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ENSEMBLE 05 - Page 130

  • Commission d’enquête sur la baisse des dotations : Les associations du bloc communal demandent de la transparence

     

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    Communiqué du 18 décembre 2015

    Nos associations ont contribué aux travaux de la commission d’enquête parlementaire visant à évaluer les conséquences de la baisse des dotations de l’Etat aux communes et aux intercommunalités sur l’investissement public et les services publics de proximité.

    Elles regrettent que ses conclusions ne soient pas rendues publiques.

    Elles attendaient avec le plus grand intérêt le résultat des réflexions menées sur le sujet par la représentation nationale ainsi que des pistes de travail constructives.

    C’est pourquoi elles demandent à l’Assemblée nationale de leur communiquer les résultats et orientations de la réflexion qui a été engagée pour continuer à travailler dans le sens d’une concertation élargie permettant d’aboutir à une solution d’intérêt général.

     

     

  • Communiqué : Région Coopérative : Stop ou encore ? (et si encore : comment ?)

    Dans une situation exceptionnelle à bien des égards, nous sommes 10% des électeurs des Hautes-Alpes à avoir choisis de participer par notre vote à la construction d’une nouvelle manière de vivre l’alternative politique en rassemblant des citoyens et des forces politiques : La Région Coopérative. Nous sommes plus de 5000 à avoir choisi l’espoir et le partage, l’innovation et la révolte, plutôt que les recettes sécuritaires et politiciennes. Nous pouvons être fier d’avoir osé un vote à contre-courant en cette période où tout pousse au repli et aux solutions simplistes.

    Abstention, vote FN, sentiment profond que rien ne changera par les urnes : la crise sociale, politique, économique et écologique que nous traversons est loin d'être résolue. Malgré le relatif sursaut citoyen au second qui a permis d’éviter une région dirigée par l'extrême droite, les élections régionales ont marqué une nouvelle étape vers l’agonie de notre 5ème république et une nouvelle sanction pour les tenants du libéralisme sans entrave.

    Pourtant, l’émergence récente de notre proposition, une campagne courte et marquée par les évènements tragiques du 13 novembre ne nous ont pas permis de trouver une place à chacun dans notre démarche coopérative. De nombreux acteurs des luttes et des alternatives restent encore spectateurs et attendent de nous des actes et une cohérence sur le long terme. La gauche écologiste, sociale et citoyenne est encore à inventer. Nous sommes à la fois à une bifurcation d’une longue histoire politique et pour beaucoup d’entre nous au début d’un chemin.

    Nous souhaitons mettre le bilan de cette campagne et de ce moment politique dans les mains du plus grand nombre. Nous souhaitons aussi que chacun puisse s’exprimer sur la suite de notre rassemblement et la forme qu’il pourrait prendre. Nous n’attendons pas de signal national pour nous mettre en chantier. Nous serons un signal pour le national pour dire comment nous envisageons l’invention d’une alternative citoyenne à partir du terrain.

    Nous proposons aux 7 collectifs qui se sont impliqués lors de cette campagne de se réunir durant le mois de janvier 2016. Nous invitons tous ceux qui se sentent concernés par ce projet à participer à ces rendez-vous.

    L’avenir, de notre territoire, de notre pays, de la planète, ne peut être dicté ni par des sondages ni par un bal des égos suicidaire. Rien n’est écrit. Notre diversité et notre unité sont des forces considérables face à la montée des haines et à la domination des marchés financiers.

    La coordination 05 de la Région Coopérative.

     

     

  • Spectacle Lumineux, pyrotechnique et musical à Veynes le 22 décembre

    Le feu est né dans une étoile

    Le feu est né dans une étoile
    Voici plusieurs milliards d’années
    Quand le ciel était encore vide.

    De cette étoile, jaillit une autre étoile
    Puis le Soleil, cet immense brasier
    D’où sont sorties les planètes :
    La Lune, Mars, Mercure, Jupiter,
    Comme la cendre après la flamme.¸

    Sur Terre, enfin, la vie est apparue :
    Poissons, reptiles, mammifères,
    Et, monté dans les arbres,
    Un petit animal semblable à l’écureuil
    Qui, plus tard, deviendra un homme.
    L’Homme est donc bien le fils du feu.

    Quand, par une claire nuit d’été,
    Il regarde la voie lactée,
    Cette poussière d’étoiles,
    C’est son enfance qu’il contemple
    À des millions d’années-lumière,
    L’enfance de l’Humanité

    Jean Orizet


    Le feu est né dans une étoile –Spectacle lumineux et pyrotechnique à Veynes le 22 décembre
    Création des associations Acousmie et Vert Luisant

    Il y a bien longtemps, aux temps très lointains de la préhistoire, une petite tribu au pied de Pierre Bombarde, sur la rive gauche de Glaisette, un jeune homme intrépide, un vieux sage inconnu qui connait la science des plantes, des arbres, des étoiles et de la lune et de bien d’autres choses encore, un secret dont il ne veut pas parler… et puis quelques cailloux jetés sur un rocher, qui vont tout changer…Mais aujourd’hui qu’avons-nous-fait du feu ?
    La flamme danse à la saint Jean
    L'obus éclate dans les tranchées
    L'âtre réchauffe la maisonnée
    La fusée file au firmament
    Qu'avons-nous fait ? Qu'avons-nous fait du feu ?
    Les associations Acousmie et Vert Luisant vous invitent à l’occasion de la « Fête des Lumières » à venir découvrir « Le Feu est né dans une étoile » leur nouvelle création musicale lumineuse et pyrotechnique à Veynes (place des Aires) le 22 décembre 2015 à 18h.

     

     

  • PROJET de SCHEMA de COOPERATION INTERCOMMUNAL: conseil communautaire du 15 décembre 15

    la-commission-departementale-de-cooperation-intercommunale-devra-notamment-donner-son-avis-a-la-pref.jpgLIRE L'ARTICLE du DL DU 16 DECEMBRE

  • ALTERNATIBA COMMUNIQUE : L'Accord de Paris ne stabilisera pas le climat

    FR-visuel-web

    Le concert de louanges et d'applaudissements qui a accompagné le vote de l'Accord de Paris a été tellement fort qu'il a presque conduit à oublier l'essentiel. Le contenu de cet Accord trahit le mandat de la COP21, qui était de contenir le réchauffement climatique au dessous de +2°C. A l'inverse, l'Accord de Paris nous mène tout droit vers une augmentation de la température moyenne du globe de plus de +3°C. Cette différence d'un degré -et sans doute bien plus- serait une catastrophe pour l'humanité, puisqu'elle nous mènerait à franchir des seuils conduisant à un dérèglement incontrôlable et irréversible du climat. Cette différence d'au moins un degré aura des conséquences tragiques en terme de montée et d'acidification des océans, de multiplication des événements climatiques extrêmes telles que les cyclones, sécheresses, canicules, précipitations intenses, inondations, pénuries d'eau potable et d'aliments, centaines de millions de migrants etc.

    L'Accord de Paris est le reflet cruel du manque de rapport de forces actuel du camp voulant empêcher la déstabilisation du climat et construire une transition sociale et écologique juste et ambitieuse. Il doit nous inciter à mettre les bouchées doubles en terme de mobilisations, de construction de réseaux et de mise en place de stratégies efficaces, dans les quelques années que nous avons encore pour gagner les batailles décisives (désinvestissement des énergies fossiles, fin des subventions publiques à ce type d'énergies, blocage de certaines infrastructures et projets climaticides etc.) permettant d'éviter de franchir les seuils d'emballement climatique.

    Vers les +3°C et sans doute bien plus !

    Cet Accord est construit sur la base des engagements volontaires des Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le total de ces engagements et leur effet sur le climat sont connus : ils nous placent sur une trajectoire de +3°C, et ont toutes les chances du monde de la dépasser car ces engagements ne sont ni contraignants, ni assortis de sanctions s'ils n'étaient pas tenus. Dès lors, on se doute bien que nous irons bien au delà des +3°C, et cela rend difficilement compréhensible l'enthousiasme soulevé par le fait d'inscrire dans l'Accord la volonté de ne pas dépasser les +1,5°C. Le besoin de se réjouir et d'applaudir doit être tellement fort que les mots ont plus de poids que les actes, même quand ils sont en contradiction complète avec ces derniers. Il faut savoir qu'avec l'effet d'inertie des gaz à effet de serre déjà émis au cours des dernières décennies, nous sommes déjà certainement en route vers un réchauffement inéluctable de +1,3°C. Il faudrait donc une révolution énergétique et climatique pour rester en dessous des 1,5°C, alors même que le minimum du minimum (par exemple commencer à parler des énergies fossiles, et des règles à établir pour en limiter l'extraction aux quantités compatibles avec la stabilisation du climat) n'est même pas contenu dans cet Accord. Même les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre datés (par rapport à 2020 ou 2050 par exemple), précis et fixés par les scientifiques du GIEC n'apparaissent pas dans le texte de l'Accord et sont remplacés par des notions aussi vagues que « dès que possible ». Si les +1,5°C était réellement un objectif pris au sérieux, il faudrait également prendre de telles mesures radicales immédiatement, alors même que l'Accord de Paris ne rentrera en application qu'à partir de 2020.

    On aurait pu imaginer qu'au vu de la gravité et de l'urgence du problème climatique, on arrache au moins dans cette COP21 la mise en place de mécanismes de révision -obligatoires et à la hausse- du niveau totalement insuffisant des engagements de réduction de gaz à effet de serre des Etats dans les plus brefs délais. Il n'en est rien, et le mécanisme de révision n'interviendra qu'à partir de 2023-2025, bien trop tard pour éviter de franchir à terme les +3°C.

    Injustice climatique :

    Le remplacement de l'objectif de décarbonisation par celui beaucoup plus ambigu d'objectif Zéro émissions nettes est dangereux. Il est imposé par ceux qui veulent que rien ne change, qu'on maintienne les mêmes modèles de production, de consommation, de transports, de production et de transformation de l'énergie, etc. fortement émetteurs de gaz à effet de serre, en misant sur d'improbables et nocives technologies de stockage et de séquestration, méthodes de compensation injustes et souvent inefficaces. Cette logique est porteuse de futures fragilisations, exploitations et aliénations des populations les plus pauvres et les plus vulnérables. L'exclusion de l'Accord des émissions de gaz à effet de serre -pourtant en croissance exponentielle- du transport international aérien et maritime s'inscrit dans la même fuite en avant irresponsable.

    La justice climatique a également essuyé de sérieux revers dans l'Accord de Paris. Il n'y aura pas de financements additionnels pour les 100 milliards de dollars destinés aux pays du Sud et pour leur permettre d'atténuer leurs émissions de gaz à effet de serre et de se protéger des impacts (montée des océans, inondations, sècheresse, cyclones). Ces 100 milliards annuels ne sont pas inscrits dans l'Accord lui-même mais dans les décisions de la COP21 et pourront donc être remis en cause lors des prochaines COP, ce qui rajouté à cette absence de source additionnelle fragilise fortement ces financements. De plus le manque de précision concernant la nature même de ces financements qui peuvent n'être en grande partie que des prêts -et pas des dons- et l'absence de quantification précise du volet adaptation compromet gravement les moyens nécessaires pour protéger les pays du sud des conséquences dramatiques d'un dérèglement climatique auquel ils n'ont quasiment pas contribué depuis la révolution industrielle. Enfin, la reconnaissance juridique de la responsabilité historique des États du nord de la crise climatique -qui aurait pu ouvrir la voie à des indemnités et compensations pour les dégâts climatiques subis par les pays les plus pauvres- n'a pas été retenue dans la partie Pertes et dommages de l'Accord. L'injustice climatique reste donc totale.

    Pour Alternatiba, rien n'est donc réglé avec la COP21, au contraire. La mobilisation citoyenne, les résistances, la construction d'alternatives, leur généralisation restent plus d'actualité que jamais. L'action de la société civile revêt même un caractère d'urgence si nous voulons préserver des conditions de vie civilisées sur terre. Les mobilisations du 12 décembre – le lettrage humain géant « Climate Justice Peace » sur Paris, l’action des Lignes Rouges, et le rassemblement sur le Champ-de-Mars devant la Tour Eiffel – doivent être le point de bascule vers une mobilisation d'une ampleur nouvelle pour relever le défi climatique. C'est le sens de la déclaration de l'État d'urgence climatique qui a été lancé ce samedi lors du rassemblement final au Champ-de-Mars. Alternatiba assumera ses responsabilités et apportera sa contribution à la bataille mondiale pour stabiliser au plus vite le climat, et pour mettre en place une justice climatique indispensable pour garantir une paix durable et des sociétés soutenables. C'est l'enjeu de la réflexion et du débat interne que nous menons aujourd'hui au sujet l'évolution de notre action à partir de 2016. Les conclusions en seront tirées lors de la Coordination européenne des Alternatiba que nous tiendrons à Bordeaux les 20 et 21 février prochain.


    Le 15 décembre 2015,

    Alternatiba