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ENSEMBLE 05 - Page 138

  • Engagement des maires et présidents d’intercommunalité de France pour le climat

    Fotolia_42431875_RET_MONTAGEDe menace, le changement climatique est devenu une réalité. En de nombreux points du globe, il a déjà des conséquences désastreuses. Nos territoires, de métropole et d’Outre-mer, subissent désormais la violence accrue des aléas climatiques, l’augmentation de la fréquence, de l’amplitude et de l’intensité des sécheresses, des tempêtes et des inondations.

    Face aux effets multiples (alimentaires, sociaux, économiques, environnementaux, sanitaires, financiers…) induits par les changements climatiques, l’urgence est avérée.

    La responsabilité est mondiale et collective. Elle est aussi individuelle et locale. La forte probabilité d’atteintes graves, parfois irrémédiables, aux équilibres de notre planète nous oblige.

    Nombre de possibilités s’offrent à nous pour anticiper, pour prévenir, pour éviter, pour limiter et pour réparer les dégâts. Adapter nos priorités d’investissement et nos modes de vie aidera à établir de nouveaux équilibres, soutenables au plan environnemental comme économique.

    La transition énergétique peut et doit accompagner le développement des territoires.

    Chacune, chacun, à son niveau, peut et doit prendre part à ce défi.

    Les États sont en première ligne pour mettre au point, au niveau mondial, les grands caps à suivre comme leurs déclinaisons nationales, en partenariat avec la diversité des opérateurs économiques, sociaux et environnementaux.

    Nous, maires et présidents d’intercommunalité, souhaitons ardemment que les instances internationales parviennent, à Paris, à un accord universel ambitieux, contraignant et vérifiable. Pour assurer cette réussite, nous assumons pleinement nos responsabilités et oeuvrons, en tant qu’acteurs locaux majeurs, à la transformation écologique des territoires. La protection de l’environnement est une des missions fondatrices des communes.

    C’est ainsi que nous, maires et présidents d’intercommunalité, en charge de politiques publiques territoriales, sommes déjà à la manoeuvre.

    Notre proximité avec les forces vives des territoires, notre connaissance du terrain et nos compétences opérationnelles nous permettent d’agir concrètement pour mettre en place des solutions efficaces visant à éviter, à réduire les changements climatiques et à en atténuer les effets.

    Nous agissons également pour faciliter l’adaptation de nos territoires aux évolutions en cours, qu’elles soient d’origines climatique, démographique ou liées à la raréfaction des ressources naturelles. De multiples innovations témoignent de notre capacité à préserver la ressource naturelle, à encourager une mobilité durable, à réduire les inégalités sociales et écologiques, à bâtir des filières d’économie sociale, solidaire et circulaire.

    Ces solutions, de court, moyen et long terme qui articulent des réponses politiques, techniques, financières et comportementales, s’avèrent efficaces, à l’épreuve du principe de réalité et des atouts et spécificités de nos territoires.

    Nos actions sont déjà nombreuses et diversifiées. Il nous faut aujourd’hui les généraliser et les renforcer pour contribuer à atteindre l’objectif fixé par l’Union européenne de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

    Les 500000 élu-e-s de proximité que, nous, maires et présidents d’inter communalité, formons avec nos collègues élus municipaux et inter communaux, constituent autant d’interfaces avec les forces vives de la société civile. Ils permettent, en tous points du territoire, en métropole comme en Outre-mer, d’entretenir l’esprit républicain.

    Cette dentelle démocratique que constitue le réseau de nos 36 000 communes est une chance inestimable pour une mobilisation générale au service du climat. L’ampleur des risques encourus par nos propres territoires ainsi que par d’autres plus fragiles dans le monde nous invite à montrer l’exemple d’un engagement plein et entier.

    Aussi, à ce jour :

    • considérant les risques que les changements climatiques font encourir aux populations de nos territoires et du monde entier ;

    • considérant l’impact de nos décisions sur le présent et sur l’avenir ;

    • considérant que les actions concrètes les plus efficaces émergent souvent du terreau fertile de nos territoires ;

    • considérant notre proximité avec les citoyens et la force de percolation que notre fin maillage territorial permet ;

    • et, considérant le poids et le rôle économiques de nos collectivités qui demeurent incontournables ;

    Nous, maires et présidents d’intercommunalité de France, prenons l’engagement solennel :

    • de placer l’enjeu climatique au coeur de chacune de nos décisions, dans le cadre d’une véritable stratégie de court, moyen et long terme ;

    • de conduire des actions exemplaires efficaces, démonstratives et à « haute valeur reproductible » afin d’entraîner les acteurs de la société civile à agir dans la même direction ;

    • d’impulser toutes formes de coopération possibles avec la société civile, avec les acteurs économiques et avec les institutions permettant d’accompagner et de prolonger l’action publique locale ;

    • d’atténuer, à la hauteur de nos moyens, dans un esprit de solidarité territoriale et sociale, l’impact sur le climat des activités et du fonctionnement de nos communes, de nos intercommunalités et plus largement de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux de nos territoires ;

    • de veiller à l’adaptation de nos territoires aux changements climatiques en cours et à venir.

    À cet effet,

    Notre association invite l’ensemble des maires et des présidents d’intercommunalité de France à puiser dans le vaste réservoir de mesures déjà expérimentées avec succès sur nos territoires et dont un échantillon accompagne cet Engagement solennel. Ces actions gagneront en efficacité à être organisées au sein d’une stratégie locale, globale et régulièrement évaluée.

    En parallèle de cet Engagement, nous demandons solennellement à l’État de desserrer l’étau des contraintes normatives et financières qui complique et freine la mise en oeuvre de nos engagements.

    Nous souhaitons qu’il reconnaisse, accompagne et libère nos capacités d’action et d’innovation au service de nos concitoyens dans le cadre d’équilibres climatiques soutenables.

    - Télécharger la plaquette

     

     

  • ALIMENTATION EN EAU DE GAP: IL Y A URGENCE !

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifA plusieurs reprises, depuis quelques années, nous sommes intervenus dans les media et avons interpellé le maire de Gap pour demander un changement dans les modalités d'alimentation de la ville en eau potable.
    Celle-ci, en effet, est effectuée, pour l'essentiel, par de l'eau de surface du Drac prélevée aux Ricous, acheminée par l'A.S.A. (Association Syndicale Autorisée) du canal de Gap jusqu'à l'usine de potabilisation de la Descente et ensuite traitée pour être rendue potable. Ces prélèvements ont des conséquences importantes sur le Drac qu'ils assèchent fortement et sur le Champsaur car des périmètres de protection des eaux sont nécessaires. Par ailleurs, des traitements importants sont indispensables pour rendre cette eau propre à la consommation,
    D'autres solutions sont possibles, étudiées depuis plusieurs années par les experts, qui consisteraient à alimenter la ville de Gap par des prélèvements souterrains dans la nappe d'eau des Choulières. Les débits importants et réguliers de cette nappe permettraient d'assurer une alimentation régulière en eau des gapençais, sans risque de pénurie. Par ailleurs, la qualité sanitaire exceptionnelle des eaux ne nécessiterait que des traitements mineurs.
    Lors de la séance du conseil municipal du 10 avril dernier, nous avions interpellé le maire de Gap sur l'évolution du dossier concernant l'alimentation de la ville en eau potable à partir de la nappe des Choulières et sur l'adhésion de la commune au S.I.E.N.A.D. (Syndicat Intercommunal d'Exploitation de la Nappe Alluviale du Drac).
    Le maire avait répondu que la ville adhérerait au S.I.E.N.A.D. quand le problème de la convention qui nous lie à l'A.S.A. du canal de Gap serait réglé.
    Nous avons appris le 30 octobre dernier, par la presse, qu'une enquête publique avait débuté le mardi 27 octobre, pour une durée de 1 mois, proposant la mise en place de périmètres de protection des lieux de captage et de stockage des eaux du Drac.
    Une fois de plus nous déplorons l'absence de transparence de la majorité municipale car ce dossier TRES IMPORTANT concerne les 42 000 habitants de notre ville.
    Pourquoi le maire de gap choisit-il, aujourd'hui, de faire boire de l'eau traitée plutôt que de l'eau de source, en contradiction totale avec sa propre position « … nous pourrions ainsi amener une eau proche de l’eau de source aux gapençais… » rapportée par le Dauphiné Libéré, du 10 octobre 2012 ?
    IL EST URGENT que le dialogue soit renoué entre l'A.S.A. du canal de Gap/La C.L.E.D.A. (Communauté Locale de l'Eau du Drac Amont) et la ville de Gap. Celle-ci doit intégrer rapidement le S.I.E.N.A.D. et relancer le dossier concernant la nappe des Choulières.
    Il en va de la sécurisation de l'alimentation en eau de Gap, de la qualité de l'eau, de la santé de nos concitoyens. Pour les gapençais, le choix est simple : boire de l'eau traitée ou boire de l'eau de source.


    Gap le 23 novembre 2015

    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
    Conseillers municipaux de la ville de Gap
    Groupe "Tous capables G.A.U.C.H.E."

     

  • Elections régionales 6 et 13 décembre 2015: le projet régional pour la région Provence-Alpes-côte d'azur

    Région Coopérative Hautes-Alpes

    La région coopérative. Sociale, écologiste et

    citoyenne: LIRE le projet régional de la liste conduite

    par Sophie CAMARD et Jean Marc COPPOLA

  • Gap Foyer Bellevue: Il nous reste 5 mois pour étudier la mise en place d'une résidence sénior !

    Hautes-Alpes: "les personnes valides vont se retrouver dans un établissement pas adapté à leur situation" Jean-Claude Eyraud

    Le problème persiste. Les résidents de Bellevue vont être relogés à l'Adret. En cause, d'après le maire de Gap, des logements qui ne sont plus au normes de sécurité. De nombreux problèmes se posent. Pour certains pensionnaires ce sont des problèmes de surface et de prix qui se posent. C'est 300 euros de plus.

    Le problème pour Jean-Claude Eyraud, les personnes valides qui y résident. Le nouvel établissement sera adapté aux personnes dépendantes, mais les personnes encore en capacité d'autonomie vont se retrouver dans un établissement pas adapté à leur situation :

    - See more at: http://www.dici.fr/actu/2015/11/20/hautes-alpes-personnes-valides-se-retrouver-un-etablissement-adapte-situation-jean-claude-eyraud-671117#sthash.yN8B7o7v.1cVSp36q.dpuf

    Le problème persiste. Les résidents de Bellevue vont être relogés à l'Adret. En cause, d'après le maire de Gap, des logements qui ne sont plus au normes de sécurité. De nombreux problèmes se posent. Pour certains pensionnaires ce sont des problèmes de surface et de prix qui se posent. C'est 300 euros de plus.

    Le problème pour Jean-Claude Eyraud, les personnes valides qui y résident. Le nouvel établissement sera adapté aux personnes dépendantes, mais les personnes encore en capacité d'autonomie vont se retrouver dans un établissement pas adapté à leur situation :

    - See more at: http://www.dici.fr/actu/2015/11/20/hautes-alpes-personnes-valides-se-retrouver-un-etablissement-adapte-situation-jean-claude-eyraud-671117#sthash.yN8B7o7v.1cVSp36q.dpuf

    Écouter l’interview réalisé par D!CI TV:

    http://www.dici.fr/actu/2015/11/20/hautes-alpes-personnes-valides-se-retrouver-un-etablissement-adapte-situation-jean-claude-eyraud-671117#sthash.yN8B7o7v.uxfs&st_refDomain=t.co&st_refQuery=/8IRGnzJftO

  • Bradage des concessions hydrauliques, le réseau électrique prend l’eau


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    A la demande du CCE EDF SA, une expertise a été réalisée par l’Institut énergie développement (IED) sur les effets de l’ouverture des concessions hydrauliques au privé, prévue dans la loi de Transition énergétique, du 17 août 2015. Les conclusions sont sans appel, cette ouverture mettrait en péril la sécurité de l’approvisionnement électrique du territoire, la sûreté des installations et la gestion des ressources en eau du pays. Explications.


    Le système électrique français a été construit sur un principe de service public : un opérateur, EDF, une complémentarité des moyens de production capables de répondre à tout moment à la demande des consommateurs, sans rupture d’approvisionnement, avec un tarif unique régulé sur tout le territoire. Dans ce dispositif, l’hydroélectricité est l’énergie centrale indispensable à toute la chaîne de production. Elle permet une régulation du réseau immédiate et assure une complémentarité essentielle avec le nucléaire par « lâcher d’eau », lorsqu’il convient de refroidir la température des fleuves sources froides des centrales, ou par « renvoi de tension » si nécessaire, afin de garantir leur alimentation électrique. Ouvrir les concessions hydrauliques au plus offrant, mettrait en grave danger ce système basé sur la recherche de l’intérêt général. En effet, quel opérateur privé aura comme objectif de préserver ce service à la Nation alors que les pics de consommation seront pour lui le moyen de vendre assurément, et avec profit, sa production ?


    Sûreté des ouvrages


    Les barrages et les digues des ouvrages hydrauliques emmagasinent des énergies considérables dont le relâchement brutal est susceptible de créer un risque de sécurité publique majeur, pour les populations. Ils sont donc conçus pour satisfaire ces exigences dans différentes situations, y compris de catastrophe naturelle. Le maintien en état du patrimoine hydraulique sur la durée est aussi un enjeu majeur de la sûreté nationale. Il est donc nécessaire d’exercer, avec rigueur, un suivi permanent du génie civil des grands ouvrages, ce qui a été réalisé depuis des décennies, par EDF. L’exploitant est directement chargé du contrôle et de la surveillance des barrages. L’Etat, quant à lui, s’assure que les mesures nécessaires à la protection des populations sont bien appliquées.
    Qu’en serait-il si l’ensemble de ce patrimoine était géré par des opérateurs privés multiples ? Auraient-ils envie de dépenser de l’argent pour le maintenir en état, l’entretenir et, au fil du temps, auraient-ils les moyens financiers nécessaires pour continuer à le faire ?
    L’hydroélectricité est un mode de production d’énergie dont les installations apportent d’autres usages autour de l’eau - bien public par excellence -. Actuellement, ces aménagements sont considérés comme une ressource à disposition de la collectivité pour en « ajuster » les diverses utilisations : irrigation pour l'agriculture, alimentation en eau potable, industrie, loisirs... Quel opérateur voudrait se mettre ainsi à disposition de la collectivité, sans contre partie ?
    Des raisons majeures pour renoncer à tout projet d’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques ; voie dans laquelle de nombreux pays européens ont refusé de s’engager. Pourquoi la France devrait-elle le faire ? L’heure est à la réaction des citoyens !


    Contact presse : Jean-Luc Magnaval - 06 08 86 33 75
    Contact évènement : Pascale Dufossé - 01 82 24 85 20
    CCE EDF SA – 45 rue Kléber 92300 Levallois-Perret
    Mail : cce-edf-sa @edf.fr