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ENSEMBLE 05 - Page 120

  • Communiqué de presse : Carré de l’imprimerie

    gapLe 22 avril se termine la consultation du public sur le « projet de restructuration urbaine et redynamisation de l’îlot « carré de l’imprimerie ».

    La consultation a été précédée d’une réunion publique le 30/03/2016 au cours de laquelle le maire de Gap a présenté son projet pour le carré de l’imprimerie. Lors de cette présentation, différents aspects du projet ont été abordés.

    Nous avons noté que :

    • sur les 15 parcelles existantes, 3 seulement ont été achetées (donc 80% restent à acquérir) et les discussions avec l’ensemble des propriétaires ainsi qu’avec l’organisme gérant l’acquisition foncière de l’îlot n’ont pas commencé.

    • pour la création de logement sociaux, rien de structurant n’a été engagé avec l’Office Public d’HLM.

    • sur le plan architectural, à part l’annonce de la possibilité de construire jusqu’à 17 mètres de hauteur (ce qui correspond à R+4), aucune orientation n’a été définie.

    • pour le financement du projet, aucune estimation des coûts n’a été annoncée, idem concernant le montage financier.

    • rien sur le calendrier de réalisation n’est défini, notamment pour l’ouverture du dialogue compétitif avec un hypothétique promoteur et plus généralement sur la réalisation globale du projet.

    • rien de précis sur l’organisation de la mixité fonctionnelle et sociale du lieu n’a été proposé.

    • concernant l’ouverture d’une maison de santé pluridisciplinaire, là aussi il n’y a que des déclarations de bonnes intentions. De plus, est-il vraiment opportun d’ouvrir un cabinet médical si près de l’hôpital ? Ne serait-il pas plus judicieux de localiser ce cabinet dans des quartiers qui sont dépourvus d’offre de soins comme Beauregard, par exemple ?

     

    gapEn conclusion, lors de cette réunion publique, le Maire ne nous a pas apporté les précisions que nous attendions, et la seule annonce sur la réalisation du projet a été une première phase de déconstruction envisagée en 2019/2020 avec la suite … comme il le dit lui-même : « à son prochain mandat ».



    Nous avons également examiné les documents mis à la disposition du public,  là aussi rien de vraiment concret sur la réalisation fonctionnelle du projet et le calendrier de la réhabilitation.

    Ce chantier sera complexe, difficile et modifiera de manière sensible la physionomie de l'hyper centre. De plus, les contraintes sont nombreuses :

    • contraintes architecturales, patrimoniales et paysagères (bâtiments de France, servitudes liées aux monuments historiques proches et à l'insertion de bâtiments pouvant aller jusqu'à R+4)

    • Contraintes archéologiques (diagnostic et sondages car zone de présomption archéologique forte)

    • Contraintes géologiques, hydrologiques (présence d’eau dans le sous-sol ce qui est contraignant pour les fondations et un parking)

    • contraintes liées à la démolition avec un chantier situé dans l’hyper centre (avec surcoût dû à la protection des riverains et la présence probable d'amiante, de plomb, etc...)

    • contraintes sur l'activité économique des commerçants à proximité et dans la périphérie lors du chantier

    • contraintes financières liées aux surcoûts (études et diagnostics liés aux contraintes citées et à l'allongement des délais qu'elles occasionneront).



    Aujourd’hui, face à ces problématiques complexes, le maire propose un « joli » dossier de présentation et pour la réalisation du projet, l’ouverture d’un dialogue compétitif. C’est-à-dire qu’il veut confier à des investisseurs privés l‘ensemble de la gestion du projet, de la conception à la réalisation.

     

    Mais qui peut croire, étant donné les contraintes de ce programme, qu’un investisseur privé puisse mener à bien cette opération ? Et même si c’était le cas quelles en seraient les conditions ? Par exemple, l'investisseur privé sera-t-il obligé, dans le cahier des charges, de prévoir une solution pour la conservation des 2 salles de cinéma : le Centre, le Club et aussi de celle du Royal ?

     

    La ville de Gap a les moyens et les compétences pour gérer ce projet. Au lieu de sous-traiter à des acteurs privés, nous pensons que la mairie doit jouer pleinement son rôle de maître d’œuvre en s'appuyant sur les destinataires du projet.

     

     

    Nous pensons que la première question qu’il aurait fallu poser collectivement (à la population, aux commerçants, aux associations et aux élus) est l'utilité ou pas d'un tel projet. Pour la mairie, l'enjeu est de rendre cette partie du centre-ville plus attrayante, plus attractive au niveau commercial et culturel et d’améliorer les déplacements. Mais avec ce projet et les contraintes qu’il entraîne, est-ce le point de vue des autres partenaires ?

     

    De plus, Il faudrait inclure ce chantier de restructuration urbaine de l’îlot « carré de l’imprimerie » dans une démarche plus globale de rénovation du centre-ville avec notamment la prise en compte des enjeux environnementaux et écologiques du 21° siècle. Pour Gap, il faut des projets de rénovation urbaine ambitieux soutenant l’activité des entreprises de notre région. Dans cet esprit, ne peut-on pas envisager une requalification du tissu urbain existant ? En valorisant le patrimoine bâti de ce secteur par une Opération Programmée de l'Amélioration de l'Habitat (OPAH). Cette opération, qui nous apparaît plus réaliste et réalisable étant donné le contexte, permettrait d’améliorer l'habitat et de donner un ballon d'oxygène à l'artisanat du bâtiment.

     

     

    Groupe « Tous Capables-G.A.U.C.H.E. » : I.David /J.Reynier

     

     

     

  • Bien-être des enfants dans les pays riches : résultats 2016, trop d’inégalités !

    index.pngChaque année, le centre de recherche de l’UNICEF publie un état des lieux des droits de l’enfant dans les pays riches.

    Pour 2016, 41 pays de l’UE et l’OCDE ont été classés selon les inégalités de bien-être entre les enfants, en matière de revenus, d’éducation, de santé, et de satisfaction dans la vie.

    Un domaine dans lequel la France affiche des résultats particulièrement inquiétants.

    - En savoir plus

     

     

  • NUIT DEBOUT "SPÉCIAL MIGRANTS"



                                             C'est parti !

        Et c'est demain mercredi 13 avril à 18H devant le conseil départemental à GAP

    L'enjeu est important au vu de ce qui est en train de se mettre en place dans les Hautes-Alpes :
    assignation à résidence, non hébergement des familles déboutées de l'asile, expulsion.
    Cette soirée sera un moment unique pour dire et faire savoir le sort réservé aux personnes migrantes.
     
    Ce sera aussi une soirée conviviale, avec des projections, des débats, des idées....
    Nous essaierons d'en faire un endroit joyeux avec tout ce que vous apporterez : poèmes, musique,
    plat à partager, boissons chaudes...

                                                 A TRÈS BIENTÔT !

     

  • Une convention « centre-ville de demain » pour les villes moyennes

    Dans les suites des premières annonces faites par la Caisse des Dépôts le 15 mars 2016, lors des Rendez-vous de l’intelligence locale organisés par Villes de France sur la revitalisation des cœurs de villes, des annonces spécifiques aux villes moyennes (20 000 – 100 000 habitants) ont été dévoilées par le Directeur général de la CDC, Pierre-René Lemas, le 30 mars lors du 25è anniversaire de Mairie-conseils.

    "Villes de France" détaille les mesures :

    - 10 sites démonstrateurs

    La CDC a sélectionné une dizaine de villes pour expérimenter à partir de ses priorités, la revitalisation des centres villes. Les sites retenus sont les suivants : Cahors, Châlons-en-Champagne, Flers, Lunéville, Miramas, Montluçon, Nevers, Perpignan, Valence, et Vierzon. Une ville d’outre-mer devrait être retenue prochainement.

    Plusieurs objectifs sont recherchés avec l’expérimentation de ces sites démonstrateurs : cibler des prêts pour le foncier ; tester l’amélioration de l’habitat en centre ville ; reconquérir l’immobilier commercial ; traiter les friches délaissées ; traiter les enjeux sur le stationnement ; traiter les immeubles vacants, voire développer un programme logements pour les primo-accédants.

    Un comité de pilotage des sites démonstrateurs sous la présidence de Marc Abadie a été constitué et Villes de France devrait y siéger.

    - Une convention centre-ville de demain

    Le Directeur général de la CDC a annoncé la mise en place d’un dispositif d’accompagnement en direction des villes moyennes pour redynamiser les centres villes fragilisés. Il s’adresse prioritairement aux villes qui présentent des indicateurs de fragilité manifestes : vacance commerciale, vacance logements, baisse démographique, faiblesse de l’armature commerciale…).

    Les directions régionales de la CDC seront les interlocuteurs des villes moyennes pour proposer une convention spécifique « Centre-ville de demain ». L’objectif, a précisé Pierre-René Lemas, est « de mobiliser l’ensemble des capacités du Groupe Caisse des dépôts sur les enjeux fonciers et immobiliers, d’habitat, de commerce et d’activités et de mobilités pour accompagner les projets de centre-ville ». La première de ces conventions devrait être signée le 19 mai à Libourne sur le projet urbain « Libourne 2025 ».

    Pour les villes moyennes intéressées, soit la collectivité est prête et le Groupe CDC (à travers ses directions régionales) se mobilise directement sur le projet ; soit la collectivité n’est pas prête et la CDC propose un accompagnement pour la partie étude et pour le plan d’action (élaborer le cahier des charges (cofinancement d’études), élaborer le plan d’action, financement en fonds propres).

    Ce programme aussi intéressant soit-il, suscite de la part des élus un certain questionnement, notamment sur leurs capacités de financements dans un contexte de baisse des concours de l’Etat aux Collectivités locales. Pour Caroline Cayeux, la présidente de Villes de France, ce programme doit être inscrit au Programme d’investissements d’avenir 3, sur l’innovation urbaine. C’est le sens de la question écrite (n° 20556) qu’elle a adressée au ministre de l’aménagement du Territoire, de la ruralité et des Collectivités locales, Jean-Michel Baylet le 10 mars 2016.

    - Une mission sur la revitalisation commerciale

    En marge de ces déclarations, la ministre de l’aménagement du territoire et la secrétaire d’Etat chargée du commerce avaient confiée en février 2016, une mission sur la revitalisation commerciale des centres-villes à l’inspection générale des finances et au Conseil général de l’environnement et du développement durable, sur laquelle Villes de France a été entendue le 31 mars.

    Les conclusions de cette mission devraient être présentées début juin 2016.