Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 167

  • Jérusalem-Est colonisée souffrance et résistance des Palestiniens

    Conférence-Débat
    de Jacques Picard, conseiller régional Île-de-France, initiateur de la coopération décentralisée entre l’Île-de-France et le gouvernorat palestinien de Jérusalem-Est
    Jeudi 2 avril 2015 à 20h
    salle Dum'ART 14 av. Cdt Dumont à Gap


    En 1967, Jérusalem-Est était occupée militairement par l’armée israélienne et en 1980, elle était purement et simplement annexée par Israël. Cette occupation et cette annexion, qui durent jusqu’à aujourd’hui, sont illégales, condamnées par l’ONU et toute la communauté internationale. Cela n’empêche pas Israël d’y mener une politique de judaïsation et d’apartheid à l’encontre des Palestiniens qui y vivent (démolition, confiscation de maisons, retrait du droit de séjour, restriction à la circulation, impossibilité de vivre en famille etc.). Une pression permanente à l’expulsion des Palestiniens de Jérusalem. La politique de judaïsation vise aussi à anéantir la dimension chrétienne et musulmane de la ville.
    Jacques Picard est Conseiller régional d’Île-de-France. Dans ce contexte difficile d’occupation et de colonisation, il a été l’initiateur et est aujourd’hui l’élu référent de la première coopération décentralisée entre une collectivité française, la Région Île-de-France, et le gouvernorat palestinien de Jérusalem-Est, ce qui est historique. Il nous expliquera en quoi cette « diplomatie des territoires » peut être un levier important de la solidarité avec le peuple palestinien, afin que celui-ci puisse, un jour, vivre libre et en paix avec le peuple israélien.


    La conférence est organisée par :
    l’Association France Palestine Solidarité (AFPS05), Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement Terre solidaire (CCFD), E'Changeons le Monde, le Mouvement de la Paix,
    IPNS

  • Les résultats du second tour des élections départementales 2015

     

     

    (photo-fabrice-anterion).jpgLe Ministère de l’Intérieur publie sur son site les résultats du 2ème tour des élections départementales.

    - VOIR LES RESULTATS par département

  • Gap: prochaine séance du conseil municipal le 10 avril prochain

    20130709_140604.jpgBonjour,
     
    la prochaine séance du conseil municipal de Gap est fixée au VENDREDI 10 AVRIL à 18h15 à l'hôtel de ville (la séance est publique).
    Nous aurons le dossier du conseil le vendredi 3 avril dans la matinée.
     
    La préparation se fera le MARDI 7 AVRIL à 18h30 salle la mutualité immeuble le St Denis passage Montjoie.
     
    Nous comptons sur ton active participation.
     
    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD

  • Une analyse intéressante sur les résultats du FN aux dernières élections départementales

    Vote_Premier_Tour.JPGAu niveau local, surprise, ce sont, en général, les grandes villes où le vote frontiste augmente nettement alors qu’il diminue, voire chute dans les zones les plus rurales.

     

    Les résultats du premier tour des départementales, dimanche dernier, ont été accueillis avec un certain soulagement par la gauche. Elle ne reculait plus depuis les élections européennes et le Front national atteignait 25% alors que plusieurs sondages l’avaient placé au-dessus de 30%. Mais bientôt, le discours de la peur a repris, attisé par les tirades des Le Pen père et fille et de Florian Philippot mettant en avant une formidable progression du FN dans la ruralité, particulièrement dans les périphéries les plus lointaines soi-disant abandonnées par la République. Une comparaison au niveau communal avec les résultats du FN à l’élection européenne de l’an dernier ne montre rien de tel. Au contraire.

     

    D’abord, le FN ne progresse pas en pourcentage (mais en voix, car l’abstention a été plus faible). Il obtient 25,24% des suffrages, contre 24,85% en 2014. Mais Paris et Lyon, n’ayant pas voté à l’élection de dimanche dernier, en raison de leur statut métropolitain, il faut effectuer la comparaison en retirant ces deux villes du résultat de 2014. Comme le FN avait obtenu alors 9,3%, à Paris et 13,6%, à Lyon, le score de 2014 sans ces deux villes remonte à 25,6%. Stagnation donc.

    Au niveau local, surprise, ce sont, en général, les grandes villes où le vote frontiste augmente nettement alors qu’il diminue, voire chute dans les zones les plus rurales. Les baisses les plus spectaculaires se situent au sud de la Loire dans pratiquement tout le Massif central (12 points de chute en Corrèze et dans le Cantal, 10 en Lozère, 6 dans l’Aveyron), dans le piémont pyrénéen (12 points de chute dans le Gers, 6 dans les Pyrénées-Atlantiques, 8 en Ariège et même 4 dans les Pyrénées-Orientales), et dans les Alpes (15 points de chute dans les Hautes-Alpes, 9 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 5 en Savoie). Inversement, le FN gagne des points dans la plupart des grandes villes, y compris dans leur centre et cela sur tout le territoire : 5 points de mieux qu’en 2014 à Strasbourg, 4 à Metz, Dijon et Grenoble, 3 à Nantes, Rennes, Tours, Lille, 2 à Bordeaux, 1,5 à Toulouse.

     

    Au nord de la Loire, la situation est un peu différente dans les zones rurales. La diminution du score du FN est supérieure à 4 points dans les campagnes de Normandie, de Picardie et du Nord. Cela s’explique en partie par le rôle personnel que jouait Marine Le Pen en tête de liste dans la circonscription nord-ouest à l’élection européenne mais qui n’occupe plus une place privilégiée dans cette région à l’élection départementale. Plus à l’ouest, en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire, le FN progresse, mais il gagne plus dans les zones urbaines que dans les zones rurales, par exemple sur les côtes bretonnes plus qu’au centre de la région. Enfin, le front augmente ses scores déjà élevés dans une large fraction sud et est de la région parisienne s’étendant à l’Eure-et-Loir, l’Aube, la Marne, l’Yonne et le Loiret.

     

    Comment comprendre de telles évolutions qui ne correspondent pas aux litanies habituelles sur le vote périphérique. Est-ce l’attitude martiale et combative de Manuel Valls qui a permis la reconquête des campagnes ? Mais si cela est vrai au sud de la Loire et au nord-ouest, ce ne l’est pas dans l’ouest profond ni en Champagne. Et pourquoi, les urbains, pourtant en moyenne plus réceptifs à la gauche, auraient-ils fait la sourde oreille ?

     

    On a tendance à exagérer le rôle des déclarations (et des gesticulations) politiques à la veille des élections alors que des tendances plus profondes sont à l’œuvre. Cela témoigne d’un certain mépris envers l’électeur réputé versatile et influençable. Or, la différence de l’objet des votes de 2014 et de 2015 a été prise au sérieux par les électeurs. La nature du scrutin et ses enjeux à long terme ont été mis en balance, dans un cas, en ce qui concerne l’avenir de l’Europe, dans l’autre, l’avenir des instances locales. Les campagnes n’ont pas seulement voté pour le FN en 2014, mais contre l’Europe que ce parti était le seul à vilipender. Elles estimaient, en effet, souffrir de la concurrence et de la PAC, et voyaient les aides de Bruxelles fondre.

     

    Cette raison ne vaut plus pour l’élection départementale lors de laquelle les ruraux ont, au contraire, exprimé une défense des échelons locaux que le FN représentait mal faute de cadres et pour avoir nationalisé les enjeux. Inversement, les villes et surtout les métropoles, dont le vote est toujours plus favorable au oui que la moyenne lors des référendums sur l’Europe, n’ont pas soutenu le front en 2014 en raison de son hostilité à Bruxelles, puis lui ont été légèrement plus favorables en 2015, cette hypothèque étant levée, ou bien sont tout simplement revenues à leur étiage habituel, une fois l’Europe mise (presque) hors de cause.

     

    Ces flux et reflux du vote FN au cours de la dernière année ne modifient toutefois pas, en profondeur, sa couverture territoriale qui reste contrastée avec plus de 30% des voix dans le Nord-Est et sur les rivages méditerranéens et moins de 20% à l’Ouest, au Centre et au Sud-Ouest. Une répartition que la théorie du vote périphérique est là aussi incapable d’expliquer.

     

    Derniers ouvrages parus : Atlas des inégalités. Les Français face à la crise, Autrement (2014) et, avec Emmanuel Todd, Le Mystère français, le Seuil, (2013).

     

    Hervé LE BRAS Démographe, école des Hautes études en sciences sociales et Institut national d'études démographiques (EHESS-Ined)

  • Communiqué de « La Gauche -Solidarité et écologie » et de ses candidats sur le canton de Veynes-Dévoluy

     

     

    Karine Briançon

     

    Marie-Christine Mouraret

     

    Jean-Claude Charitat

     

    Laurent Eyraud-Chaume

     

    Les résultats des élections départementales sur le canton de Veynes-Dévoluy marquent une nette victoire pour les candidats de l'UMP, Madame Saudemont et Monsieur Bernard. Le nouveau découpage du canton a permis à ces derniers de faire jouer à plein régime le clientélisme et les vieilles méthodes de la droite locale.

    Le Parti Socialiste subit une lourde défaite, payant ainsi son soutien au gouvernement Valls et à la politique d'austérité. En effet c'est apparemment son électorat qui s'est massivement abstenu, ou a voté blanc ou nul.

    Notre rassemblement citoyen, porté par le mouvement Ensemble et soutenu par EELV et le PCF, réalise 21,5 % des suffrages sur l'ensemble du canton. Nous sommes premiers à Rabou (64.6%), deuxièmes à Manteyer (21.8%), Châteauneuf-d'Oze (31.25%) et Veynes (26.9%). Ces résultats dévoilent une réelle dynamique citoyenne en faveur de la solidarité et de l'écologie. Ils démontrent que l'alliance du rouge et du vert peut être le ferment d'une nouvelle gauche, demain majoritaire dans le pays.

    Les électeurs de gauche sont à nouveau majoritaires au sein de la commune de Veynes et nos candidats réalisent un meilleur score que ceux du PS : c'est un des faits marquants de ce scrutin. Notre démarche de rassemblement et de politique citoyenne marque des points à chaque scrutin. Cette dynamique de terrain permettra demain à la mairie de Veynes de retrouver ses couleurs, celles de la solidarité et de l'hospitalité.


    En attendant nous vous remercions, vous qui nous soutenez avec fidélité et de plus en plus nombreux. Notre collectif continuera à œuvrer sur la commune et le canton pour faire vivre ces valeurs, vous y avez votre place !

    Veynes le 25 mars 2015