger !) pour ne pas perdre de temps.

    Voici l’ordre du jour:

    1 – Bilan élections cantonales 

     

    2 – Conséquences sur les présidentielles et les législatives (2012), puis sur les municipales (2014).

    3 – La Fédération

    4 – Questions diverses

     

    Nous souhaitons vous voir nombreux à cette AG.

    Cécile Leroux.

     


  • De l'indignation à l'action concrète



    Par : Claude Alphandéry, président du labo de l'ESS et président
    d'honneur de France Active
    Publié par : LE MONDE ECONOMIE
    Le : 02.05.11

    *******************
     

    S'il y a un domaine qui devrait aujourd'hui susciter l'indignation,
    c'est bien la puissance démesurée d'une oligarchie financière qui est à
    la source des crises que nous traversons.

    Pourquoi, alors que la richesse a crû beaucoup plus rapidement que la
    population en France, y a-t-il 5 millions de personnes sans emploi ?

    Pourquoi l'échelle des salaires dans l'entreprise peut-elle désormais
    atteindre des sommets insupportables, de 1 à 1 000, et au-delà, alors
    que de grands capitalistes comme Henry Ford ou JP Morgan, jugeaient, il
    y a moins d'un siècle, que 1 à 20 était le maximum acceptable ?

    Pourquoi, alors que nous avons consenti 4 500 milliards d'euros d'aides
    aux banques européennes depuis la crise de 2008, ne sait-on encore rien
    ou si peu de l'utilité sociale et environnementale de notre argent, de
    notre épargne ?

    Pourquoi des milliards d'euros de subventions publiques sont accordés
    aux entreprises sans réelles contreparties sociales ou
    environnementales, ni évaluation sérieuse de leur efficacité, alors que
    le moindre euro octroyé aux associations est soumis à un contrôle de
    plus en plus strict et coercitif ?

    Nous pourrions malheureusement multiplier les exemples à l'infini. Nous
    voyons au coeur de ces déséquilibres profonds un déficit fondamental de
    démocratie économique.

    Le citoyen est réduit à subir l'économie, en tant que consommateur,
    travailleur, épargnant ou contribuable. Une abstention économique subie
    qui conduit à la résignation, au repli sur soi, et nourrit, au final, la
    montée des extrêmes. Tout cela n'est pas acceptable et doit nous indigner !

    Mais il n'y a pas de fatalité. Sur tous ces sujets, l'économie sociale
    et solidaire (ESS) propose des réponses concrètes.

    Loin des G20 mais proches des gens, des centaines de milliers d'hommes
    et de femmes, salariés, bénévoles, entrepreneurs de l'économie sociale
    et solidaire démontrent au quotidien, en France comme ailleurs dans le
    monde, qu'il est possible de vivre autrement son rapport à l'économie et
    à l'entreprise, de manière plus solidaire, plus démocratique.

    Des banques éthiques comme le Crédit coopératif et la Nef démontrent la
    possibilité d'un argent utile et investissent pour soutenir l'économie
    de long terme et appuyer le développement d'entreprises d'utilité
    sociale et environnementale.

    Des entreprises d'insertion comme Envie prouvent que personne n'est
    inemployable et créent de l'emploi pour des dizaines de milliers de
    personnes exclues du marché du travail.

    Les association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) et le
    réseau Cocagne inventent une nouvelle relation, directe et équitable,
    entre des dizaines de milliers de consommateurs et producteurs, et
    assurent une juste répartition de la valeur ajoutée sur l'ensemble de la
    filière.

    Des associations comme France active mobilisent des centaines de
    millions d'euros en faveur de ces initiatives et prouvent que la finance
    peut être utile et solidaire. Mais cette économie sociale et solidaire
    ne propose pas une alternative clé en main, qui sonnerait la fin du
    capitalisme.

    Ses réponses, partielles mais réelles, perfectibles mais concrètes,
    constituent néanmoins une véritable réponse aux enjeux sociaux actuels.

    Elles redonnent espoir sans promettre le grand soir, en ouvrant le champ
    des possibles.

    Elles montrent que des alternatives existent et peuvent se développer à
    grande échelle, à condition de les faire connaître et de les soutenir.

    En 2011, en France, plusieurs rendez-vous permettront aux citoyens de
    venir à la rencontre de cette nouvelle économie au service de l'humain.

    En dehors de la quatrième édition du forum Convergences 2015 à Paris,
    les 3, 4 et 5 mai, le deuxième Parlement des entrepreneurs d'avenir, les
    12 et 13 mai à Nantes, cherchera à faire émerger des idées et pratiques
    nouvelles en matière de responsabilité sociétale des entreprises.

    Du 16 au 23 juin, Ashoka conviera, à Paris, son réseau international de
    3 000 entrepreneurs sociaux.

    Enfin, du 17 au 19 juin, les états généraux de l'ESS rassembleront tous
    les acteurs français autour d'un événement festif et citoyen à Paris.
    Festif car l'espérance est joyeuse et conviviale. Citoyen, car il nous
    permettra d'affirmer avec force notre message : nous, citoyens, voulons
    et pouvons reprendre la main sur l'économie.


    Claude Alphandéry, président du labo de l'ESS et président d'honneur de
    France Active