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ENSEMBLE 05 - Page 171

  • Le RSA en 2014 : une augmentation qui fléchit mais reste soutenue

     

     

    La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur le RSA en 2014.

    Le revenu de solidarité active (RSA) est versé à 2 364 000 foyers allocataires dans la France entière au 30 juin 2014. L’évolution des principaux indicateurs du RSA s’inscrit dans un contexte de fragile éclaircie, marqué par un léger reflux du chômage, malgré une conjoncture économique encore atone.

    Le nombre d’allocataires croît moins vite depuis le deuxième trimestre 2013  : +6% entre juin 2013 et juin 2014 contre +6,9 % l’année précédente. La revalorisation exceptionnelle de 2% du barème du RSA en septembre 2013, prévue par le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, a fait entrer dans le dispositif 15 400 bénéficiaires.

    7500 personnes sont passées du RSA activité seul au RSA socle+activité par le jeu de la revalorisation.

    Durant cette même période, le ralentissement affecte seulement les effectifs du RSA socle : +5,4% (dont +0,6% due à la revalorisation) après +8,1%. Le RSA activité augmente plus vite : +8,2% (dont +0,9% grâce à la revalorisation) contre +2,7% un an auparavant.

    Les effectifs du RSA activité jeune poursuivent leur décroissance (-5,7% entre juin 2013 et juin 2014) dans un contexte économique peu porteur qui durcit l’impact des critères d’attribution fondés sur l’existence d’une expérience professionnelle.

    La population des allocataires se renouvelle de moins en moins vite. Le taux de rotation du RSA atteint 11,1% en juin 2014 et baisse depuis 2010.

     

    En savoir plus : la note de la DREES

  • POUR LA PAIX EN UKRAINE PAR DES MOYENS PACIFIQUES

    Le Mouvement de la Paix se réjouit de la résolution 2202 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’unanimité le 17 février 2015. Dans ses attendus, le Conseil de Sécurité indique qu’il est « fermement convaincu que le règlement de la situation dans les régions de l’Est de l’Ukraine n’est possible que par des moyens pacifiques », puis demande à toutes les parties « d’appliquer pleinement l’ensemble de mesures, notamment le cessez-le-feu général prévu dans ce document1 ». Le Mouvement de la Paix souligne que ces éléments s’inscrivent dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies pour une résolution pacifique et négociée des conflits. De plus cette résolution ayant été adoptée à l’unanimité, engage donc à la fois les USA et la Russie fortement impliqués dans cette crise. Par ailleurs, le Conseil de sécurité se félicite de la déclaration faite par les 4 chefs d’Etat de Russie, d’Ukraine, de France et d’Allemagne en soutien aux accords de Minsk en date du 12 février 2015. Or dans cette déclaration les 4 chefs d’Etats indiquent qu’ils « restent attachés à la perspective d’un espace humanitaire et économique commun allant de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, fondé sur le plein respect du droit international et des principes de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) » Cette dernière position est appréciée positivement par le Mouvement de la Paix qui estime que la paix en Europe et en Ukraine passe par la construction d’une sécurité européenne commune incluant l’ensemble des Etats du continent européen, y compris la Russie, dans l’esprit des principes initiaux de l’acte final d’Helsinki (1975) pour une sécurité commune en Europe. Le Mouvement de la Paix appelle la population à agir pour demander que le gouvernement français poursuive avec sincérité et opiniâtreté les démarches et négociations de tous ordres pour une solution politique et pacifique. Le Mouvement de la Paix 10 mars 2015

    Contact : Roland Nivet : roland.nivet@mvtpaix.org

  • Lettre ouverte aux candidats aux élections départementales

    assurance-dependance-2.jpgPar Frédéric Dutoit, porte-parole du collectif de l’aide à domicile Paca-Corse.

    Lettre ouverte aux candidats aux élections départementales

    Madame, Monsieur,

    Vous briguez un mandat de conseiller départemental lors du scrutin des 22 et 29 mars prochain. Comme vous le savez, c’est l’Assemblée Départementale qui est en charge pour l’essentiel de l’Aide aux personnes dépendantes et fragiles, aux personnes âgées en particulier.

    Le Collectif de l’Aide à Domicile PACA, composé des fédérations professionnelles, des plateformes de services et des associations d’aide, d’accompagnement et de soins à domicile de la région PACAC (Provence Alpes Côte-d’Azur Corse) pousse un cri d’alarme !

    La gravité de la situation de notre secteur exige d’opérer d’urgence d’autres arbitrages. La solidarité nationale et régionale doit s’exercer en portant les tarifs des prestations à domicile à la hauteur des coûts réels. Actuellement, nous ne sommes plus en mesure de répondre aux besoins des personnes dépendantes et fragiles dont nous avons la charge.

    Nous ne pouvons plus assurer les prestations exigées par la puissance publique. Les personnes dépendantes et fragiles de notre région sont en danger. La qualité des services pour les personnes âgées et handicapées est aujourd’hui remise en cause.

    Nous sommes bien conscients que la politique de réduction du déficit de l’état conduit celui-ci à se désengager et contraint les départements à des choix budgétaires drastiques. Mais ce sont les personnes âgées et handicapées qui en supportent les conséquences. Nous ne pouvons plus les accompagner comme il se doit dans la société française du XXIe siècle.

    La situation en région PACAC est encore plus difficile pour les associations d’aide, d’accompagnement et de soins à domicile. Les tarifs horaires APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie) alloués par les départements sont parmi les plus faibles du pays.

    Ils oscillent entre 17 et 19 euros de l’heure de prestation suivant les départements.

    Les réalités budgétaires sont variables d’un territoire à l’autre, mais le coût de l’heure (prix de revient) de nos prestations pour nos associations est semblablement autour de 22 euros.

    Nous n’avons donc plus les moyens d’exercer notre métier dans de bonnes conditions et d’assumer les missions qui nous sont confiées.

    Cette faiblesse tarifaire est injustifiée au regard des besoins. C’est pourquoi, nous souhaitons connaitre vos engagements sur notre demande de révision à la hausse de tous les tarifs horaires des prestations que nous assumons.

    Persuadé que vous mesurez l’importance de notre combat, je vous remercie par avance de votre réponse que nous rendrons publique bien évidement.

    Dans cette attente, je vous prie de croire Madame, Monsieur en l’expression de nos sentiments respectueux.

    Frédéric DUTOIT

    ADESSADOMICILE PACA ; ADMR PACA ; UNA PACA Corse ; CROIX ROUGE filière domicile Sud-Est ; PSP PACA ; URIOPSS PACA ; ADMR 13 ; ADMR 84 ; UNA 13 ; UNA Corse ; UNA Var ; UNA Vaucluse ; CQFD ; DOM’INNO ; ABEILLE A DOMICILE ; ACAD ; ADAR Provence ; ADORAM ; ADRIS ; AGAFPA ; AIDE AUX FAMILLES Valréas ; AMFD ; ARCADE ; ART DE VIVRE ET BIEN ETRE ; LA COMMUNAUTE ; DOM EMPLOIS ; ENTRAIDE VAISON ; GENERATIONS SERVICES ; IRIS 83 ; LA JOIE DE VIVRE ; OMIAL ; OBJECTIF FAMILLES ; SAUVEGARDE 13 ; PRESENCE A DOMICILE 84, 04 et 05 ; PVSA DOMICILE ; UNION FAMILIALE des BdR ; VARSEF ; VIFACI’L