- Gap : 6h48
- Embrun : 7h33
- Montdauphin : 7h52
- L'argentière : 8h08
- Briançon : 8h30
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Les députés ont décidé de revaloriser au titre de 2012 les valeurs locatives qui servent de bases aux impôts directs locaux de + 1,8% alors que l’actualisation des prestations familiales sera de +1% pour la même période.
Le maire de Gap a annoncé le 8 décembre dernier, en début de séance du conseil municipal : «les impôts n’augmenteront pas d’ici la fin du mandat », ce qu’il faut traduire par « les taux des impôts locaux n’augmenteront pas » alors qu’ils ont hélas déjà augmenté de 4,5% depuis le début du mandat.
La fiscalité augmentera donc en 2012 de 1,8% soit beaucoup plus que les revenus de la plupart des gapençaises et gapençais touchés par la crise.
Notre groupe a toujours exigé le « Zéro évolution des taux », il soutiendra donc la proposition du maire d’autant que les taux pratiqués par notre collectivité sont supérieurs aux taux moyens appliqués par des communes comparables à la nôtre pour le foncier bâti et non bâti.
JC Eyraud
Les mutuelles, les mutualistes ont toutes les raisons de se retrouver le 13 décembre avec les syndicats dans les rassemblements organisés partout en France contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement et sa majorité politique.
Celles-ci frappent durement les populations dans leur vie quotidienne et dans l'exercice de leurs droits fondamentaux comme celui de pouvoir être soigné dans de bonnes conditions ou d'être garanti contre les pertes de salaires en cas de maladie. Le coût de la santé qui alimente le renoncement aux soins, la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie, la journée de carence imposée aux fonctionnaires, la violence des attaques verbales du chef de l'État contre les assurés accusés de vol et de trahison sont autant de menaces matérielles et morales contre le devenir de notre protection sociale universelle et solidaire.
Les mutuelles et l'ensemble des organisations syndicales ont donc eu raison de réagir vivement et rapidement contre la taxation des complémentaires santé qui participe de cette même volonté politique de faire payer par la population la crise de financement des dépenses sociales
et publiques.
Le gouvernement doit renoncer à cette taxation et créer au contraire les conditions de nous libérer de manière équitable et rapide d'une dette sociale soumise au jugement des agences de notation et dont le remboursement sert exclusivement les intérêts des investisseurs financiers. C'est le monde à l'envers.
Obtenir la suppression des taxes sur la santé c'est déjà ouvrir dans la société un débat sur le financement juste et efficace de la sécurité sociale.Cette aspiration gagne en audience dans l'opinion publique grâce à la campagne de pétition lancée dans tout le pays par la Mutualité française.
Réunir un million de signatures est à la portée des mutuelles et du mouvement social. La Fédération des mutuelles de France appelle tous ses groupements à mettre à profit la journée de rassemblements et de mobilisations du 13 décembre pour nous rapprocher de la réalisation de cet objectif.
Montreuil, le 12 décembre 2011
L’EAU DU ROBINET, C’EST NOUS QUI LA BUVONS, C'EST NOUS QUI LA PAYONS
NOUS AVONS LE DROIT DE SAVOIR ! NOUS AVONS LE DROIT DE CHOISIR !
Nous vous invitons à signer la pétition en cliquant sur le lien
Une petite vidéo pédagogique sur la dette, légitime ou pas ?
Cliquez sur le lien: