LIRE la lettre N°20 du groupe des démocrates et républicains
ENSEMBLE 05 - Page 467
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Conseil général de Gap
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Lu dans la Provence
La SNCF joue avec les nerfs des élus et des usagers
Publié le mercredi 01 juin 2011 à 12H05
Les réservations pour le train de nuit Paris-Briançon à nouveau possibles
Après la suppression des wagons transportant les voitures, puis celle des wagons lits, quid de l'avenir? Ce service appartient pourtant aux "Trains d'équilibre du territoire."
Photo M.F
Il faut donc manifester sur le quai de la gare pour obtenir satisfaction!" Joël Giraud, député et vice-président du conseil régional, était encore agacé hier après-midi par le comportement de la SNCF à propos des réservations pour le Paris-Briançon. Plus de 200 personnes - élus, socioprofessionnels, syndicalistes, association d'usagers et clients - avaient répondu à l'appel du conseil municipal de Briançon et s'étaient retrouvées au départ du train de nuit lundi afin de manifester leur colère face à l'impossibilité de réserver une place dans cette rame.
Ensuite, réunis en séance publique, les élus ont voté à l'unanimité une motion pour la défense de la desserte ferroviaire de leur ville. À l'approche de la saison d'été, ils ont constaté qu'il était impossible d'effectuer une réservation sur le train de nuit Paris-Briançon. En 2010 déjà, "de nombreux usagers avaient été dans l'impossibilité de réserver leur transport pour la saison touristique d'hiver. Il s'agit d'une désorganisation manifeste du système central d'information de la SNCF et cette situation nuit à l'activité touristique, à tel point que des usagers en concluent que les trains de nuit sont supprimés et des clients potentiels choisissent d'autres destinations mieux desservies", lit-on dans la motion.
Ce même lundi 30 mai, se tenait dans la cité Vauban une réunion du comité de ligne Valence - Grenoble - Veynes - Gap - Briançon sous la présidence de Jean-Yves Petit, vice-président en charge des transports à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
De son côté, la députée Henriette Martinez a déploré "que les usagers et les Hautes-Alpes font une fois de plus les frais d'une polémique désastreuse à la veille des vacances." L'élue fait allusion aux relations entre la SNCF, qui organise le trafic, et RFF (Réseau Ferré de France) qui attribue les sillons (les rails). Selon Marc Rivet, représentant la SNCF: "Nous avons des difficultés à faire circuler ce train sur des lignes en travaux." Pourtant, hier matin, tout semblait être rentré dans l'ordre et il était possible d'effectuer une réservation pour l'été. "Cette réaction ultra rapide montre qu'ils étaient prêts à donner satisfaction aux usagers. Tout le monde pense qu'en perdant des voyageurs, la SNCF justifiera la suppression de ce train. C'est un sabotage organisé" conclut Joël Giraud.
Maurice FORTOU
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Moins d'arrêts maladie dans l'économie sociale
Publié par : http://www.localtis.info
Le : lundi 30 mai 2011
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Le travail, c'est la santé – tout particulièrement pour les salariés des
associations, des coopératives et des mutuelles. Une étude auprès de
quelque 550.000 employés de l'économie sociale révèle en effet qu'ils
n'ont été que 5,5% à être en arrêt maladie, une fois ou plus, au cours
de l'année 2008. Ce taux est remarquablement bas : pour l'ensemble des
actifs, il était d'environ 22% en 2007... Quant aux accidents du
travail, on en décomptait à peine 7 pour 1.000 salariés de l'économie
sociale en 2008 – contre 38, globalement, la même année.
Cette étude, qui porte sur des salariés assurés par la mutuelle Chorum,
dans le cadre d'une prévoyance collective, relève toutefois quelques
disparités à travers l'économie sociale. Ainsi les arrêts maladie
sont-ils encore moins fréquents dans les entreprises de 250 salariés et
plus : on n'en décompte que 19,6 pour 1.000 salariés, alors que la
moyenne est de 80 pour 1.000. "Derrière la taille de la structure, c'est
l'existence de collectifs de travail jouant le rôle d'espace de
discussions et de mobilisation autour des problèmes du travail mais
aussi de solidarités entre travailleurs qui est sans doute en jeu",
notent les trois auteurs du Centre nantais de sociologie et de Cides, le
pôle de recherches de Chorum. De même, les accidents du travail
surviennent moins fréquemment dans ces grandes entreprises.
Les différents secteurs d'activité de l'économie sociale sont aussi
inégalement touchés par ces absences. L'étude dénombre pas moins de 706
arrêts maladie pour 1.000 salariés dans les missions locales, et 605
dans le champ de la petite enfance. La fréquence est de 268 dans l'aide
à domicile, et de 269,5 dans l'ensemble du secteur sanitaire. "Ces
résultats confirment qu'il existe bien des liens entre travail et arrêts
maladie, puisque les différences entre secteurs d'activité sont
importantes", concluent Marie Cartier, Emmanuelle Paradis et Johanna
Rousseau. "Il est en revanche plus délicat de démêler quelles dimensions
précises du travail (conditions de travail, organisation du travail,
propriétés des travailleurs) nourrissent ces liens."
Et peut-on au moins expliquer pourquoi l'ensemble de ces salariés sont
moins souvent en congé maladie que dans le secteur lucratif ? A
l'Usgeres, syndicat d'employeurs de l'économie sociale, le délégué
général Sébastien Darrigrand avance une interprétation : "Quand on
interroge ces salariés, ils peuvent certes se plaindre de leurs
rémunérations, ou encore du manque de visibilité sur leurs évolutions
professionnelles. Mais ils valorisent le fait de donner un sens à leur
travail, en participant à un projet collectif." De quoi mieux résister,
sans doute, aux rhumes passagers...
Olivier Bonnin -
URGENT – TRAIN DE NUIT PARIS / BRIANCON –
MANIFESTATION LE LUNDI 30 MAI A 20H A BRIANCON
A l’issue du Comité de Ligne qui se tiendra à Briançon le lundi 30 mai de 18H à 20H salle du vieux Colombier à Briançon, je vous propose, en accord avec le Vice-président en charge des transports de la région PACA, Jean-Yves PETIT, que nous nous rendions en gare de Briançon sur le quai où sera stationné le train de nuit Briançon – Paris (départ 20H28).
En effet, comme cet hiver, le train de nuit n’est pas pour cet été dans le système d’information de la SNCF (qui renvoie la responsabilité sur RFF) au grand dam des professionnels du tourisme, des élus, des usagers.
Il est temps de montrer notre détermination à faire cesser ce désordre, d’autant plus scandaleux que ce train de nuit fait parti des TET (trains d’équilibre du territoire) et est financé par l’Etat pour garantir sa circulation.
Alors soyez nombreux à venir (avec écharpe pour les élus) à cette manifestation.
Montrons notre opposition à ce sabotage organisé.
Cordialement,
Joël GIRAUD