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ENSEMBLE 05 - Page 268

  • Comment mieux éduquer petits et grands à l'environnement


    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : mercredi 27 novembre 2013

    **************

    L'assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental
    (Cese) a adopté à la quasi-unanimité le 26 novembre un avis intitulé
    "L'éducation à l'environnement et au développement durable tout au long
    de la vie, pour une transition écologique" réalisé à la demande du
    gouvernement. Parmi les propositions : la généralisation des "sorties
    natures et classes découvertes" dans les écoles, une meilleure prise en
    compte des questions d'environnement dans la formation professionnelle
    et l'intégration d'un volet d'éducation à l'environnement dans tous les
    plans et schémas nationaux, régionaux et départementaux de politiques
    publiques.

    "Il n'y aura pas de transition écologique possible sans éducation au
    changement", estiment Antoine Dulin, délégué national aux scouts et
    guides de France, et Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour
    la protection des oiseaux (LPO), co-rapporteurs de l'avis du Conseil
    économique, social et environnemental (Cese) sur l'éducation à
    l'environnement et au développement durable (EEDD) adopté à la
    quasi-unanimité par l'assemblée plénière le 26 novembre.

    Publié deux mois après la conférence environnementale qui a consacré une
    table ronde à ce thème, les 20 et 21 septembre 2013, cet avis résulte
    d'une saisine du Premier ministre. "La conférence environnementale a
    produit des recommandations mais qui malheureusement ne portaient que
    sur le public jeune et l'éducation", a regretté Antoine Dulin. "Nous
    attendons que le ministère de l'Éducation nationale se saisisse de notre
    rapport, et qu'il y ait un travail en interministériel. Le CNTE (Conseil
    national sur la transition écologique) doit également réfléchir à la
    question. Il faut voir notre avis comme une boîte à outils. C'est la
    première qu'un rapport sur ce sujet sort au niveau institutionnel",
    a-t-il rappelé. "Nous sommes déçus de la conférence environnementale car
    elle aurait pu apporter davantage mais il s'agit de la première fois que
    le ministère de l'Éducation nationale passe du temps autour de la table
    - il était absent du Grenelle. Le fait qu'il y ait eu une table ronde
    est une preuve d'attention", a ajouté Allain Bougrain Dubourg.

    Après trois mois de travaux et une vingtaine d'auditions d'acteurs
    divers, le Cese estime que l'EEDD doit se concevoir au sens large et
    concerner tout citoyen, tout au long de la vie. La réussite d'une telle
    politique tournée vers tous les publics implique selon lui de "mener
    dans la durée, de façon itérative, cohérente et convergente, une double
    démarche : une action volontariste de l'Etat et des collectivités
    locales, inscrite explicitement dans les politiques publiques
    d'éducation et de formation, d'information, de jeunesse comme dans
    celles de l'environnement, du développement durable, de l'aménagement du
    territoire, etc. ; un développement plus concerté, suivi et valorisé, de
    projets multi-partenariaux impliquant ensemble tous les acteurs publics
    (Etat, collectivités, établissements publics) et la diversité des
    acteurs de la société civile (associations, entreprises, organisations
    syndicales, familles, jeunes, etc.), les enseignants, les éducateurs,
    les formateurs et le monde de la recherche".

    Systématiser sorties de terrain et classes de découverte

    Concrètement, le Cese avance plus de 200 propositions dans quatre
    directions : "diffuser l'EEDD dans la formation initiale" ; "développer
    l'EEDD dans le cadre professionnel et les cursus de formation continue"
    ; "faire des citoyens et des consommateurs des acteurs avertis tout au
    long de la vie" ; "mobiliser l'ensemble des acteurs publics, privés,
    associatifs pour faire de l'EEDD un projet collectif fédérateur et
    porteur d'exemplarité".

    Concernant la formation initiale, le Cese estime que "les sorties
    scolaires et classes découvertes" doivent être "systématisées pour que
    chaque élève fasse l'expérience du contact avec la nature, sans que les
    financements ne constituent une barrière". Pour cela, "toutes les voies
    de mutualisation de moyens, notamment entre collectivités, pour réduire
    les coûts, méritent d'être explorées". Dans le primaire notamment,
    l'EEDD pourrait aussi se développer sur le temps périscolaire, jugent
    les rapporteurs. "Les collectivités pourraient être sollicitées afin
    d'étudier, dans ce cadre, comment développer des activités pédagogiques
    mutualisées sur le thème de la nature ou de la biodiversité". Le Cese
    propose que les projets éducatifs territoriaux prévus par le Code de
    l'éducation fassent explicitement référence à l'EEDD et que les
    activités retenues s'inscrivent "chaque fois que possible dans ses
    enjeux". Il recommande aussi "une réflexion autour d'un examen sur un
    sujet de développement durable au brevet et au baccalauréat". Ces
    évolutions impliquent d'intégrer l'EEDD dans la formation initiale et
    continue du corps enseignant. Le projet d'avis souligne également la
    nécessité d'"intégrer l'EEDD dans l'enseignement supérieur, en lien avec
    les secteurs professionnels, en mettant l'accent sur les formations
    d'ingénieurs, de management et de la haute fonction publique".

    Dans le monde du travail, le Cese plaide pour des modules de formation
    continue intégrant les enjeux de l'EEDD et des formations assurées par
    des organismes agréés, dans le cadre de chartes de qualité. La
    thématique EEDD doit aussi "trouver sa place au sein des commissions
    éducation-formation des comités d'entreprises ou des CHSCT (comité
    d'hygiène, de sécurité, des conditions de travail)", remarque le projet
    d'avis. "La sensibilisation et la formation continue des représentants
    de l'Etat et des collectivités doivent être poursuivies", souligne-t-il
    encore.
    Dans la vie quotidienne, "la responsabilisation et le choix du
    consommateur doivent être développés au travers d'informations claires
    et fiables relatives à la traçabilité sociale et environnementale des
    produits", préconise le Cese. Il estime aussi que "des partenariats
    entre acteurs publics et privés et médias audiovisuels publics doivent
    permettre de populariser la démarche grâce à des émissions dédiées" et
    propose "l'élargissement des missions de suivi des programmes du CSA
    (Conseil supérieur de l'audiovisuel) à l'EEDD". Il appelle également à
    prendre en compte le patrimoine naturel dans les Journées du patrimoine,
    organisées chaque année.

    Un volet éducation à l'environnement dans les CPER

    Pour mobiliser l'ensemble des acteurs autour de l'EEDD, le Cese propose
    d'insérer un volet EEDD "dans tous les plans et schémas nationaux,
    régionaux et départementaux de politiques publiques (politiques
    éducatives et politiques de développement durable) et dans les contrats
    signés entre l'État et les régions et entre les entités territoriales
    elles-mêmes". Le Conseil national de la transition écologique (CNTE)
    pourrait créer en son sein une commission dédiée à l'EEDD, estime le
    Cese. Il insiste enfin sur la question des financements. "Les actions de
    sensibilisation et d'éducation à l'EEDD devraient pour leur part faire
    l'objet de financements pluriannuels, passant notamment par la création
    d'un fonds régional dédié."

    Invité à s'exprimer lors de la présentation de l'avis, le ministre de
    l'Ecologie, Philippe Martin, a indiqué qu'il s'en servira  "comme base
    pour une politique interministérielle". Il a souligné l'importance de la
    problématique de l'EEDD et souhaité qu'elle soit effectivement prise en
    compte dans la formation initiale et tout au long de la vie. Par
    ailleurs, Philippe Martin a proposé que l'EEDD soit inscrit dans les
    contrats de plan État régions (CPER) ainsi que dans la future Stratégie
    nationale de transition écologique (SNTE). Il a également annoncé la
    création d'une "Journée nationale, puis je l'espère européenne, du
    patrimoine naturel".

    Dans le cadre de l'organisation de la conférence internationale sur le
    climat que la France organisera en 2015, il a aussi indiqué que des
    actions éducatives "vont être mises en oeuvre, notamment dans le cadre
    scolaire", note le ministre. "Je souhaite qu'en Seine-Saint-Denis en
    particulier, puisque la conférence se tiendra au Bourget, et sur tout le
    territoire national, sa préparation soit l'occasion d'ouvrir l'horizon
    de l'éducation à l'environnement et au développement durable", a-t-il
    conclu.


    Anne Lenormand

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  • UNE MEDAILLE DOUBLEMENT MERITEE !

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifLors de la dernière séance du conseil municipal, le 8 novembre, nous avons décerné au maire de Gap, la médaille d'or de la dissimulation, pourquoi ?
    Les gapençais reçoivent actuellement et progressivement leur facture d'eau (LIRE la nouvelle facture  et l'ancienne facture).

    Ils constateront que la référence à l'entreprise VEOLIA EAU a disparu pour faire place à EAU NATURELLEMENT GAP.

    Vérification faite, le règlement du service de l'eau indique " la ville de Gap désigne l’entreprise Véolia Eau Compagnie Générale des eaux à qui la Collectivité a confié par contrat, l’approvisionnement en eau potable des clients desservis par le réseau, adopté par délibération du 29/03/2013."

    Par ce tour de passe-passe, le maire veut supprimer toute référence avec le grand groupe privé qui gère notre eau et ainsi faire croire aux gapençais que l'eau qu'ils boivent serait "naturelle".

    Il est indispensable de rappeler que l'eau distribuée par VEOLIA EAU provient de l'eau de surface du Drac, prélevée à l'aval de la station dépuration d'Orcières puis potabilisée par l'usine de la descente, donc pas naturelle du tout.

    Vous en conviendrez, la médaille d'or de la dissimulation était doublement méritée, d'autant plus que les négociations avec l'ASA du canal de Gap restent toujours bloquées ;  ce ne sera sans doute pas avant 10 ans que nous consommerons... peut-être, de l'eau NATURELLE de la nappe des Choulières.

    Gap le 25 novembre 2013
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
  • Réactions après l'assemblée citoyenne du 23 novembre

    ...je dis bravo à tous les acteurs  de cette initiative et je te félicite pour tes interventions, claires et concises... Martine

    ...pour moi  la soirée était très réussie...tu as joué la "vraie" démocratie...les interventions ont toutes été très précises quant à notre manière de voir les choses...Très satisfaite aussi de voir que les jeunes sont prêt(e)s à s'investir pleinement...
    Je suis sortie de cette soirée revigorée et pleine d'espoir. Françoise
     
    On sent un travail de groupe collectif et une vraie réflexion sur comment  « mettre en pratique concrètement » la démocratie active : l’organisation d’hier en atelier (avec lecture poster avant) en était la preuve ; pour cela « Chapo »  Anne.

    C'est vraiment très bien hier soir, çà fait du bien !!! Je suis rentrée toute légère à la maison, les discussions/échanges bouillonnaient encore dans ma tête ! Charlotte