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ENSEMBLE 05 - Page 475

  • Une démocratie bien malade

    jeudi 28 avril 2011, par Denis Sieffert

    Pendant que les peuples arabes tentent, avec un courage sans nom, de conquérir leur liberté, et que des gamins héroïques tombent sous la mitraille de dictateurs aux abois, voilà que nous plongeons en France dans un débat qui pourrait apparaître comme le privilège d’une nation de nantis. Il se présente sous la forme d’une interrogation codée : comment éviter un nouveau 21-Avril ? Pourtant, si les situations sont incomparables, elles ne sont pas sans relations. Après tout, il a fallu beaucoup de révolutions ici aussi pour conquérir la démocratie, et l’histoire montre qu’elle n’est jamais acquise. Et qui pourrait jurer que la pente déclinante sur laquelle nous sommes engagés ne nous ramènera pas tôt ou tard à des violences de sang ?

    Car les questions que nous nous posons à propos de la présidentielle de l’an prochain ne doivent surtout pas être réduites à de la tactique, ni à la quête du subterfuge qui effacerait miraculeusement le Front national du paysage. La crise que traverse notre démocratie est bien trop profonde. Il n’y a pas de démocratie sans la possibilité de choix de société. Or, cela fait longtemps que les citoyens de nos vieilles nations européennes n’ont plus vraiment cette possibilité. Autrement dit, si l’hypothèse d’un second tour entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen nous est particulièrement insupportable, nous ne devons pas oublier que cette situation a été rendue possible par une autre « absence de choix ».

    Voilà près de trente ans, depuis 1983 et ce qu’on a appelé la parenthèse de la rigueur, que le Parti socialiste et la droite nous proposent un même corpus idéologique. Ce que Jean-Pierre Chevènement nomma un jour « la démocratie du pareil au même ». Serait-elle seulement porteuse de justice sociale, cette démocratie somnolente et anémiée, qu’on s’en accommoderait. Mais c’est évidemment tout le contraire. Il ne faut pas aller chercher plus loin les raisons pour lesquelles une partie de nos concitoyens se détournent vers une fausse solution de rupture. Après l’affaiblissement historique du parti communiste, la social-démocratie européenne n’a pas su ni voulu représenter un pôle de résistance à une redistribution qui s’est opérée massivement au détriment des salariés et des catégories défavorisées.

    La financiarisation de l’économie a été vécue comme une fatalité. Le résultat de cet abandon est connu. Il s’appelle « chômage », « pertes du pouvoir d’achat », « précarité », « ruine du service public ». Nombre de nos concitoyens ont éprouvé le sentiment d’un enfermement dans un huis clos idéologique. Le Front national leur offre aujourd’hui l’illusion d’une échappatoire. Et cela de façon plus cohérente qu’une droite de gouvernement qui agit par foucades, et répand à l’approche de l’échéance présidentielle une poudre aux yeux sociale, comme la fameuse prime de mille euros, et distille sa démagogie à coups de débats aux relents xénophobes sur l’identité nationale, la laïcité ou l’immigration.

    Parce que la crise démocratique est d’abord une crise politique de la gauche, l’appel au vote utile ou à une candidature unique serait plus le problème que la solution. Cela ne veut pas dire que nous n’y succomberons pas nous aussi dans des circonstances particulières. Le mot trop fameux de Jacques Duclos, « bonnet blanc et blanc bonnet », n’a guère d’autre usage que l’épisode historique auquel il se rapportait : le second tour Poher-Pompidou de 1969  [1].

    Pour le reste, il est presque toujours possible de distinguer un « moindre mal ». Il n’y aurait guère qu’un second tour Sarkozy-Le Pen qui, à coup sûr, nous détournerait de l’isoloir. Car ce que Nicolas Sarkozy, Guéant et autres Hortefeux ont réussi à incarner en quatre ans n’a même plus rien de commun avec la droite chiraquienne de 2002. Mais gardons-nous de ces considérations, pour le coup très électoralistes, en espérant n’avoir pas à y revenir au matin du 5 mai 2012, date du second tour. Pour cela, il faut poser le problème en d’autres termes, et ne pas se replacer dans la configuration de devoir, à la sauvette et en proie au pire chantage, voter « utile ».

    Si nous faisons dans les pages suivantes la part belle à l’appel à « l’insurrection civique » lancé par des personnalités d’Attac et de la Fondation Copernic, et au soutien critique que lui apporte le Vert Alain Lipietz, c’est que ce texte déplace le problème vers le programme. Avant de nous parler de candidature unique de la gauche, il nous parle d’un « vrai programme répondant aux besoins sociaux et écologiques, préparé et débattu par les citoyens ». Bien que le mot ne soit pas utilisé, il y a un côté « états généraux » dans cette invitation. Mais on peut aussi penser que cette démarche est utopique, ou que le programme du PS, toujours d’inspiration néolibérale, la voue d’avance à l’échec. L’initiative pourrait alors au moins s’adresser à tous ceux qui se situent à gauche du PS. Ceux-là parviendraient-ils à se doter d’un projet et d’un candidat communs que la clarification serait utile. Et les risques de « 21-Avril » limités. Cela pourrait aboutir, au côté du candidat du PS, à une candidature unique pour une gauche « de rupture » au premier tour. Quoi qu’il en soit, le débat est lancé. Son enjeu est ni plus ni moins le sauvetage d’une démocratie en péril.

    Notes

    [1] En 1969, le communiste Jacques Duclos, éliminé au premier tour, avait employé cette formule pour appeler à l’abstention à la veille d’un second tour qui opposait le centriste Alain Poher au gaulliste Georges Pompidou.

     
     

     

  • SERVICES MUNICIPAUX : ÇA PATINE A GAP


    Tout comme les services de l’Etat ou les hôpitaux, la Ville de GAP est elle aussi frappée par la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).
    LE CONSTAT
    Dans un contexte où la commune de GAP voit sa population augmenter et les besoins avec, pour la première fois la masse salariale est en régression au budget communal 2011 malgré l’augmentation naturelle des dépenses liées à l’ancienneté des personnels.
    C’est ainsi que :
    - Les agents quittant la collectivité (retraites, départs volontaires, fin de contrat…) ou ceux en arrêt maladie ne sont pas remplacés,
    - les nouveaux équipements (Quattro,..) fonctionnent avec des effectifs insuffisants nécessitant le renfort d’autres services au détriment de leur activité propre (entretien de la voirie, des espaces verts, etc.)
    - les heures supplémentaires sont réduites drastiquement sans tenir compte des besoins réels du fonctionnement des services
    - l’absentéisme est géré au jour le jour sans anticipation.
    LES CONSEQUENCES SUR LE SERVICE PUBLIC
    De nombreux dysfonctionnements affectent la qualité des services offerts au public :
    - transports urbains : arrêts répétés de la navette Centro et des lignes régulières LINEA
    - CCAS : fonctionnement à flux tendu des services sociaux (crèches, Ephad…)
    - état civil : délivrance des actes retardée suite à panne informatique récurrente
    - écoles primaires et maternelles : non remplacement des agents en classe et en cantine
    - police municipale : personnel insuffisant pour assurer l’ensemble des missions demandées …
    LES CONSEQUENCES SUR LE PERSONNEL MUNICIPAL
    - mal être et souffrance au travail, fatigues, dépressions,
    - stress et conflits avec la hiérarchie entrainant une progression sensible de l’absentéisme,
    - perte de sens et de valeurs des personnels par rapport au métier qu’ils font, dégradation des conditions de travail.
    AVEC NOUS DEFENDEZ LA QUALITE DES SERVICES MUNICIPAUX DE GAP

    Gap, le 1er Mai 2011

    Les syndicats CFDT,CGT et FSU de la ville de Gap

  • Conseil municipal du jeudi 14 Avril, ville de Gap

    27364_100001115076350_6844_n.jpgLIRE le dernier numéros de notre lettre suite à la dernière séance du conseil municipal de Gap.
     
    Françoise Perroud, Cécile Leroux et Jean-Claude Eyraud

  • Le projet de carte intercommunale dévoilé dans les Hautes-Alpes

    Projet de schéma de coopération intercommunale des Hautes-Alpes: prendre connaissance des propositions présentées par la préfète en Avril 2011.

  • Programme travaux 2011 ville de Gap

    gap
    Lors de la réunion de la commission travaux du 26 avril, le programme travaux de 2011 nous a été présenté pour:
    - l'assainissement, l'eau potable et la protection contre les inondations
    - la voirie
    - l'éclairage public
    - le patrimoine bâti
     
    L'assainissement, eau potable et la protection contre les inondations et les incendies
     
    - extensions collecte des eaux usées: 13 000 €
    - rénovation restructuration: 263 000 € (dont 100 000 € place de la république pour l'assainissement/reprise de branchements septembre 2011)
    - eau pluviales-protection contre les inondations: 183 000 €
    - station d'épuration: 84 000 €
    - eau potable: 145 000 €
    - divers: 60 000 €
    - protection incendie: 10 000 €
     
    La voirie
     
    1 219 300,00 € TTC
     
    Il est à noté que la réalisation du giratoire des Fangerots est prévu pour 2012.
    Avec l'arrivée du tour de France, 360 000 € de travaux sont en cours rues J Macé, Bonne et Champsaurins.
    Le revêtement de la place Jean Marcellin (1ere tranche) va être réalisé à l'automne.
     
    L'éclairage public
     
    291 894 €
     
    le patrimoine bâti
     
    10 282 000,00 € dont 7 949 0000 pour la restructuration et extension de la patinoire.Crédit suivant APCP. Total: 15,9 M€ TTC
     
    Il est à noter que le service du patrimoine de la ville a reconnu que le stade nautique était vétuste, qu'il y avait tout à refaire et un gaspillage d'eau important.
    Cette structure n'est plus conforme depuis très longtemps, il y a des problèmes de traitement de l'air et de l'eau.
    Une étude est programmée pour le 4ème trimestre 2011, mais les travaux de rénovation se situeront autour de 4,5 M€ et non pas 2,5 M€ comme l'avait prévu le maire (non financé)
    Un aménagement de 16 emplacements sera réalisé (terrain familial aire des argiles) début des travaux septembre 2011 pour un montant de 740 000,00 €.
    Pour remplacer les locaux situés dans l'ancienne caserne des pompiers (Bd Pompidou) il sera aménagé un local pour le matériel à proximité de la Providence et un local pour le personnel aux services techniques (120 M2).
    J'ai abordé la construction de la future crèche inter-entreprises; on m'a indiqué que les locaux de la Providence étaient adaptables mais que la crèche devait être réalisée dans le cadre du projet général d'aménagement (non financé).
    L'aménagement de la salle d'escalade pourrait se faire dans les anciens locaux de la SAMSE (non financé)
     
    Je reste à votre disposition, pour des compléments d'informations.
     
    Jean-Claude EYRAUD