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ENSEMBLE 05 - Page 468

  • Lu dans la Provence

     

    La SNCF joue avec les nerfs des élus et des usagers

    Publié le mercredi 01 juin 2011 à 12H05

    Les réservations pour le train de nuit Paris-Briançon à nouveau possibles

    Après la suppression des wagons transportant les voitures, puis celle des wagons lits, quid de l'avenir? Ce service appartient pourtant aux

    Après la suppression des wagons transportant les voitures, puis celle des wagons lits, quid de l'avenir? Ce service appartient pourtant aux "Trains d'équilibre du territoire."

    Photo M.F

     

    Il faut donc manifester sur le quai de la gare pour obtenir satisfaction!" Joël Giraud, député et vice-président du conseil régional, était encore agacé hier après-midi par le comportement de la SNCF à propos des réservations pour le Paris-Briançon. Plus de 200 personnes - élus, socioprofessionnels, syndicalistes, association d'usagers et clients - avaient répondu à l'appel du conseil municipal de Briançon et s'étaient retrouvées au départ du train de nuit lundi afin de manifester leur colère face à l'impossibilité de réserver une place dans cette rame.

    Ensuite, réunis en séance publique, les élus ont voté à l'unanimité une motion pour la défense de la desserte ferroviaire de leur ville. À l'approche de la saison d'été, ils ont constaté qu'il était impossible d'effectuer une réservation sur le train de nuit Paris-Briançon. En 2010 déjà, "de nombreux usagers avaient été dans l'impossibilité de réserver leur transport pour la saison touristique d'hiver. Il s'agit d'une désorganisation manifeste du système central d'information de la SNCF et cette situation nuit à l'activité touristique, à tel point que des usagers en concluent que les trains de nuit sont supprimés et des clients potentiels choisissent d'autres destinations mieux desservies", lit-on dans la motion.

    Ce même lundi 30 mai, se tenait dans la cité Vauban une réunion du comité de ligne Valence - Grenoble - Veynes - Gap - Briançon sous la présidence de Jean-Yves Petit, vice-président en charge des transports à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    De son côté, la députée Henriette Martinez a déploré "que les usagers et les Hautes-Alpes font une fois de plus les frais d'une polémique désastreuse à la veille des vacances." L'élue fait allusion aux relations entre la SNCF, qui organise le trafic, et RFF (Réseau Ferré de France) qui attribue les sillons (les rails). Selon Marc Rivet, représentant la SNCF: "Nous avons des difficultés à faire circuler ce train sur des lignes en travaux." Pourtant, hier matin, tout semblait être rentré dans l'ordre et il était possible d'effectuer une réservation pour l'été. "Cette réaction ultra rapide montre qu'ils étaient prêts à donner satisfaction aux usagers. Tout le monde pense qu'en perdant des voyageurs, la SNCF justifiera la suppression de ce train. C'est un sabotage organisé" conclut Joël Giraud.

    Maurice FORTOU

  • Moins d'arrêts maladie dans l'économie sociale


    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : lundi 30 mai 2011

    *************

    Le travail, c'est la santé – tout particulièrement pour les salariés des
    associations, des coopératives et des mutuelles. Une étude auprès de
    quelque 550.000 employés de l'économie sociale révèle en effet qu'ils
    n'ont été que 5,5% à être en arrêt maladie, une fois ou plus, au cours
    de l'année 2008. Ce taux est remarquablement bas : pour l'ensemble des
    actifs, il était d'environ 22% en 2007... Quant aux accidents du
    travail, on en décomptait à peine 7 pour 1.000 salariés de l'économie
    sociale en 2008 – contre 38, globalement, la même année.

    Cette étude, qui porte sur des salariés assurés par la mutuelle Chorum,
    dans le cadre d'une prévoyance collective, relève toutefois quelques
    disparités à travers l'économie sociale. Ainsi les arrêts maladie
    sont-ils encore moins fréquents dans les entreprises de 250 salariés et
    plus : on n'en décompte que 19,6 pour 1.000 salariés, alors que la
    moyenne est de 80 pour 1.000. "Derrière la taille de la structure, c'est
    l'existence de collectifs de travail jouant le rôle d'espace de
    discussions et de mobilisation autour des problèmes du travail mais
    aussi de solidarités entre travailleurs qui est sans doute en jeu",
    notent les trois auteurs du Centre nantais de sociologie et de Cides, le
    pôle de recherches de Chorum. De même, les accidents du travail
    surviennent moins fréquemment dans ces grandes entreprises.

    Les différents secteurs d'activité de l'économie sociale sont aussi
    inégalement touchés par ces absences. L'étude dénombre pas moins de 706
    arrêts maladie pour 1.000 salariés dans les missions locales, et 605
    dans le champ de la petite enfance. La fréquence est de 268 dans l'aide
    à domicile, et de 269,5 dans l'ensemble du secteur sanitaire. "Ces
    résultats confirment qu'il existe bien des liens entre travail et arrêts
    maladie, puisque les différences entre secteurs d'activité sont
    importantes", concluent Marie Cartier, Emmanuelle Paradis et Johanna
    Rousseau. "Il est en revanche plus délicat de démêler quelles dimensions
    précises du travail (conditions de travail, organisation du travail,
    propriétés des travailleurs) nourrissent ces liens."

    Et peut-on au moins expliquer pourquoi l'ensemble de ces salariés sont
    moins souvent en congé maladie que dans le secteur lucratif ? A
    l'Usgeres, syndicat d'employeurs de l'économie sociale, le délégué
    général Sébastien Darrigrand avance une interprétation : "Quand on
    interroge ces salariés, ils peuvent certes se plaindre de leurs
    rémunérations, ou encore du manque de visibilité sur leurs évolutions
    professionnelles. Mais ils valorisent le fait de donner un sens à leur
    travail, en participant à un projet collectif." De quoi mieux résister,
    sans doute, aux rhumes passagers...


    Olivier Bonnin

  • URGENT – TRAIN DE NUIT PARIS / BRIANCON –

    MANIFESTATION LE LUNDI 30 MAI A 20H A BRIANCON

     

     

    A l’issue du Comité de Ligne qui se tiendra à Briançon le lundi 30 mai de 18H à 20H salle du vieux Colombier à Briançon, je vous propose, en accord avec le Vice-président en charge des transports de la région PACA, Jean-Yves PETIT,  que nous nous rendions en gare de Briançon sur le quai où sera stationné le train de nuit Briançon – Paris (départ 20H28).

     

    En effet, comme cet hiver, le train de nuit n’est pas pour cet été dans le système d’information de la SNCF (qui renvoie la responsabilité sur RFF) au grand dam des professionnels du tourisme, des élus, des usagers.

     

    Il est temps de montrer notre détermination à faire cesser ce désordre, d’autant plus scandaleux que ce train de nuit fait parti des TET (trains d’équilibre du territoire) et est financé par l’Etat pour garantir sa circulation.

     

    Alors soyez nombreux à venir (avec écharpe pour les élus) à cette manifestation.

     

    Montrons notre opposition à ce sabotage organisé.

     

    Cordialement,

     

     

                                                                       Joël GIRAUD

  • Gap FC: communiqué de la CGT/05

    Communiqué à la presse :


    Le 1er juillet 2009 M CISSE Adamah Abdoul signait un contrat de travail  comme joueur et éducateur sportif avec le Gap FC.

    Ce club le fera travailler jusqu'en mai 2010 sans lui verser  le moindre salaire et sans faire de démarche pour lui permettre  d'obtenir un permis de séjour.

     Face au silence et à la  mauvaise foi du club de foot, M CISSE a saisi le conseil des prud'hommes de Gap pour que son contrat de travail soit reconnu et pour percevoir ses salaires.

    Le 16 mai 2011 le conseil des prud'hommes de Gap a condamné le club  et a reconnu la relation contractuelle qui les liaient en opposition aux déclarations fantaisistes du club qui avouait avoir fait un contrat de complaisance et que M CISSE intervenait au club en tant que bénévole!

    Nous nous réjouissons de ce jugement qui replace le salarié dans ses droits et dans sa dignité.

    M Cissé est donc en possession d'un contrat de travail rompu de manière abusive par son employeur.

    Nous demandons à Mme la Préféte des Hautes Alpes une régularisation immédiate de la situation administrative de Monsieur Cissé.

     

    Gap, le 26.05 2011

     

  • Les Français très pessimistes, surtout les femmes

    Sondage retraites

    jeudi 26 mai 2011, par Frédéric Dayan

    On ne peut pas dire que l’exécutif a convaincu les Français de la justesse et des bienfaits de la réforme Woerth-Fillon sur les retraites. C’est même très massivement, à 87% que les Français associent la notion de "revenus suffisants" à une perspective de retraite heureuse, 50% ne se sentent pas suffisamment préparés financièrement, et 68% se disent "un peu ou très inquiets".

    C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par la banque HSBC sur l’avenir des retraites publiée jeudi 25 mai.
    C’est parmi les femmes que le pessimisme est le plus fort. 49% d’entre elles associent la perspective de la retraite à des difficultés financières, contre 32% des hommes. Cette préoccupation est encore plus prégnante parmi les femmes quinquagénaires (64%).
    Evidemment, on se doute bien que la banque ne commande pas ce genre d’enquête pour mettre en lumière l’insatisfaction des salariés à l’égard d’une réforme imposée par le gouvernement. La branche HSBC Assurances entend bien prendre ainsi la mesure du marché qui s’ouvre largement du fait du recul de la protection sociale retraite. C’est ainsi que son président, Jean-Pierre Wiedmer, a indiqué qu’"un Français sur deux considère qu’il est insuffisamment préparé à la retraite, c’est un problème majeur, c’est inquiétant et il n’y fait rien", alors qu’à peine 5% comptent s’appuyer sur une épargne personnelle quand 70% déclarent ne pas avoir de plan financier.