Les mutuelles, les mutualistes ont toutes les raisons de se retrouver le 13 décembre avec les syndicats dans les rassemblements organisés partout en France contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement et sa majorité politique.
Celles-ci frappent durement les populations dans leur vie quotidienne et dans l'exercice de leurs droits fondamentaux comme celui de pouvoir être soigné dans de bonnes conditions ou d'être garanti contre les pertes de salaires en cas de maladie. Le coût de la santé qui alimente le renoncement aux soins, la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie, la journée de carence imposée aux fonctionnaires, la violence des attaques verbales du chef de l'État contre les assurés accusés de vol et de trahison sont autant de menaces matérielles et morales contre le devenir de notre protection sociale universelle et solidaire.
Les mutuelles et l'ensemble des organisations syndicales ont donc eu raison de réagir vivement et rapidement contre la taxation des complémentaires santé qui participe de cette même volonté politique de faire payer par la population la crise de financement des dépenses sociales
et publiques.
Le gouvernement doit renoncer à cette taxation et créer au contraire les conditions de nous libérer de manière équitable et rapide d'une dette sociale soumise au jugement des agences de notation et dont le remboursement sert exclusivement les intérêts des investisseurs financiers. C'est le monde à l'envers.
Obtenir la suppression des taxes sur la santé c'est déjà ouvrir dans la société un débat sur le financement juste et efficace de la sécurité sociale.Cette aspiration gagne en audience dans l'opinion publique grâce à la campagne de pétition lancée dans tout le pays par la Mutualité française.
Réunir un million de signatures est à la portée des mutuelles et du mouvement social. La Fédération des mutuelles de France appelle tous ses groupements à mettre à profit la journée de rassemblements et de mobilisations du 13 décembre pour nous rapprocher de la réalisation de cet objectif.
Montreuil, le 12 décembre 2011
ENSEMBLE 05 - Page 421
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DÉCLARATION DES MUTUELLES DE FRANCE CONTINUONS NOTRE PÉTITION CONTRE L’IMPÔT SUR LA SANTÉ
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EAU SECOURS GAPENCAIS
L’EAU DU ROBINET, C’EST NOUS QUI LA BUVONS, C'EST NOUS QUI LA PAYONS
NOUS AVONS LE DROIT DE SAVOIR ! NOUS AVONS LE DROIT DE CHOISIR !Nous vous invitons à signer la pétition en cliquant sur le lien
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La dette c'est chouette !!
Une petite vidéo pédagogique sur la dette, légitime ou pas ?
Cliquez sur le lien:
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Cent signatures pour " sauver " la montagne
Des militants, sportifs, chercheurs et artistes lancent un appel pour en finir avec le bétonnage des stations
Moins de capital machine, moins de spéculation financière et plus de capital humain ! " Nouveau slogan du Parti de gauche, de Lutte ouvrière, ou d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ? Que nenni. Il s'agit de la conclusion de l'Appel pour nos montagnes lancé vendredi 9 décembre, à Grenoble, par des personnes aussi pondérées que l'astronome Pierre Léna, la navigatrice Isabelle Autissier, le physicien Etienne Klein, le botaniste Jean-Marie Pelt, l'alpiniste Catherine Destivelle ou le chanteur Jean-Louis Murat - mais aussi le maire de Grenoble et député (PS) Michel Destot et le maire (divers droite) de Chamonix, Eric Fournier. -
SNCF
Communiqué de presse
des élus du groupe Front de Gauche au Conseil régional PACA
Solidarité avec les cheminots. Honte à Thierry Mariani
Ce matin, un contrôleur de la SNCF était, une nouvelle fois, agressé dans un TER de Provence Alpes Côte d’Azur.
La multiplication de ce genre d’incidents, parfois plus graves, continue de détériorer un climat déjà extrêmement tendu.
Mais, cela Thierry Mariani ne semble guère s’en préoccuper, allant même jusqu’à déclarer que «le droit de retrait des cheminots n’ait pas justifié». Dans sa lancée, il poursuit avec une comparaison scandaleuse entre les fonctions de cheminot et de policier. Au vu des évènements tragiques récents, il faut vraiment que le ministre des transports soit à court d’argument pour utiliser le décès d’un fonctionnaire de police afin de dénaturer le ras-le-bol des contrôleurs.
Quel mépris et quel cynisme à l’égard de tous ces fonctionnaires, garants de nos services publics et de notre sécurité.
Quant à la SNCF, malgré les centaines de millions d’euros qui lui sont versés par le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur, elle s’avère incapable d’assurer un service correct, sécurisé, respectant les horaires et les usagers. Le manque d’effectifs, le non remplacement des départs à la retraite sont devenus criants, dangereux pour la sécurité des travailleurs et des usagers.
Il est grand temps que la Direction de la SNCF mette en place les moyens nécessaires qui correspondent au financement du Conseil régional PACA.
09/12/2011
Contacts presse :
Gérard Piel