Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 404

  • Les élus locaux repoussent le chantage de Sarkozy

    Comme il l’avait annoncé lors de son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a reçu le 10 février, les associations d’élus à l’Elysée. Les discussions se sont conclues sur un constat de désaccord. Les responsables locaux refusent d’être « les boucs émissaires » de la stratégie de campagne du candidat-président, visant à faire de la réduction des dépenses sociales son arme de campagne.

    S’exprimant à la sortie de cette conférence, François Fillon a expliqué que les collectivités territoriales devaient participer à la stratégie présidentielle de réduction de la dette publique. « Nous nous sommes engagés à réduire le déficit de 100 milliards d’ici à 2016. Chacun doit participer. L’Etat représente 35 % des dépenses, les collectivités 20 %. C’est une œuvre collective qui doit faire l’objet d’un diagnostic commun et de mesures partagés », a-t-il affirmé.

    Argument majeur du discours présidentiel : les effectifs des agents publics pèsent trop lourd dans les budgets locaux. Alors que les conséquences de la RGPP commencent à être largement critiquées, le chef de l’Etat souhaite que les collectivités suivent un mouvement identique, en réduisant le nombre de leurs fonctionnaires. (Voir l’interview de Baptiste Talbot, secrétaire général de la CGT service public dans la Lettre du CIDEFE 1360 du 10 février 2012)

    Pour ce faire, il propose, à l’image des logiques européennes, « un pacte de stabilité » aux collectivités. Ce dernier devrait faire l’objet d’un débat au Parlement et pourrait être mis en œuvre dans la loi de finances pour 2013. Il permettrait de « fixer la trajectoire des objectifs en matière d’emplois et d’effectifs », a déclaré François Fillon. Le Premier ministre a également fait valoir qu’une nouvelle enveloppe de 2 à 5 milliards d’euros devrait être débloquée pour soutenir les investissements publics locaux, en attendant l’arrivée « dans les plus brefs délais » de la banque publique chargée de remplacer Dexia. Enfin, un système de bonus malus, récompensant les collectivités « vertueuses », et pénalisant les collectivités qui le seraient moins, a été proposé.

    Cette annonce, contraire au principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales, a provoqué un tollé de réactions négatives.

    Après les finances publiques, la conférence a évoqué la question de l’inflation des normes. Un travail sur la réduction de ces dernières devrait être lancé. Il portera à la fois sur les normes existantes et à venir. Une proposition de loi déposée par le sénateur Dolige va être examinée dans ce sens à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le renforcement des pouvoirs de la commission de « contrôle des normes » devrait aussi être abordé.

  • Déclaration commune CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

     

    Réunion intersyndicale du 9 février 2012

    jeudi 9 février 2012

    En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

    En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

    Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

    Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

    Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

    Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

    Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

    Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.

    (NB : La CFDT décidera lors de son conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)

    Montreuil, le 9 février 2012

  • Conseil municipal de la ville de Gap, séance du 10 février 2012

    LIRE l'article du DL du 11 février

    LIRE l'article du DL du 12 février

  • Conseil municipal de la ville de Gap, séance du 10 février 2012

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifLIRE la déclaration du groupe G.A.U.C.H.E. sur la gestion de la distribution de l'eau potable