bonjour,
lire le programme de la Quinzaine du
commerce équitable (14 au 29 mai).
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sur une journée ou sur la quinzaine, des plats confectionnés avec des
produits équitables de notre boutique (liste provisoire).
annette rit
ENSEMBLE 05 - Page 473
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Quinzaine du commerce équitable (14 au 29 mai)
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Pour une candidature de la gauche de transformation sociale et écologique en 2012
Ci dessous une tribune publiée dans le Monde daté de demain, pour une candidature commune de la gauche radicale signée par Léonce Aguirre, direction nationale du NPA, Clémentine Autain, co-directrice de Regards, Razmig Keucheyan, sociologue, Danièle Obono, membre de Convergence et alternatives , Cédric Durand, économiste, Roger Martelli, membre des communistes unitaires, Stathis Kouvelakis, philosophe, Christophe Aguiton, militant altermondialiste et Leila Chaibi, secrétaire du Parti de gauche chargée de l’abolition du précariat.
Des “primaires communes” pour “toute la gauche” ? C’est ce que des intellectuels et personnalités du mouvement social comme Susan George, Willy Pelletier, Stéphane Hessel, Pierre Khalfa et Patrick Viveret proposent d’organiser dans la perspective des présidentielles de 2012, afin d’éviter qu’elle soit absente du second tour comme en 2002. Les sondages situent le Front national à 20 %, et les scénarios qui donnent Marine Le Pen présente au second tour n’ont plus rien d’extraordinaire. Dans ces conditions, disent les signataires de cet appel à une candidature unique, les différentes composantes de la gauche doivent “se dépasser”, et oublier le passé. Ces primaires porteraient prioritairement sur le programme, puis sur le ou la candidat-e qui l’incarnera.
Face à la peur d’un nouveau 21 avril, cette solution n’en est pas une. Un-e candidat-e unique ne saurait représenter l’ensemble de la gauche car il y a en son sein, en France comme ailleurs, deux grandes orientations que l’on ne saurait concilier : l’une d’adaptation à l’ordre existant, l’autre de transformation radicale. Il n’est pas possible de rassembler au premier tour celles et ceux qui entendent rester dans le carcan des traités libéraux européens et se mouler dans la rigueur budgétaire avec ceux qui combattent les plans d’austérité et prônent un affrontement avec le capital et les grandes institutions financières internationales.
L’un des enjeux de 2012 est de battre la droite mais de le faire sur la base d’un rapport de force le plus favorable à la gauche d’opposition aux solutions néolibérales et écolo-libérales, responsables des crises que nous traversons, et décidée à remettre en cause la logique capitaliste. Bien sûr, les lignes de démarcation à l’intérieur de la gauche ne sont pas intangibles, elles ont considérablement évolué au cours des dernières années. Il faut les faire évoluer encore, en rendant convaincante et attrayante l’idée d’une rupture avec le capitalisme.
Comment imaginer qu’un grand débat programmatique avec tout le “peuple de gauche” permettrait de faire gagner le camp de la transformation sur celui de l’accompagnement ? Le risque avec cette méthode, c’est qu’au final, le choix se polarise sur le projet et le candidat de la force présumée la plus efficace électoralement, c’est-à-dire le PS. Plus que quiconque, Susan George nous a appris par ses ouvrages et son activisme les méfaits des organisations financières internationales, FMI en tête. Qu’elle puisse songer un seul instant à confier le destin de l’ensemble de la gauche (et du pays) à son directeur est pour le moins… contradictoire. Au nom de la peur de la division, on aurait tord de vouloir toucher à la polarité historique de la gauche, au risque d’affaiblir sa capacité de mobilisation populaire. C’est pourquoi deux grandes candidatures est le scénario juste et cohérent avec les divergences réelles, de fond, qui traversent la gauche.
Les signataires de l’appel à une candidature unique promettent aussi d’organiser dès maintenant, partout en France, des “banquets du vivre ensemble”, qui visent à faire reculer “la peur et l’isolement”, terreau sur lequel prospère le vote FN. S’il s’agit de prendre un verre pour organiser de nouvelles résistances, nous irons. Mais on est en droit de douter de leur efficacité pour combattre le vote FN. Car ce ne sont pas la “peur et l’isolement” qui se trouvent au fondement de ce vote. Le Front national se nourrit de la conjonction d’au moins deux phénomènes principaux qui se sont particulièrement accentué au cours des dernières années : les inégalités grandissantes, fruit de trente ans de politiques néolibérales appliquées de manière consistante par des gouvernements de droite et de gauche, et le racisme (et notamment sa variante islamophobe), qui est loin de se limiter au Front national ou d’en représenter l’unique caractéristique politique.RADICALITÉ ET ESPRIT UNITAIRE
La montée du FN s’inscrit dans le cadre de l’accentuation de la crise, de la xénophobie d’Etat, des défaites sociales de ces dernières années. Mais il y a aussi une dimension politique cruelle pour la gauche : le fait que Marine Le Pen gagne en audience chez les ouvriers renvoie à l’abandon par la gauche social-libérale du terrain de la défense concrète des intérêts populaires et de la contestation d’un système qui écrase la majorité de la population. Pour des millions de gens, le FN et son racisme sont le seul moyen d’exprimer leur colère parce que la gauche de gauche apparaît impuissante et engoncée dans sa fragmentation. Ainsi, toute proposition aboutissant à renforcer la domination du PS à gauche revient à renforcer le mécanisme qui alimente la montée du FN. Il s’agit d’éviter le piège de la rhétorique radicale comme celui de la démarche d’accompagnement, le risque d’isolement comme celui de la satellisation par le PS, car l’un et l’autre représente un facteur mortifère de préservation du jeu politique actuel.
Une démarche qui allie radicalité et esprit unitaire est la contribution la plus décisive à la défaite indispensable de la droite et de l’extrême droite, parce qu’elle seule est susceptible de bouleverser le rapport de force actuelle en mobilisant les exploités, les dominés, les aliénés autour d’une perspective de changement et en ne laissant pas au FN le monopole de la colère. Nous savons déjà ce dont ce pays est capable en termes de mobilisations sociales. La résistance admirable à la réforme des retraites de l’automne passé est le dernier événement en date, précédé de nombreux autres, qui démontre que la haine des injustices persiste au sein de la population.
Ces résistances sociales, il faut les articuler à un pôle politique, radical, pluraliste et novateur, qui se nourrisse d’elles et qui porte l’alternative dans le champ politique. La construction d’un tel pôle – forcément complexe et apprenant de ses erreurs, comme la division mortifère de 2007, et de ses contradictions – doit inclure toute la gauche de la gauche. C’est à son rassemblement sans exclusive que nous appelons. Si elle parvient enfin à regrouper l’ensemble des organisations, des collectifs militants, des citoyen-ne-s et personnalités qui se situent à la gauche du Parti socialiste, elle modifie la donne. Elle crée ainsi les conditions pour que la gauche de transformation sociale et écologique fasse bouger les rapports de force au sein de la gauche, y compris sur le terrain électoral, et ouvre la voie à des changements profonds.
Léonce Aguirre, direction nationale du NPA ;
Clémentine Autain, co-directrice de Regards ;
Razmig Keucheyan, sociologue ;
Danièle Obono, membre de Convergence et alternatives ;
Cédric Durand, économiste ;
Roger Martelli, membre des communistes unitaires ;
Stathis Kouvelakis, philosophe ;
Christophe Aguiton, militant altermondialiste ;
Leila Chaibi, secrétaire du Parti de gauche chargée de l’abolition du précariat. -
Mr Wauquiez : « Le cancer, c’est le chômage et la précarité ! »
Le MNCP est indigné par les récents propos de Laurent Wauquiez, qui veut, non seulement instaurer le travail obligatoire à travers un « service social » aux RSAtes, mais, en plus, plafonner le peu de revenus dont ils disposent en s’attaquant au principe des cumuls Allocation – activité réduite.
Si le service social relève d’une quelconque utilité et est nécessaires à la collectivité, pourquoi ne pas en faire de véritables emplois, soumis au Droit du travail et au versement d’une juste rémunération pour les personnes qui seront affectées à ces postes ?
Rappelons aussi que le principe des cumuls a été mis en place pour permettre à des personnes très éloignées de l’emploi de reprendre pied et, surtout, faire face à un certain nombre de dépenses inhérentes à la recherche d’emploi.
Mais Laurent Wauquiez, plutôt que de conduire une réflexion constructive avec les acteurs concernés, préfère stigmatiser toute une frange de la population et traiter lesRSAstes comme des individus ayant commis des faits délictueux et condamnés à indemniser la société à travers des «TIG».
Faut-il encore rappeler qu’après 30 ans de politiques de l’emploi, aucun gouvernement n’a réussi à endiguer le chômage. Contrairement à ce que laisse entendre Laurent Wauquiez, ce n’est certainement pas de la faute de plus 4 millions de personnes, dont de 1 million de personnes au RSA ! C’est la conséquence conjointe d’une économie qui ne crée pas assez d’emplois, d’un service public de l’emploi débordé et, surtout, incapable de répondre à la demande, notamment depuis la fusion ANPE- ASSEDIC que Laurent Wauquiez a défendu avec vigueur ; de l’incohérence de l’affectation des fonds attribués à la formation professionnelle qui conduit à l’impossibilité de nombre de demandeurs d’emploi d’y accéder….
Dans ces conditions, comment peut-on envisager de traiter des personnes en souffrance sociale comme des criminels en proposant 5 heures de service social ?
Le 9 mai 2011,
Mouvement National des Chômeurs & Précaires -
Vive l'impôt !
Cher(e)s ami(e)s,
Nous vous rappelons la conférence-débat
Sur le thème
Vive l'impôt !
Pour une contribution fiscale, sociale plus juste et transparente
…Comment ?avec
Les Membres du Comité Local d'ATTAC 05
Le vendredi 13 mai
à 20h30
au Royal Rue Pasteur 05000 GAP
Vous touverez sur le site attac 05 un compte-rendu en tableaux et graphiques du livre de Thomas Piketty :
Des réformes de la fiscalité se succèdent ; une dernière est en préparation avant les élections présidentielles. Elles se traduisent régulièrement par des "cadeaux fiscaux" aux familles ultra-riches et laissent un sentiment d'injustice, de recul de la solidarité, de l'équité et des services publics.
On nous parle régulièrement de bouclier fiscal, d'évasion fiscale, de paradis fiscaux, de niches fiscales : ces termes choisis sont supposés nous donner le sentiment que l'impôt est une menace, que l'Etat nous vole, qu'il faut se protéger et qu'une société sans impôt serait un paradis … sinon gare aux délocalisations, aux fuites des capitaux ! …
Vous avez dit Impôts, Contributions sociales : qu’en est-il au juste? Qui paie ? Quels sont les grands principes ? A quoi sont-ils utilisés ? Un système plus juste et transparent est-il possible ?
Nous vous proposons de venir et de participer à notre prochaine conférence-débat sur ce sujet à partir des livres de Thomas Piketty "La Révolution Fiscale" et de Vincent Drezet "Il faut faire payer les riches".
Nous vous attendons nombreux.
Le Comité Local Attac 05
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :« Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée »- La progressivité de l'impôt inscrite dans la Déclaration des Droits de l'Homme et le préambule de la constitution de 1958 (fait partie du bloc de constitutionnalité) :
- « Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »
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Invitation à faire circuler
Depuis trois ans, la population de Gaza est soumise à un blocus illégal, aux conséquences dramatiques pour la population gazaouie.
Après la Flottille de la Liberté arraisonné par l'armée israélienne dans les eaux internationales, une nouvelle flottille voguera vers Gaza en juin prochain. En France, 60 organisations se sont unies pour affréter "Un bateau français pour Gaza". Le bateau partira du port de Marseille.
L'opération de solidarité nécessite un budget de 500 000€, dont plus de 80% sont déjà collectés.
Dans les Hautes-Alpes, un collectif a vu le jour pour organiser la solidarité des Hauts-alpins (voir la liste à ce jour).
Le Buëch solidaire de Gaza
> Briser le blocus de Gaza
> Promouvoir et faire respecter le droit international
> Répondre à la crise humanitaire de 1,5 millions de Palestiniens
Vendredi 13 mai à partir de 17h30 à Laragne-Montéglin, Salle des Fêtes
> 18h Projection de "Gazastrophe"
> 19h15 Table ronde avec Ziad Madoukh de l'université Al-Aqsa de Gaza
Régine Minetti, présidente régionale PACA du Mouvement de la Paix
Annette Rit, vice-présidente de l'Association France Palestine Solidarité 05
> 20h15 Buffet solidaire
> 21h Concert de la chorale "La Blaisance"
Dimanche 15 mai à partir de 18h à Veynes , au Café du Peuple - rue Jean-Jaurès
> 18h Table ronde avec Ziad Madoukh de l'université Al-Aqsa de Gaza
Pierre Villard, co-président du Mouvement de la Paix> 19h30 Buffet solidaire
> Concert exceptionnel de Bernard Joyet, un des grands noms de la chanson française
A noter, "Gazastrophe" sera projeté au Cinéma des Variétés à Veynes, le mercredi 25 mai.
Il peut être projeté, sur demande, dans votre village. Nous contacter pour l'organiser.« Collectif 05 Un bateau français pour Gaza » : Association des Amis de l’Humanité – AFPS - ATTAC - Collectif Citoyen Solidaire du Briançonnais
COLBASSOL - CCFD – CFDT - CGT - Echangeons le Monde – EELV - FASE – FSU – LDH – Le Fourmidiable - Le Mouvement de la Paix - M'Pep – NPA – PCF
Secours populaire français - Solidarité Maroc - Sud Education - Union syndicale solidaires