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ENSEMBLE 05 - Page 117

  • "POUR UN GRAND SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE D’AVENIR"

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    De gauche à droite : Jacques Baudrier (administrateur du Stif), Marine Tondelier (EELV), Pierre Mathieu (ANECR), Pierre Laurent (Sénateur), Henri Bascunana (Collectif le train d’investissement d’avenir), Didier Le Reste (Convergence Nationale Rail), Gilbert Garel (secrétaire général CGT cheminots)

    Á l’exemple des initiatives fortes qui se mènent dans les régions Provence Alpes Côte d’Azur, Midi Pyrénnées/Languedoc-Rousillon, Ile de France.... partout les élus communistes, républicains et partenaires sont dans l’action dans le cadre de rassemblements avec les usagers, les cheminots, les populations, des acteurs socio-économiques pour s’opposer aux mauvais coups qui pleuvent : fermetures le lignes, dégradation de la qualité de service, abandons par l’Etat du Fret ferroviaire, des trains de nuit et des TET (Trains d’Equilibre du Territoire), défense de la filière ferroviaire...

    Déclaration de l’Association nationale des élus communistes et républicains :

    Incontestablement avec les orientations actuelles une spirale du déclin est engagée.

    En plus du refus du gouvernement de régler la question du désendettement du système ferroviaire, il faut mesurer la gravité et les conséquences terribles que représente la diminution des moyens attribués par l’Etat aux collectivités (- 28 milliards cumulés sur 4 ans) alors que celles ci- assurent l’essentiel du financement des transports collectifs du pays.

    Entre les objectifs affichés notamment lors de la COP 21 et la réalité des actes gouvernementaux ce n’est pas d’un fossé dont il faut parler mais bien d’un gouffre !

    Dans les faits c’est le choix du mode routier qui est privilégié tant pour le transport des marchandises que pour celui des personnes (cars Macron). Le service public est sacrifié alors que tout continue d’être mis en œuvre pour libéraliser et ouvrir toujours plus le secteur au privé.

    De nombreux territoires sont de moins en moins bien desservis et la qualité de service se dégrade. Les conditions de travail, le statut des cheminots sont sévèrement attaqués avec les risques que cela peut entraîner au plan de la sécurité au moment même où les accidents et incidents se multiplient. On ne peut laisser faire !

    Sur tous les plans : aménagement du territoire, environnement, santé publique, enjeux sociaux et économique la question des transports est vitale et les 60 premiers signataires du Manifeste pour un grand service public ferroviaire d’avenir souhaitent "ouvrir un espace d’échanges, enrichir la réflexion collective, intervenir dans le débat politique en organisant des initiatives publiques et ainsi peser sur les décisions à venir".

    Les élus communistes, républicains et partenaires peuvent apporter leur contribution à cette démarche en devenant signataire du manifeste, en le faisant connaître, en prenant et en participant aux initiatives à développer dans tous les territoires.

    Le secrétariat national de l’ANECR
    Montreuil le 23 mai 2016

    - Télécharger le manifeste

    - Liste des premiers signataires

    Je deviens signataire du Manifeste
    Envoyer votre Nom Prénom et Qualité
    A l’ANECR pmathieu@elunet.org

     

     

  • Manuel Valls annonce 37 mesures "en faveur de la ruralité"

    P5160771.JPGLe 20 mai dernier s’est tenu à Privas (Ardèche)le 3ème comité interministériel des ruralités en présence du Premier ministre et d’une dizaine de ministres.

    37 mesures ont été annoncées par M. Valls :

    - SE SOIGNER

    • Favoriser l’exercice médical à l’hôpital• Ouvrir 600 nouvelles maisons de santé pluriprofessionnelles d’ici 2018

    • Signer 2 550 contrats d’engagement de service public pour lutter contre les déserts médicaux

    • Introduire une modulation régionale du numerus clausus pour les études de médecine

    - COMMUNIQUER

    • Mener une campagne complémentaire de résorption des zones blanches dans les centres-bourgs

    • Apporter une réponse aux besoins des territoires ruraux mal couverts par la téléphonie mobile en mobilisant toutes les solutions disponibles

    • Renforcer l’association et l’information des élus sur le respect par les opérateurs télécoms de leurs engagements

    • Faciliter le déploiement de points d’accès au Wi-Fi gratuit dans chaque bourg-centre

    • Promouvoir des territoires collaboratifs expérimentaux

    - ACCÉDER AUX SERVICES PUBLICS

    • Expérimenter les services publics itinérants en milieu rural, montagnard et périurbain

    • Assurer une plus grande cohérence dans l’implantation des services de l’État en lien avec les schémas départementaux d’amélioration de l’accessibilité des services au public

    • Favoriser les services de mobilité d’utilité sociale

    • Créer 1 000 facteurs-guichetiers avant fin 2017

    • Consolider le réseau de la Mutualité sociale agricole (MSA) en milieu rural

    • Permettre l’accès aux réseaux radio des forces de sécurité intérieure par les polices municipales

    • Assurer une meilleure insertion des gardes particuliers dans le maillage territorial de la sécurité

    - BIEN GRANDIR

    • Dynamiser les usages du numérique dans les écoles rurales

    • Développer les « conventions ruralités » pour une offre éducative de qualité

    • Aider les communes rurales à développer des activités périscolaires de qualité

    • Renforcer la mobilisation des communes rurales pour l’accueil de jeunes en mission de service civique

    PA030873.JPG- AGIR POUR L’AGRICULTURE, L’ÉCONOMIE ET L’EMPLOI

    • Favoriser la création d’entreprises dans les territoires ruraux

    • Soutenir le commerce dans les territoires ruraux

    • Développer les « contrats de structuration des pôles touristiques territoriaux »

    • Renforcer le développement des groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE)

    • Dynamiser la filière bois en milieu rural

    • Soutenir le développement des projets alimentaires territoriaux

    - SE LOGER

    • Renforcer les objectifs de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) en zone rurale

    • Renouveler et amplifier la démarche ÉcoQuartier en milieu rural

    - VIVRE ET S’ÉPANOUIR

    • Favoriser l’émergence de projets innovants en faveur de la jeunesse dans les territoires fragiles

    • Développer les services de sport itinérant

    • Développer et conforter la présence artistique dans tous les territoires

    • Favoriser l’accès au cinéma dans tous les territoires

    - ADAPTER L’ACTION DE L’ÉTAT AUX ENJEUX LOCAUXIMG-20120708-00672.JPG

    • Instaurer des contrats de ruralité

    • Nommer des référents ruralité

    • Étendre le bénéfice du dispositif « AIDER »

    • Conclure une charte de partenariat avec les grands réseaux associatifs

    - SIMPLIFIER LES NORMES

    • 16 nouvelles simplifications des normes des collectivités territoriales

  • A vos Agendas !

    20151108_135735_resized.jpgBonjour,
     
    - La prochaine séance du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du gapençais se tiendra le vendredi 17 juin à 18h15 à l'hôtel de ville de Gap (séance publique).
    Préparation publique le mercredi 15 juin à 18h30 salle "la Mutualité" immeuble le St Denis à GAP.
     
    - Le conseil municipal de Gap se réunira le lundi 27 juin à 18h15 à l'hôtel de ville de Gap (séance publique).
    Préparation publique le mercredi 22 juin à 18h30 salle "la Mutualité" immeuble le st Denis à GAP.
     
    Nous comptons sur votre participation.
     
    Amicalement,

    Isabelle David et Joël Reynier
     
     

  • Impact du chômage sur les personnes et leur entourage

    Description de l'image Conseil économique, social et environnemental - logo.png.

    Avis du Conseil Economique Social et Environnemental, adopté le 10 mai 2016, sur les conséquences du chômage sur les personnes et leur entourage

    Le chômage est la première préoccupation des Français. La crise économique de 2008 a aggravé une situation qui touche désormais 10,6 % de la population active. Il est aujourd’hui plus difficile de retrouver un emploi et la durée moyenne du chômage atteint 1 an et quatre mois (fin 2015). Plus préoccupant, certaines catégories comme les personnes peu qualifiées, les jeunes, les femmes, les séniors, les personnes en situation de handicap rencontrent des difficultés particulières d’insertion professionnelle, 5,4 millions de personnes alternent chômage et emploi précaire.

    Au choc du chômage s’ajoute la précarité financière car si l’indemnisation joue un rôle d’amortisseur de la baisse des revenus, 40 % des chômeur.euse.s ne la perçoivent pas et la moitié d’entre eux.elles touchent moins de 500 euros par mois (2014).

    Des droits sont ouverts aux chômeur.euse.s comme la validation de trimestres de retraite, sous certaines conditions, ou le maintien de la couverture santé antérieure (lorsque leurs ressources diminuent, ils peuvent bénéficier de la protection universelle maladie/PUMA et d’une complémentaire santé, CMU-c ou l’aide à la complémentaire santé – ACS – en fonction des revenus). Pour autant, le non recours à leurs droits à prestations sociales est un phénomène très marqué chez les personnes au chômage.

    Le chômage est désormais une question de santé publique

    10 à 14 000 décès par an lui sont imputables du fait de l’augmentation de certaines pathologies, maladie cardio-vasculaire, cancer… (Enquête SUIVIMAX, Inserm). Il multiplie le risque de connaitre un épisode dépressif, 24 % des hommes et 26 % des femmes sont ainsi concernés (Dares 2015). Une progression de 10 % du taux de chômage se traduit par une augmentation de 1,5 % du taux de suicide (Bull épidémiologique 2015).

    Le chômage a un impact social majeur.

    Il augmente le risque de séparation et d’isolement social, il impacte l’avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d’un premier enfant (INED, 2011).

    Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s’exprime. Ainsi, 60 % des personnes interrogées estiment que les chômeur.euse.s pourraient trouver un emploi s’ils.elles le voulaient vraiment et 46 % que les pouvoirs publics n’en font pas assez pour les personnes les plus démunies contre 73 % en 1994 (enquêtes CREDOC). Pourtant, notre pays voit arriver chaque année 150 000 actif.ive.s de plus sur le marché du travail sans que notre pays puisse créer un nombre suffisant d’emplois.

    Pour le Conseil économique, social et environnemental, le regard sur les personnes en situation de chômage doit évoluer et devenir plus bienveillant et objectif. Prévenir les conséquences sociales les plus dévastatrices pour les personnes au chômage et leur entourage suppose de lutter contre une stigmatisation qui nuit à l’exercice légitime de leurs droits, à l’image qu’ils.elles ont d’eux.elles-mêmes et in fine à leur réinsertion même sur le marché du travail.

    Avis du Conseil Economique Social et Environnemental