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ENSEMBLE 05 - Page 401

  • Communiqué de presse

     

    l'argentiere

    Comment sauver les Aciéries Fonderie de Provence, à L'Argentière ?

     Une réunion avait été organisée à la préfecture, lundi 30 janvier dernier, en vue de la reprise des Aciéries et Fonderies de Provence, qui emploient une quarantaine de personnes à L’Argentière-la-Bessée. Cette réunion autour de la préfète Francine Prime avait pour but de présenter l’offre de reprise de l’entreprise argentiéroise. 

    Cette offre de reprise a été présentée par le groupe français Metaltemple. Il lui fallait 1,2 million d’euros pour faire repartir l’entreprise. Un tiers pouvait être financé par les banques, il fallait aussi un tiers de ce montant en trésorerie (bancaire aussi, donc). Un tiers pouvait être financé par des subventions et prêts à taux zéro de la Région (280 000 €), du conseil général (100 000 €) ou du fonds Péchiney (40 000 €).

    Hier, nous avons appris que les banques ont définitivement dit non au financement des 400000€ cautionnés à 100% par la CNE et OSEO.

    Dans notre département des Hautes Alpes :

    -                          entre 1994 et 2008, l'emploi industriel a chuté de 12,5 %, avec une perte sèche de 280 emplois.

    -                          novembre 2011, nous ne pouvions que déplorer une augmentation mensuelle du chômage de 2,3 %, soit 10 % sur les douze derniers mois.

    Alors que certains pensaient qu'il y avait un bon œil sur ce dossier, aujourd'hui l'avenir s’assombrit.

    Le Front de Gauche des Hautes-Alpes se positionne et soutien les hommes et les femmes qui se battent pour sauver les emplois industriels indispensables à notre pays, à notre département et nous avançons plusieurs propositions pour protéger et développer notre industrie nationale et départementale.

    l'argentiereDes mesures d’urgences

    • Interdire les licenciements boursiers : une entreprise dont les profits augmentent ne doit plus avoir le droit de supprimer des emplois !
    • Rétablir l’autorisation administrative de licenciement supprimée par la droite en 1987.
    • Mettre en place un droit de véto des représentants des salariés sur les décisions stratégiques (dont les délocalisations ou fermetures de site) et un droit de reprise en coopérative
    • Réquisitionner si besoin les outils de production menacés : l’article 410-1 du code pénal prévoit que « les éléments essentiels du potentiel économique de la nation » doivent être défendus. Mais aucune loi n’a jamais été votée pour permettre l’application de ce principe. Il est urgent de mettre en place une telle loi de défense économique.

     Des mesures de long terme

    • Mise en place d’un pôle financier public pour relancer l’investissement productif utile.
    • Relocalisation de la production : taxation des productions délocalisées ; visas écologiques et sociaux sur les importations ; taxation kilométrique des productions lointaines.
    • Création de pôles publics de l’industrie qui œuvreront selon les principes de la planification écologique à la reconstruction des industries dont le pays à besoin.

    Pour nous, sauver l'économie réelle, c'est reprendre le pouvoir de l'argent aux banques !!!

    Contact presse pour le Front de Gauche des Hautes-Alpes :

    Franck Gatounes : 06.81.88.40.83, gats3@orange.fr

     

     

     

     

  • Le traité "MES" doit être soumis en urgence au Conseil Constitutionnel

    Les parlementaires Front de gauche, Parti communiste et Parti de gauche, sénateurs et députés, s’adressent à leurs collègues de la gauche pour saisir le Conseil Constitutionnel de la conformité du traité instituant le mécanisme européen de solidarité avec la Constitution de la France, comme le permet l’article 54 de la Constitution.

    Alors que pour les traités de Maastricht, Amsterdam, pour le Traité Constitutionnel Européen et le Traité de Lisbonne, une telle saisine en amont avait été décidée, le Président de la République et le gouvernement n’ont pas jugé bon de le faire sur ce traité « MES » qui anticipe l’abandon de souveraineté budgétaire imposée par le traité de stabilité, de coordination de gouvernance qui, lui, doit être signé le 1er mars.

    Cette confusion, voulue bien entendu, ne peut masquer la réalité : pour bénéficier du mécanisme européen de stabilité mis en place par le traité soumis actuellement à la ratification du Parlement, les Etats devront se mettre sous la tutelle budgétaire de Bruxelles.

    La Constitution de la France, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui en est le préambule, établit la souveraineté du peuple et de ses représentants en matière de politique budgétaire. La contradiction est donc manifeste.

    La mise en œuvre de ces traités déjà soumis à ratification ou à venir, doit donc entraîner une révision de la Constitution.

    Les parlementaires du Front de gauche proposent donc de demander au Conseil Constitutionnel de statuer dans l’urgence sur ce point.

    Paris, le 22 février 2012.

  • Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public de Briançon Membre de la Coordination Nationale des Hôpitaux et Maternités de Proximité

     

     

     

    APPEL A RASSEMBLEMENT SAMEDI 25/2/2012 à 14h

    AU ROND POINT GRAND’ BOUCLE DE BRIANçON

     Vous avez appris que, lors d’une conférence de presse le 9/2/2012 à Marseille, le Directeur de l’Agence Régionale de Santé PACA, aux ordres du Gouvernement, a dévoilé publiquement la version définitive de son Projet Régional de Santé 2011-2016.

     Apparaît, entre autres, la suppression de l’autorisation d’activité du Service de Réanimation de l’Hôpital de Briançon pour 2016 (8 autres sur les 45 de PACA seront concernés)

    Cette déclaration confirme ce que les citoyens avaient découvert lors de la réunion de la Conférence de Territoire du mardi 6 décembre 2011 à Briançon : le Centre Hospitalier de Briançon serait amputé de son Service de Réanimation.

    Depuis début décembre, la Population informée par les syndicats de l’hôpital, par des élus et par notre association, a manifesté son opposition à ce projet

    ·         En « s’invitant » à la réunion du 6 décembre à la salle du Prorel

    ·         En se rassemblant dans la cour de l’hôpital le 19 décembre

    ·         En signant une pétition qui dépasse les 7000 signatures

    ·         En occupant le rond point de Grand’ Boucle le 7 janvier

    Des courriers ont été envoyés à l’ARS en respectant les délais, le ministre a été interpellé par nos élus, de nombreuses motions ont été prises par des municipalités, la presse a relayé sans arrêt tout ce qui concernait l’hôpital….

    Rien n’y a fait, la décision a été prise le 30 janvier comme le prouvent les documents disponibles sur le site de l’ARS PACA….

     Ça n’a pas suffit ! Nous continuerons donc nos actions sous toutes les formes qui nous paraitront adaptées aux circonstances et pendant tout le temps nécessaire pour que le Service Public garantisse l’égalité des soins pour tous, dans nos montagnes y compris.

    Nous exigeons toujours

    -          le maintien inconditionnel du Service de Réanimation

    -          les moyens necessaires au développement de l’Hôpital Public de Briançon.

    Nous appelons donc nos adhérents et sympathisants, les membres de toutes les autres organisations associatives, syndicales et partis, toutes tendances confondues, les citoyens et leurs élus du Nord 05 à poursuivre la résistance :

     -        En relayant cet appel urgent par mail sur leurs réseaux

     -          En continuant à signer la pétition

     -          En se regroupant avec leurs badges et leurs drapeaux

     au Rond Point de Grand’ Boucle samedi 25 févrierà 14h

     

    pour faire parler de l’Hôpital de Briançon

    partout en France

    et en Italie.

     

     

  • L'EDITO

     Urgence pour une autre Europe 

    Plan européen après plan européen, la Grèce s'enfonce dans la crise !

    La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. Pour la cinquième année consécutive, 2011 se solde par une récession économique. En un an, le PIB grec a chuté de 233 milliards à 218 milliards (-7%). Le chômage a progressé de 8% à 20%.

    Pourtant, les « bonnes recettes libérales » qui devaient redresser la situation ont été appliquées. Conséquences : baisse des salaires, des emplois dans la fonction publique, de la protection sociale. Le bilan de la politique Merkozy imposée aux grecs est accablant.

    De l'avis de nombre d'observateurs économiques dans le monde, c'est l'échec économique : des chinois à Georges Soros (spéculateur hors pair qui s'y connaît), du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz à de nombreux analystes financiers, tous s'inquiètent de l'aveuglement européen. Même l'Union Européenne n'a plus l'air de croire à la politique qu'elle dicte au gouvernement grec, comme au gouvernement qu'elle a mis en place en Italie.

    Les mots manquent pour décrire ce qui se passe, ce qui est infligé au peuple grec.

    Les salaires et les retraites sont amputés de 50 % et parfois plus. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des milliers de SDF misérables, affamés et en haillons.

    Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquences, à l'exemple de la santé, que le nombre de lits d'hôpitaux est réduit de 40 %, qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base. Des milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrant de maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève échéance faute de subsides et de médicaments.

    Les femmes grecques, premières licenciées, sont contraintes d'assumer par le travail domestique ce que les services publics ne font plus.

    Enfin, pour l'école, l'État grec n'est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l'année scolaire commencée en septembre.

     

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  • TROP, C’EST TROP !

    TOUS DANS L’ACTION LE 29 FEVRIER 2012


    Le 29 février 2012, ensemble, à l’appel de tous les syndicats d’Europe agissons pour dire non à l’austérité.
    Une vaste campagne de culpabilisation se développe. Partout, les salariés s’entendent dire qu’ils coûtent trop cher. En France, le Président de la République a annoncé deux mesures qui à nouveau vont frapper durement les salariés, les retraités, les privés
    d’emploi.
    Après la réforme des retraites de 2010 et les deux plans d’austérité de 2011, il aggrave la situation en voulant augmenter la TVA, l’impôt le plus inégalitaire, diminuant encore le pouvoir d’achat pour le plus grand nombre de salariés. La Protection sociale serait une nouvelle fois fragilisée.
    Il entend instaurer des accords « compétitivité emploi » légalisant ainsi le chantage des employeurs « emploi contre salaires et temps de travail ». Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause d’un pilier essentiel du droit social français et du contrat de
    travail.
    Plus globalement, age de départ à la retraite, durée légale du travail, conventions collectives, procédures de licenciement, salaire minimum, droit de grève, service public et protection sociale … tout devrait passer à la moulinette de « la compétitivité ».
    Pourtant les moyens existent pour une autre politique. Le bouclier fiscal fait bénéficier de cadeaux par milliards aux plus riches, les exonérations de cotisations sociales ne profitent qu’au patronat, etc… La richesse créée va toujours aux mêmes ! Nous nous prononçons pour une autre répartition des richesses en faveur des salariés, des retraités, des privés d’emploi.
    Partout en Europe, les mêmes logiques sont imposées de façon coordonnée. En effet, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de passer un cran supérieur pour instaurer l’austérité. Ils s’apprêtent à signer un nouveau traité, le 1er mars prochain, élaboré à quelques uns en dehors de toute procédure et consultation démocratique. Il imposerait un carcan budgétaire et économique à des pays déjà durement touchés par le chômage et la récession. L’austérité s’imposerait à tous, encadrant toute négociation au niveau national, sectoriel et d’entreprise et réduisant les capacités d’intervention des organisations syndicales.
    Lors du T.C.E., les Français, comme les Irlandais, seuls peuples à être consultés, avaient clairement dit NON. Pourtant, les gouvernements sont alors passés en force. Aujourd’hui, sans consultation on veut nous imposer un traité dont les conséquences seraient de faire supporter à ceux qui produisent les richesses les conséquences de la crise capitaliste, à l’image de la Grèce.
    Ce traité est contraire à l’Europe sociale à laquelle nous aspirons, il ne ferait qu’alimenter les rejets des solidarités, les replis nationaux, la montée des forces nationalistes et d’extrême droite.
    Dans toute l’Europe, les syndicats s’opposent à ce traité. Pour la première fois la Confédération Européenne des Syndicats dit clairement NON à un traité européen. Ils appellent ensemble à agir le mercredi 29 février 2012, veille du sommet européen
    pour dire non à l’austérité et exiger des réponses pour l’emploi et la justice sociale.
    Dans les Hautes Alpes, les syndicats CGT, FSU et Solidaires appellent les salariés à se
    mobiliser, à décider de la GREVE sur les lieux de travail et à participer à la MANIFESTATION INTERPROFESSIONNELLE organisée à Gap le mercredi 29
    février 2012 à 11h00 ( Place Jean Marcellin, devant la Maison de l’Europe) jusqu’à la
    Préfecture des Hautes Alpes.
    Gap, le 17 02 2012